LONDRES: De nouvelles études montrent que le variant anglais de la Covid-19 n'augmente pas les risques de décès, de maladie grave, ou de «Covid long».
Les recherches menées dans les magazines The Lancet Infectious Diseases et The Lancet Public Health ont utilisé des données, provenant de de symptômes rapportés par 37 000 individus sur une application mobile qui surveille le virus, ainsi que d’informations provenant de patients hospitalisés.
La première étude a porté sur des patients atteints de la Covid-19, admis à l’University College London Hospital et au North Middlesex University Hospital entre le 9 novembre et le 20 décembre.
Les scientifiques ont comparé 198 patients porteurs du variant anglais, et 143 porteurs d'autres souches de Covid-19. Ils ont constaté que 36% des patients atteints du variant anglais sont tombés gravement malades ou sont décédés, contre 38% de ceux atteints à partir d'autres souches.
La deuxième étude a utilisé des données de personnes qui ont eu accès à l'application de la Covid-19 et ont été testées positives entre le 28 septembre et le 27 décembre.
Des chercheurs du King’s College London (KCL) notent que le variant anglais ne semble pas avoir une influence sur le type ou la durée des symptômes.
«Nous avons confirmé l'augmentation de la transmissibilité, mais nous avons également montré que le variant anglais réagissait clairement aux mesures de confinement, et ne semblait pas échapper à l'immunité acquise par l'exposition au virus original», précise la Dr Claire Steves, médecin au KCL et co-responsable de l'étude.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com