Malgré les défis, Beyrouth s'anime pendant le ramadan alors que les Libanais prient pour la paix

Pendant le ramadan, se procurer des provisions alimentaires essentielles pour l'iftar représente un défi supplémentaire pour de nombreuses familles musulmanes déjà éprouvées par la crise économique prolongée dans un pays dont la monnaie a perdu environ 95% de sa valeur. (AFP/Dossier)
Pendant le ramadan, se procurer des provisions alimentaires essentielles pour l'iftar représente un défi supplémentaire pour de nombreuses familles musulmanes déjà éprouvées par la crise économique prolongée dans un pays dont la monnaie a perdu environ 95% de sa valeur. (AFP/Dossier)
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Publié le Vendredi 15 mars 2024

Malgré les défis, Beyrouth s'anime pendant le ramadan alors que les Libanais prient pour la paix

  • Les commerçants font état d’une demande élevée, mais d'une offre limitée, notamment en raison des difficultés rencontrées par les agriculteurs pour travailler leurs champs dans le sud du pays
  • La crise économique a contraint de nombreux Libanais à modifier leurs habitudes alimentaires au cours du jeûne du ramadan ces dernières années

BEYROUTH: Avec le ramadan, le mois saint musulman de jeûne diurne, qui coïncide cette année avec la seconde moitié du carême, la période chrétienne de sacrifice menant à Pâques, les Libanais se trouvent confrontés à de nouveaux défis, mais ils gardent l’espoir que des jours meilleurs vont arriver. 

Pour les musulmans, se procurer des provisions alimentaires essentielles pour l'iftar, le repas quotidien de rupture du jeûne pendant le ramadan, représente un défi supplémentaire. De nombreuses familles sont déjà éprouvées par la crise économique prolongée dans le pays, qui a vu sa monnaie perdre environ 95% de sa valeur. 

Plus récemment, les craintes d'une escalade du conflit entre le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban, ainsi que ses répercussions sur l'agriculture locale, contribuent à durcir la crise. 

Le fattouch, une salade incontournable de l'iftar, coûte désormais l'équivalent quelque 10 dollars (1 dollar = 0,92 euro), tout comme les plats de viande de base, en raison d'un manque de régulation officielle des prix. Le prix d'une laitue dépasse les 130 000 livres libanaises (1 000 livres libanaises = 0,01 euro), les paquets d'autres légumes verts sont à 80 000 livres, et un kilo d'oignons vaut 160 000 livres. 

Les commerçants font état d’une demande élevée, mais d'une offre limitée, notamment en raison des difficultés rencontrées par les agriculteurs pour travailler leurs champs dans le sud du pays en raison des combats transfrontaliers. 

«Tout est maintenant tarifé en dollars américains», déplore Fatima al-Masri alors qu'elle fait ses achats de produits frais sur un marché aux légumes à Tarik al-Jdidé, un quartier de Beyrouth. 

«Et que dire de ceux qui sont payés en livres libanaises? En temps normal, nos salaires sont entièrement dépensés dans la première semaine du mois. Alors, pour préparer le ramadan...» 

«Sans les colis alimentaires qui contiennent des produits de première nécessité tels que le riz, le sucre, l'huile et les céréales, offerts par des âmes généreuses, nous aurions eu du mal à varier nos repas de rupture de jeûne en ces temps austères», fait observer Ibrahim Tarchichi, le président de l'Association des agriculteurs de la Bekaa. Ce dernier note que les températures froides et le gel ont affecté les rendements des cultures dans la vallée, entraînant une augmentation du coût des produits agricoles. Selon lui, les prix devraient baisser avec l'arrivée de températures plus douces. 

«Il y a également une forte demande pour les légumes tant de la part des chrétiens, qui en dépendent pour leur carême, que des musulmans, qui les considèrent comme des ingrédients clés pour leurs repas de rupture de jeûne», explique M. Tarchichi. 

La crise économique a contraint de nombreux Libanais à modifier leurs habitudes alimentaires au cours du jeûne du ramadan ces dernières années, notamment ceux qui avaient l'habitude d’agrémenter leurs iftars par des douceurs, des jus et des pâtisseries. 

Aïda, une mère de famille de 50 ans avec quatre jeunes hommes, indique que le coût moyen d'un repas de ramadan pour sa famille de six personnes dépasse 30 dollars, soit environ 2,7 millions de livres libanaises. 

Les défis financiers ont non seulement affecté les tables de repas pendant le ramadan, mais aussi les décorations festives traditionnelles qui illuminent en principe les rues des quartiers pendant ce mois sacré. Elles ont été remplacées par des affiches qui exhortent les gens à remplir leurs obligations charitables pendant le ramadan en faisant des dons pour aider les orphelins, les malades et d'autres personnes dans le besoin. 

Par exemple, l'association Beirut Bkheir verse de l’argent à certaines mosquées de Beyrouth pour faciliter les prières de Tarawi, une prière spéciale qui se déroule soir pendant le ramadan, en coopération avec Dar al-Fatwa, la plus haute autorité religieuse sunnite du Liban, et ses institutions affiliées. 

Beyrouth, comme de nombreuses villes côtières du Liban, fourmille de clients pendant la journée et les cafés restent ouverts jusqu'à l'aube pendant le ramadan. Cette effervescence contraste nettement avec la situation dans les régions frontalières du sud touchées par le conflit actuel, où les centres urbains sont devenus des villes fantômes. 

En plus des conséquences de la crise politique et financière, Beyrouth doit faire face aux effets dévastateurs de l'explosion massive survenue au port de la ville le 4 août 2020. Dans une tentative de redynamisation de la ville, des efforts sont déployés pour attirer et divertir les gens, de la rupture du jeûne avec l'iftar jusqu'au bout de la nuit. 

Les rues illuminées de la capitale regorgent de chariots chargés de dattes, de noix et de douceurs, tandis que les passants déambulent, discutent dans les cafés ou écoutent la musique traditionnelle du ramadan. Encore une fois, un aspect important de ces festivités est d'encourager les gens à apporter leur aide aux autres. 

Zeina Seif, de l'organisation caritative Ajialouna, considère ces efforts pendant le ramadan comme autant d’occasions quotidiennes d'apporter de l’aide aux personnes qui ont besoin de soins, de soutenir les personnes âgées ou d'autonomiser les femmes. 

«Notre principal souci est d’apporter de l’aide aux personnes et de redynamiser le centre-ville de Beyrouth, qui traverse des difficultés», affirme-t-elle. «La situation dans le sud est difficile et préoccupante, mais nous avons placé notre confiance en Dieu et avons décidé de franchir le pas, en agissant selon les principes éthiques de l’islam.» 

Un village de ramadan a été aménagé au centre-ville de Beyrouth pour insuffler une atmosphère de sérénité dans les rues. À quelques centaines de mètres de là, une place de ramadan a été installée au forum de Beyrouth, face au port détruit par l'explosion de 2020. Cet espace est désormais devenu un lieu de rassemblement pour les artistes et les artisans, qui exposent leurs œuvres, ainsi qu’un lieu de célébrations du ramadan et un marché alimentaire. 

Cependant, pour de nombreuses personnes qui peinent à joindre les deux bouts, le ramadan reste une période difficile. 

Au début du mois sacré, les commentateurs des médias traditionnels et sociaux ont exhorté les personnes qui peuvent se permettre des iftars et des célébrations plus fastueuses à s'abstenir de les poster en ligne par respect pour ceux qui souffrent de la faim, en particulier les Palestiniens de la bande de Gaza. 

Parallèlement, les experts du tourisme ont déclaré que l'escalade des opérations militaires israéliennes au début du ramadan, ciblant des zones profondes à l'intérieur du territoire libanais, a incité de nombreux touristes à annuler leurs voyages prévus au Liban pendant le mois sacré et les vacances de l'Aïd. 

Jean Abboud, président de l'Association des agents de voyage et des tour-opérateurs au Liban, signale que le secteur «attend un cessez-le-feu à la frontière sud». Il ajoute: «Si la situation sécuritaire se stabilise, l’activité touristique s’améliorera». 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie : le chef de l'armée israélienne veut «mettre fin» aux violences de colons

Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. (AFP)
Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. (AFP)
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  • Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens
  • Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes

JERUSALEM: Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies.

"Nous sommes déterminés à mettre fin à ce phénomène et nous agirons avec fermeté jusqu'à ce que justice soit rendue", a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir lors d'une visite à des troupes en exercice dans ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, selon un communiqué militaire.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (Ocha) a annoncé avoir enregistré en Cisjordanie "264 attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en octobre, soit "le bilan mensuel le plus élevé en près de deux décennies de collecte de données".

Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens en lien avec une descente violente menée contre la localité palestinienne de Beit Lid, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie.

Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes.

Le président israélien Isaac Herzog a condamné ces exactions les qualifiant de "choquantes et inacceptables".

"L'armée ne tolérera pas de comportements criminels de la part d'une petite minorité qui ternit l'image d'une population respectueuse des lois", a déclaré le général Zamir, alors que nombre de témoignages accusent les soldats israéliens de rester passifs face à la violence de ces colons.

Ces dernières semaines, les attaques attribuées à des colons de plus en plus jeunes et violents vivant généralement dans des avant-postes (implantations illégales au regard du droit israélien et destinées à créer des faits accomplis sur le terrain) se sont multipliées en Cisjordanie, visant des Palestiniens mais aussi des militants anticolonisation israéliens ou étrangers, des journalistes et parfois aussi des soldats.

Plus de 500.000 Israéliens vivent en Cisjordanie dans des colonies régulièrement condamnées par l'ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Les violences ont explosé dans ce territoire depuis le début de la guerre de Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël. Elles n'ont pas cessé, loin de là, avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

Au moins 1.003 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

 


Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporterait une large victoire

La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue. (AFP)
La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue. (AFP)
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  • La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée
  • Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d'apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l'influent leader chiite Sadr

BAGDAD: La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue.

Le prochain gouvernement irakien, dont la formation doit donner lieu à d'intenses tractations, devra répondre aux demandes de la société pour des emplois, ainsi que de meilleurs infrastructures, services éducatifs et de santé, dans un pays miné par la corruption et la mauvaise gestion.

Il devra aussi préserver le fragile équilibre entre les deux principaux alliés de l'Irak, l'Iran et les États-Unis, alors que le Moyen-Orient traverse une période de profonds bouleversements.

La liste chiite Coalition pour la reconstruction et le développement de M. Soudani a remporté "une victoire majeure", a affirmé mercredi auprès de l'AFP un responsable proche du Premier ministre. Deux autres sources proches ont indiqué qu'elle s'était assurée environ 50 sièges au Parlement, y devenant ainsi le principal bloc.

La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée.

Alliance nécessaire 

M. Soudani s'est imposé sur la scène politique irakienne après avoir été porté au pouvoir en 2022 grâce au soutien d'une alliance regroupant des partis et factions chiites tous liés à l'Iran, le Cadre de coordination,

Les élections ouvrent la voie à la désignation d'un nouveau président, poste largement honorifique réservé à un Kurde, et d'un Premier ministre traditionnellement chiite. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement.

Une majorité absolue étant de fait impossible à obtenir pour une seule liste, M. Soudani, si sa victoire est confirmée, devra à nouveau fédérer les factions chiites pour assurer sa reconduction.

Les partis sunnites se sont présentés séparément au scrutin, marqué par une participation de plus de 55% selon la commission électorale, l'ancien président du Parlement Mohamed al-Halboussi étant donné favori.

Dans la région autonome du Kurdistan, la rivalité entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) reste vive.

L'Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression sous Saddam Hussein et depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003 qui l'a renversé.

Les électeurs étaient appelés à départager plus de 7.700 candidats, dont près d'un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans.

Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d'apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l'influent leader chiite Moqtada Sadr, qui a dénoncé une "élection bancale, dominée par les intérêts sectaires, ethniques et partisans".

Développement et équilibrisme 

M. Soudani s'est pendant la campagne engagé à poursuivre sa politique de reconstruction et de développement.

Durant ses trois années de mandat, Bagdad s'est métamorphosée en un vaste chantier, avec la construction de nouveaux tunnels et ponts à travers la capitale.

Il affirme par ailleurs que son gouvernement a préservé l'Irak des turbulences régionales au cours des deux dernières années.

L'issue de cette échéance électorale est suivie de près par l'Iran et les Etats-Unis.

L'Iran espère préserver son influence chez son voisin après avoir vu ses autres alliés régionaux (Hezbollah libanais, Hamas palestinien, Houthis yéménites) affaiblis depuis deux ans par leurs conflits avec Israël.

Téhéran a en outre perdu un allié majeur avec la chute de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024.

Et l'Irak est sous pression des Etats-Unis (qui maintiennent quelque 2.500 soldats dans le pays) pour désarmer les groupes pro-iraniens.

L'administration du président Donald Trump a nommé un envoyé spécial pour le pays, Mark Savaya, d'origine irakienne, qui a insisté sur la nécessité de voir l'Irak "libéré des ingérences étrangères malveillantes, notamment celles de l'Iran et de ses supplétifs".


Le ministre saoudien du Hajj discute des préparatifs avec des responsables de pays musulmans

Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les responsables des bureaux du Hadj et d'autres responsables de pays musulmans. (SPA)
Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les responsables des bureaux du Hadj et d'autres responsables de pays musulmans. (SPA)
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  • La réunion semestrielle à Riyad a permis de faire le point sur les préparatifs du Hajj 2026, avec la participation de ministres et muftis de plus de cent pays musulmans
  • Le ministre Al-Rabiah a appelé à une meilleure coordination et au respect des délais, soulignant que toutes les démarches — des visas aux paiements — devront désormais passer par la plateforme numérique Nusuk Masar

RIYAD : Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les chefs des bureaux du Hajj et d’autres responsables issus de pays musulmans, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La réunion a rassemblé plus d’une centaine de ministres, de grands muftis et de responsables des bureaux du Hajj venus de pays musulmans afin d’examiner les préparatifs pour la saison du Hajj 2026 et de discuter des dernières mises à jour concernant les procédures organisationnelles et opérationnelles destinées à servir les pèlerins.

L’événement s’est tenu en marge de la cinquième édition de la Conférence et Exposition du Hajj, selon la SPA.

Al-Rabiah a remercié les bureaux du Hajj pour leurs efforts et leur coopération qui ont contribué au succès de la saison du Hajj 2025.

Il a salué les bureaux ayant déjà finalisé leurs contrats et a exhorté les autres à achever leurs procédures de contractualisation avant le 4 janvier 2026, afin de garantir la préparation et d’assurer aux pèlerins des services de qualité.

Le ministre a mis en avant une série d’exigences réglementaires clés pour la période à venir, notamment :

  • Finaliser les contrats de services des camps avant le 4 janvier et les contrats d’hébergement à La Mecque et à Médine avant le 1er février ;

  • Soumettre les visas du Hajj avant le 20 mars, sans prolongation possible, et renforcer la sensibilisation pour prévenir les pèlerinages non autorisés ;

  • Lancer des campagnes d’information en coopération avec les ministères et les bureaux du Hajj afin de protéger les pèlerins contre toute exploitation ou désinformation ;

  • Exiger un « certificat d’aptitude sanitaire » signé par le chef du bureau et le responsable de la délégation médicale, comme condition préalable à la délivrance du visa, avec vérification via la plateforme électronique Masar ;

  • Effectuer tous les paiements relatifs aux sacrifices d’animaux exclusivement par le biais des bureaux officiels du Hajj et du Projet saoudien pour l’exploitation du Hady et de l’Adahi, en interdisant tout recours à des entités non autorisées ;

  • Rendre obligatoire la carte Nusuk pour accéder à la Grande Mosquée et aux lieux saints ;

  • Télécharger les données du personnel administratif, médical et médiatique à partir du 10 novembre et achever les soumissions avant le 21 décembre ;

  • Finaliser la sélection des compagnies aériennes et la réservation des créneaux de vol avant le 4 janvier ;

  • Réaliser toutes les transactions administratives et financières via la plateforme Nusuk Masar.

Al-Rabiah a déclaré que ces mesures visent à renforcer l’efficacité des services aux pèlerins et à améliorer la coordination avec les organismes nationaux et internationaux concernés, reflétant ainsi le rôle de premier plan du Royaume dans le service des pèlerins du monde entier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com