LONDRES: Le dollar patientait jeudi avant l'inflation américaine, qui pourrait renforcer les attentes du marché de prochaines réductions de taux de la Réserve fédérale (Fed), tandis que le bitcoin grimpait quelque peu après une décision du régulateur américain des marchés attendue par le secteur.
Vers 10H45 GMT (11H45 à Paris), le billet vert restait stable face à la devise britannique, à 1,2742 dollar pour une livre, et reculait légèrement face à la monnaie unique européenne, qui prenait 0,07% à 1,0964 dollar.
L'indice des prix à la consommation (CPI) pour décembre, mesure de l'inflation américaine, est attendu plus tard dans la séance.
En novembre, il s'était élevé à 3,1%. Un consensus d'analystes s'attend à un chiffre globalement stagnant pour le dernier mois de l'année 2023.
"Des données conformes, ou idéalement plus faibles que prévu", pourraient renforcer la position des membres de la Fed en faveur de modérer ses taux d'intérêt, estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
"Les marchés restent confiants dans le fait que la Fed est sur le point de changer de cap prochainement", et tablent sur une réduction d'ici mars, notent pour leur part les analystes de la Deutsche Bank.
Cependant, les responsables de l'institution monétaire se montrent majoritairement prudents dans leurs commentaires.
Mercredi, le président de la Réserve fédérale (Fed) de New York, John Williams, a ainsi déclaré "qu'il ne sera approprié de réduire le degré de restriction que lorsque nous serons convaincus que l'inflation évolue vers 2% de manière durable".
Côté cryptomonnaies, le gendarme des marchés américains, la SEC, a approuvé mercredi la cotation d'un nouveau produit d'investissement en bitcoins.
Jeudi, le bitcoin grapillait 0,37% à 46.752 dollars, sans que la décision suscite toutefois la ruée attendue par les investisseurs.
Ce nouveau placement, un fonds indiciel (ETF) en bitcoins qui suivra directement le prix de l'actif numérique, permettra en effet à un plus large public de bénéficier des évolutions de prix de cryptomonnaie sans avoir à en détenir directement.
Mercredi, la SEC a donné son autorisation à 11 sociétés différentes de lancer leur propre produit, parmi lesquelles des grandes maisons de Wall Street comme Fidelity et BlackRock, selon le document publié sur le site du régulateur.