MANILLE: Six soldats et au moins un militant islamiste ont été tués dans le sud des Philippines, a annoncé lundi un porte-parole de l'armée, dans le cadre d'une opération contre des combattants soupçonnés d'une attaque contre la communauté catholique en décembre.
Les affrontements ont eu lieu dimanche dans la jungle près de la ville de Munai sur l'île de Mindanao, a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'armée philippine, le colonel Louie Dema-ala.
"Cela fait partie de l'opération contre le Dawlah Islamiyah. Malheureusement, nous avons subi des pertes", a-t-il déclaré.
Six soldats philippins ont été tués et quatre blessés, a-t-il précisé. Un militant armé a également été tué.
Le groupe Dawlah est l'une des nombreuses petites factions musulmanes armées qui ont prêté allégeance à l'État islamique, lequel a revendiqué l'attentat à la bombe perpétré le 3 décembre 2023 contre une messe catholique à Marawi, qui a tué au moins quatre personnes et en a blessé des dizaines d'autres.
L'armée a déclaré que 10 autres membres du Dawlah avaient été tués le mois dernier, dont le chef présumé des kamikazes, Khadafi Mimbesa.
En 2014, Manille a signé un pacte de paix avec le plus grand groupe rebelle du pays, le Front islamique de libération Moro, mettant ainsi fin à leur rébellion armée meurtrière. Mais il reste de petites bandes de combattants musulmans opposés à l'accord de paix, y compris des militants liés à l'Etat islamique.