CASABLANCA: Mercredi soir, le Paris Saint-Germain (PSG) se préparait à affronter Toulouse lors du Trophée des Champions, mais la présence d'Achraf Hakimi et Kang-In Lee a semé la discorde.
En effet le PSG a dû négocier en coulisses avec la Corée du Sud et le Maroc pour que ces deux joueurs puissent jouer, alors qu'ils étaient initialement appelés pour représenter leurs pays dans d'autres compétitions, notamment la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) pour Hakimi.
Cette décision n'a pas manqué de provoquer des tensions, notamment avec des clubs espagnols comme le FC Séville, le Real Bétis et Valence, qui n'ont pas eu la même autorisation pour leurs joueurs internationaux.
Selon le quotidien espagnol AS, cette différence de traitement crée de l'amertume chez les clubs ibériques. La position moins conciliante du sélectionneur marocain, Walid Regragui, envers la Liga a également ajouté à la frustration en Espagne.
Les clubs espagnols ont dans ce sens exprimé ouvertement leur mécontentement, soulignant une inégalité dans le traitement des équipes.
Pour eux, cette apparente faveur accordée au Paris Saint-Germain crée une iniquité difficile à digérer. La décision de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) apparemment en collaboration avec le PSG, est perçue comme un «passe-droit» qui questionne l’équité des règles du jeu.