Le ministre des AE du Costa Rica: «Nous sommes en faveur d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza»

Arnoldo Tinoco, ministre des Affaires étrangères du Costa Rica (Photo, AN /Huda Bashatah).
Arnoldo Tinoco, ministre des Affaires étrangères du Costa Rica (Photo, AN /Huda Bashatah).
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Publié le Jeudi 25 janvier 2024

Le ministre des AE du Costa Rica: «Nous sommes en faveur d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza»

  • Le chef de la diplomatie du pays d’Amérique centrale déclare que son gouvernement soutient la position de l'ONU sur la solution à deux États
  • En visite à Riyad, Tinoco se prononce en faveur d'un engagement accru avec l'Arabie saoudite en matière de transition écologique et d'infrastructures

RIYAD: Le Costa Rica est favorable à un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas, à la libre circulation de l'aide humanitaire à Gaza et à une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, a déclaré son ministre des Affaires étrangères.

Arnoldo Andre Tinoco a fait ces déclarations lors d'une interview accordée à Arab News mardi à Riyad, au cours de sa visite officielle en Arabie saoudite.

«Nous avons clairement indiqué que nous étions en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et de l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza», a-t-il précisé.

«Nous nous prononçons en faveur de la libération des otages et, bien sûr, de la solution à deux États – en paix et ensemble, comme cela a été résolu à maintes reprises par les Nations unies», a-t-il ajouté.

Israël a lancé sa campagne militaire à Gaza en réponse à l'attaque du Hamas du 7 octobre contre le sud d'Israël, au cours de laquelle des militants palestiniens ont tué quelque 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et pris 240 autres en otage, dont de nombreux ressortissants étrangers.

Depuis lors, l'armée israélienne a mené une campagne aérienne et terrestre féroce contre le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, tuant plus de 25 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Tinoco a souligné que le rejet du militarisme par le Costa Rica et son soutien à la diplomatie signifiaient que le pays croyait fermement en l'autorité des Nations unies et en l'importance du droit international.

Des familles palestiniennes fuient Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 janvier 2024, au milieu des bombardements israéliens, alors que la guerre de Gaza se poursuit (Photo, AFP).

«Le Costa Rica est un pays sans armée. Nous avons aboli les forces armées il y a soixante-quinze ans et, par conséquent, toute notre politique étrangère et nos efforts diplomatiques reposent sur le droit international», a-t-il indiqué.

«Par conséquent, les résolutions de l'ONU constituent une très bonne ligne directrice sur la manière dont les États doivent se comporter vis-à-vis de ce conflit.»

Tinoco était à Riyad pour rencontrer des responsables saoudiens, notamment le ministre d'État aux Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, à un moment où le Costa Rica développe ses relations diplomatiques et commerciales avec le Moyen-Orient.

Le ministre des Affaires étrangères du Costa Rica, Arnoldo Andre Tinoco, rencontre le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères, Adel al-Jubeir (Photo fournie).

Pendant plus de deux décennies, le pays d'Amérique centrale a eu peu d'échanges avec le monde arabe en raison de la décision de l'ancien président Luis Alberto Monge de transférer l'ambassade du pays en Israël de Tel Aviv à Jérusalem en 1982.

En 2006, l'ambassade est retournée à Tel Aviv, favorisant la reprise des relations avec les pays du Moyen-Orient, notamment l'Arabie saoudite.

«Au cours de notre administration – nous avons pris le pouvoir en mai 2022 – les relations se sont développées et ont été renforcées par des visites constantes de vos ministres et des visites constantes de ma personne et bientôt d'autres ministres à Riyad afin d'améliorer les relations et de trouver des moyens concrets de coopérer les uns avec les autres dans les différents domaines», a expliqué Tinoco.

«J'ai rencontré, bien sûr, le ministre des Affaires étrangères. Je me suis également entretenu avec le ministre de l'Investissement, le ministre de l'Agriculture, le ministre du Commerce et bien d'autres autorités, ce qui nous permet d'avoir une vue d'ensemble de ce qui se passe ici en Arabie saoudite.»

Le ministre des Affaires étrangères du Costa Rica, Arnoldo Andre Tinoco, s'est entretenu avec la rédactrice en chef adjointe d'Arab News, Noor Nugali, après avoir rencontré des responsables saoudiens (Photo, AN / Huda Bashatah).

Interrogé sur la Vision 2030, le plan de réforme sociale et de diversification économique de l’Arabie saoudite lancé en 2016 pour affranchir l'Arabie saoudite de sa dépendance au pétrole et se développer dans de nouveaux secteurs, Tinoco a signalé que le rythme des progrès est vraiment louable.

«C'est très impressionnant. Ce qui m'a été expliqué il y a un an et ce que nous voyons aujourd'hui un an plus tard, les efforts, la rigueur, l'investissement, la passion avec laquelle le gouvernement saoudien et son peuple cherchent un changement, fascine tout le monde», a-t-il indiqué.

«On voit de nouvelles choses partout. Vous voyez de nouvelles idées partout. Vous voyez le progrès. Vous voyez la croissance du nombre de touristes qui visitent le pays et vous voyez les progrès réalisés chaque jour», a-t-il ajouté.

«Je sais que c'est un pays très jeune. Je sais que plus de 70% de la population a moins de 35 ans et que cela aide, évidemment, une société à changer et à progresser beaucoup plus rapidement que d'autres.»

Le Costa Rica exporte principalement des produits agricoles tels que des bananes et du café vers l'Arabie saoudite, ainsi que des équipements médicaux. En développant les relations avec les économies du Golfe, Tinoco espère que le commerce bilatéral pourra se développer et se diversifier.

Une plantation de café bordée de bananes sur les pentes fertiles du volcan Poas, dans les hautes terres centrales du Costa Rica (Photo, Shutterstock).

«Nous avons ouvert nos relations entre le milieu des années 2010 et 2015 et avons commencé à explorer de nouvelles voies vers le Moyen-Orient. Aujourd'hui, nous avons des ambassades officielles présentes dans plusieurs pays, notamment aux Émirats arabes unis, ainsi qu'en Arabie saoudite et au Qatar, qui sont les premiers pays où nous nous établissons dans la région», a-t-il déclaré.

«Nous sommes si différents, mais nous sommes complémentaires. Comme vous le savez, nous sommes un pays tropical où l'eau coule sous forme de pluie et de rivières, tandis que vous êtes beaucoup plus secs, de sorte que nos produits sont demandés sur les marchés. Et nous pouvons, bien sûr, acheter vos produits saoudiens.»

Le Costa Rica est particulièrement désireux d'attirer les investissements saoudiens dans ses grands projets d'infrastructure. Au cours de sa visite, Tinoco a rencontré des représentants des fonds d'investissement saoudien pour discuter de plusieurs de ces opportunités.

«Nous sommes encore un pays à revenu moyen, qui a encore besoin d'infrastructures, et il existe donc des opportunités pour les institutions financières d'Arabie saoudite de placer leurs ressources dans des projets d'infrastructures solides et de qualité», a-t-il estimé.

«Nous avons notamment des routes, des ports et des aéroports à construire. Nous avons de nombreuses opportunités auxquelles les fonds saoudiens pourraient éventuellement s'intéresser», a mentionné Tinoco.

L'un des domaines de coopération que les deux pays semblent vouloir explorer est la transition verte, en s'appuyant sur l'expertise du Costa Rica en matière d'énergie propre. Environ 99% de l'énergie du pays provient de sources renouvelables, notamment l'hydroélectricité et la géothermie.

Une vue de la centrale géothermique de Las Pailas à Guanacaste, au Costa Rica (Photo, Shutterstock).

«Nous avons proposé l'échange de bonnes pratiques, ce qui est un bon moyen de coopérer entre les pays», a-t-il éclairci.

«Nous avons été bénis par Dieu en ayant ces rivières dans les montagnes, ce qui nous a permis de développer des centrales hydroélectriques pour produire de l'électricité de manière renouvelable, ainsi que des centrales géothermiques qui tirent parti de la chaleur générée par les volcans pour produire de l'électricité à partir de l'eau chauffée qu'ils génèrent.

«Nous avons proposé, bien sûr, de partager cette technologie avec les Saoudiens qui s'y intéressent», a-t-il dévoilé.

Le Costa Rica est également réputé pour ses efforts de protection de l'environnement et son industrie de l'écotourisme. Sa campagne de reforestation, en particulier, a connu un énorme succès, renforçant la riche biodiversité de la région et contribuant à éliminer le carbone de l'atmosphère.

Une belle vue aérienne de la rivière Bananito dans la forêt tropicale de la région de Talamanca, au Costa Rica (Photo, Shutterstock).

«En ce qui concerne la durabilité, nous avons inversé le taux de déforestation du pays qui, dans les années 1970 et 1980, couvrait environ 30% de la surface, contre 60% aujourd'hui. Nous avons donc doublé la couverture forestière au cours des quarante dernières années, ce qui est remarquable», a affirmé Tinoco.

«Cela a été fait en donnant une valeur aux arbres, en donnant une valeur à la forêt, en reconnaissant également la valeur des forêts dans les mains de particuliers. Cette politique a été couronnée de succès et nous pouvons, bien entendu, la partager avec l'Arabie saoudite», a-t-il reconnu.

L'Initiative verte saoudienne et l'Initiative verte du Moyen-Orient, lancées par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, en 2021, se sont fixé pour objectif de planter environ 10 milliards d'arbres dans le Royaume et 50 milliards dans l'ensemble du Moyen-Orient.

L'écologisation de cette région essentiellement désertique sera une entreprise de grande envergure, qui fera appel à de nouvelles technologies de gestion de l'eau et à l'expertise environnementale la plus récente, mais Tinoco est persuadé que les initiatives seront couronnées de succès.

«Certes, cela nécessite une technologie de pointe à cause du manque d'eau», a-t-il expliqué. «Toute plante en croissance a besoin de beaucoup d'eau et d'engrais. Si la technologie arrive à maturité, ce serait bien sûr une révolution de voir ces zones sablonneuses transformées en zones très vertes. Nous sommes impatients de voir cela se produire.»

Dans le cadre de l'initiative verte saoudienne, l’Arabie saoudite a pour objectif de planter 10 milliards d'arbres (Photo fournie).

La réponse à la crise climatique est une préoccupation majeure pour le Costa Rica, qui est bordé par les Caraïbes à l'est et le Pacifique à l'ouest. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a prévu que le niveau de la mer pourrait augmenter de plus d'un mètre au Costa Rica d'ici 2100.

Cependant, Tinoco estime que les petits pays, en particulier les États de faible altitude et vulnérables au climat dans les Amériques, ne reçoivent pas l'aide financière du monde industrialisé dont elles ont besoin pour s'adapter.

«Le dilemme avec le changement climatique n'est plus tant de contenir le changement climatique que de prendre des mesures d'adaptation, car le changement climatique est là et il affecte de nombreux pays, principalement les petites îles du Pacifique qui disparaîtront avec l'élévation du niveau de la mer, et nos régions et l'Amérique centrale seront également touchées», a-t-il indiqué.

«Néanmoins, le financement international ne s'adresse pas toujours aux pays qui en ont besoin pour mettre en œuvre, dans les délais, des mesures d'adaptation», a-t-il estimé.

«Bien entendu, nous sommes préoccupés par le fait que les principaux pollueurs de la planète, à savoir les pays industrialisés, les États-Unis, la Chine, l'Inde et d'autres pays développés, ne mettent pas en œuvre rapidement les mesures nécessaires pour limiter les émissions, de sorte que les mesures prises par les petits pays n'ont que très peu d'effet.»

L'Amérique latine n'a pas été épargnée par les turbulences économiques de ces dernières années, ni par la montée mondiale des leaders populistes de gauche et de droite. Dans plusieurs de ces pays, le trafic de drogue et la faiblesse institutionnelle ont également conduit à une explosion du crime organisé.

Du point de vue du Costa Rica, pays relativement prospère et stable, Tinoco a déclaré que son gouvernement continuerait à s'engager avec ces pays, quelles que soient leurs tendances politiques, tant qu'ils continueraient à respecter les normes internationales.

«Nous respectons, bien sûr, chaque État et nous respectons la forme sous laquelle les citoyens de chaque État décident de s'organiser en gouvernement et en société», a-t-il insisté.

Les tendances politiques de la région pourraient toutefois bientôt changer, plusieurs élections générales étant prévues cette année dans les Amériques – aux États-Unis, au Mexique, au Salvador, en République dominicaine, au Panama et en Uruguay.

Évoquant le thème de l'adhésion au droit international, Tinoco a soutenu que le Costa Rica suivrait de près l'évolution de la situation dans la région afin de garantir le respect des droits de l'homme et des principes démocratiques.

«Ce que nous disons dans notre région, c'est que nous respectons les autres mais, bien sûr, que nous veillons à la protection des civils, à la protection des droits de l'homme de chacun», a-t-il souligné.

La majorité doit gouverner, mais les minorités doivent également être protégées», a conclu Tinoco.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L’ambassade de l’Union européenne célèbre la Journée nationale de la fondation de l’Arabie saoudite à Diriyah

Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite (Photo loai Elkelawy)
Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite (Photo loai Elkelawy)
Membres de la délégation de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Membres de la délégation de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
petite fille saoudienne portant une tenue traditionnelle (Photo Loai Elkilawy)
petite fille saoudienne portant une tenue traditionnelle (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Siège de Bonjour Saudi à Diriyah (Photo Loai Elkilawy)
Siège de Bonjour Saudi à Diriyah (Photo Loai Elkilawy)
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  • L'ambassadeur Farnaud a déclaré : « L'Union européenne est fière d'accueillir la célébration de l'importante fête nationale du royaume, qui nous rappelle à tous l'amitié durable et ancienne entre nos deux nations. »
  • Je pense que c'est une façon un peu moins officielle, mais plus engageante de célébrer cet événement. » a conclu l’ambassadeur Christophe Farnaud.

RIYAD : À l'occasion de la célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite, Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite, a souligné la longue et profonde relation entre l'Union européenne et le royaume d'Arabie saoudite. Cet événement a rassemblé les membres de la délégation de l'UE et des journalistes pour réfléchir aux liens solides qui ont façonné le partenariat entre l'UE et l'Arabie saoudite au fil des ans. 

Ce 22 février, nous rendons hommage à la vision, au leadership et à la résilience qui ont fait de l'Arabie saoudite une nation prospère et influente. L'ambassadeur Farnaud a déclaré : « L'Union européenne est fière d'accueillir la célébration de l'importante fête nationale du royaume, qui nous rappelle à tous l'amitié durable et ancienne entre nos deux nations. »

Les relations entre l'Union européenne et l'Arabie saoudite reposent sur des valeurs communes, un engagement en faveur de la paix, de la stabilité et du respect mutuel, en particulier dans les domaines de la culture, du commerce, de la technologie et de la durabilité environnementale. En coopérant sur des questions régionales et mondiales, les deux parties œuvrent à renforcer leurs liens qui ne font que mûrir et évoluer.

L'ambassadeur Farnaud a souligné l'importance de poursuivre dans cet esprit chaleureux et collaboratif, en particulier face aux défis mondiaux. Il a déclaré : « Alors que nous évoluons dans un monde de plus en plus complexe, il est plus important que jamais de célébrer et de renforcer ce partenariat, et de consolider notre engagement commun en faveur du progrès, de la sécurité et de la prospérité. Notre amitié et notre vision commune constitueront une base solide pour relever les défis et saisir toutes les opportunités de l'avenir. »

L'événement célébrant la fondation de l'Arabie saoudite a été un moment marquant, illustrant ainsi la solidité des relations entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne. L'ambassadeur de l'Union européenne a souligné l'importance de cette amitié historique, mettant en avant les valeurs communes aux deux régions : la paix, la stabilité et le respect mutuel.

Christophe Farnaud a confié à Arab News : « Nous avons fait le choix de nous associer à la célébration de la fondation du Royaume d'Arabie saoudite, qui est l'une des dates importantes pour l'identité du pays. C'est le moment idéal pour unir nos efforts. Je crois que c'est aussi l'une des raisons d'être de cette journée, qui est bien sûr une journée du peuple saoudien, mais aussi une journée de réunion nationale.

Je pense que pour les ambassades et pour nous qui sommes ici, aujourd'hui c'est un moyen de nous associer justement à cette célébration en nous rapprochant du patrimoine saoudien, qui est en fait un patrimoine très important. Nous nous trouvons dans l'une de ces vieilles maisons de Diriyah, un lieu historique par définition, où est née la dynastie saoudienne. »

« C'est aussi aujourd'hui un lieu emblématique de l'un des grands projets du pays, et un lieu où subsistent des témoignages de ce patrimoine ancien qui me tient particulièrement à cœur. Dans ce cadre, j'ai pu réunir mon équipe et mes invités pour faire quelque chose ensemble, dans le but de célébrer cet événement et de nous associer à l'héritage saoudien. Nous sommes présents dans ce lieu pour toucher du doigt, au sens propre, ce patrimoine local. Je pense que c'est une façon un peu moins officielle, mais plus engageante de célébrer cet événement. » a conclu l’ambassadeur Christophe Farnaud.

La célébration, qui s'est tenue au siège de Bonjour Saudi à Diriyah, a permis aux invités de découvrir la gastronomie locale et de participer à des ateliers enrichissants. Ils ont également offert un fascinant aperçu des portes Najdi, révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien. Cette initiative a non seulement renforcé les liens entre les nations, mais elle a aussi mis en valeur la richesse et la diversité de la culture saoudienne, attirant les touristes locaux et internationaux.

Bonjour Saudi C'est sa rencontre avec la culture profonde et l'hospitalité saoudienne qui a incité Cecilia à créer Bonjour Saudi en 2024. Son projet a pris forme grâce à un partenariat avec Mansour Alsanooni, un entrepreneur saoudien visionnaire. 

En rendant hommage à la vision et au leadership de l'Arabie saoudite, cet événement du 22 février a démontré combien la coopération entre l'Europe et le Royaume est essentielle pour la prospérité future.


Riyad: un sommet arabe pour répondre au projet de Trump sur Gaza

Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
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  • La réunion a porté sur les efforts conjoints en faveur de la cause palestinienne et sur l'évolution de la situation à Gaza

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a accueilli vendredi à Riyad une réunion de dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte.

La réunion a porté sur les efforts conjoints pour soutenir la cause palestinienne et les développements à Gaza, ainsi que sur d'autres questions régionales et internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, l'émir du Koweït, Cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et le prince héritier et premier ministre de Bahreïn, Salman bin Hamad Al-Khalifa, ont assisté à la réunion.

Les dirigeants se sont félicités de la tenue du sommet arabe d'urgence au Caire le 4 mars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu dit que le Hamas a rendu à Israël le corps d'une femme de Gaza à la place de Shiri Bibas

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
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  • Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée
  • Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi que le Hamas avait remis la veille le corps d'une "femme de Gaza" à la place de celui de l'otage israélienne Shiri Bibas, en violation de l'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

"Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.

"Nous agirons avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -- les vivants et les morts -- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix fort pour cette violation cruelle et perverse de l'accord", a déclaré M. Netanyahu dans une déclaration vidéo, en fustigeant le mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée.

Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens, citant les conclusions de l'institut médico-légal.

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme.

M. Netanyahu a déclaré vendredi matin que le corps "d'une femme de Gaza" avait été placé dans un cercueil à la place de celui de Shiri Bibas.

"La cruauté des monstres du Hamas est sans limites. Ils ont non seulement enlevé le père, Yarden Bibas, la jeune mère, Shiri, et leurs deux petits enfants. Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ils ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil."

La famille Bibas a été enlevée lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les images, filmées et diffusées par les commandos du Hamas lors de l'enlèvement de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses fils Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de huit mois et demi, devant leur maison à la lisière de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde.

Ils sont devenus le visage des otages, le symbole de l'effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.

Yarden Bibas, le père d'Ariel et Kfir, et l'époux de Shiri, a été libéré le 1er février lors d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.