L'exposition Mataya met en avant l'importance du chameau au sein du patrimoine saoudien

Autrefois, les Arabes disaient que «les chameaux sont les navires de la terre, leurs peaux sont  comme des sacs, leur viande est nourrissante, leurs excréments servent de combustible, et leur  valeur est comparable à celle de l'or» (Photo AN d'Abdelrahmane ben Chalhoub)
Autrefois, les Arabes disaient que «les chameaux sont les navires de la terre, leurs peaux sont comme des sacs, leur viande est nourrissante, leurs excréments servent de combustible, et leur valeur est comparable à celle de l'or» (Photo AN d'Abdelrahmane ben Chalhoub)
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Publié le Mardi 02 janvier 2024

L'exposition Mataya met en avant l'importance du chameau au sein du patrimoine saoudien

  • L'exposition Mataya, organisée par le Saudi Camel Club, a ouvert ses portes le 1er décembre et durera quarante-cinq jours
  • Les chameaux sont le meilleur moyen de transport car ils peuvent supporter les intempéries, les longs voyages, l’insuffisance d'eau, les reliefs difficiles et les lourdes charges

RIYAD: L'exposition Mataya emmène les visiteurs dans un voyage montrant l'importance du chameau en Arabie saoudite et dans le monde arabe.
L'exposition, qui fait partie du huitième festival du chameau du roi Abdelaziz, organisé par le Saudi Camel Club, a ouvert ses portes le 1er décembre et durera quarante-cinq jours.
Le directeur de l'exposition, Salmane al-Ajmi, explique à Arab News que «l'exposition s'appelle Mataya parce que, contrairement aux chevaux, les chameaux sont des créatures très robustes et majestueuses qui peuvent porter du poids et résister à la fatigue plus que tout autre animal de la région».

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(Photo AN d'Abdelrahmane ben Shalhoub)

Il existe environ 17 millions de chameaux dans le monde arabe, dont 7,1 millions en Somalie et 4,8 millions au Soudan.
Sur les 1,6 million de chameaux que compte l'Arabie saoudite, 322 579 se trouvent dans la région de Riyad, 256 079 dans la région de l’Est, 200 241 à La Mecque, 144 486 à Qassim et 131 606 à Asir.
Autrefois, les Arabes disaient que «les chameaux sont les navires de la terre, leurs peaux sont comme des sacs, leur viande est nourrissante, leurs excréments servent de combustible et leur valeur est comparable à celle de l’or», affirme Salmane al-Ajmi.

 

EN BREF

• L'événement se déroule jusqu'à la mi-janvier.

• Il existe en Arabie saoudite environ 1,6 million de chameaux.

Pour Salmane al-Ajmi, les chameaux sont préférables à tous les autres animaux, car ils fournissent du lait et de la viande, et peuvent transporter aussi bien de lourdes charges que des personnes.
Les chameaux jouent un rôle vital dans l’économie arabe, servant de moyen d’échange de marchandises, de cadeaux aux dirigeants, de dot pour les mariées, d’indemnités pour les familles des victimes de meurtres, de récompenses pour les réalisations et les héros, et de salaires pour les ouvriers et les serviteurs.
«Ces créatures majestueuses étaient employées dans diverses professions, notamment pour puiser de l'eau des puits, presser des graines de sésame pour en extraire l'huile et transporter des marchandises. Ceux qui en avaient la charge recherchaient des personnes qualifiées pour leurs soins», explique Al-Ajmi

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(Photo AN d'Abdelrahmane ben Shalhoub)

Les chameaux sont le meilleur moyen de transport, car ils supportent mieux que tout autre animal les intempéries, les longs voyages, l’insuffisance d’eau, les reliefs difficiles et les lourdes charges.
Leur viande est un mets très apprécié des Arabes, et leur lait est un substitut naturel au lait maternel, car il contient moins de matières grasses, et des taux de vitamine C plus élevés que le lait d’autres animaux.
Le lait de chamelle, connu pour ses propriétés anticoagulantes naturelles, aide à évacuer les agents pathogènes du corps, protège contre les bactéries et contribue au traitement de maladies.
Les Arabes utilisent également le poil de chameau pour confectionner des vêtements et des tentes.

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(Photo AN d'Abdelrahmane ben Shalhoub)

 Autrefois, les chameaux, qui étaient utilisés pour transporter les chefs militaires et leurs armées, étaient une cause de conflits entre tribus. Ils étaient parfois payés comme rançon pour les prisonniers ou en échange de protection.

Dans le passé, les Arabes avaient pour priorité d’apprendre à leurs enfants à monter et à dresser les chameaux. Les os de chameaux étaient même utilisés à des fins éducatives dans l’écriture, comme en témoignent les découvertes archéologiques montrant des versets du Saint Coran écrits sur des os d’épaules de chameaux.
Le chameau mâle est connu sous le nom de «jamal» et la femelle de «naagah».

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(Photo AN d'Abdelrahmane ben Shalhoub)

La pratique consistant à donner un nom aux chameaux, qui reflète le lien étroit qu’entretiennent les Arabes avec ces animaux, est similaire à la manière dont ils nomment leurs enfants. Les chameaux reçoivent des noms correspondant à leurs caractéristiques spécifiques, à leur apparence et à leurs fonctions.
«Les chameaux possèdent de nombreuses qualités esthétiques qui les distinguent, et leurs prix varient en fonction de ces qualités. Différents types de chameaux ont des caractéristiques esthétiques particulières», indique Al-Ajmi.
Une grosse tête et des lèvres plus longues rehaussent la beauté, et un nez surélevé ajoute à l'attrait général. «Plus le cou est long, plus sa cambrure est haute et plus la gorge est large, et plus le chameau est beau», précise Al-Ajmi.
L'exposition présente également certains des ornements et accessoires nécessaires pour monter à dos de chameau. Ce qu’on appelle «Al-Hawdaj» est une structure décorée placée sur le dos du chameau pour que les femmes puissent le monter. Elle dispose de quatre supports et de fermetures en tissu. L’exposition présente aussi des selles spéciales pour les guerrier sengagés dans la bataille à dos de chameau («Al-Haniy») et des outils de bois attachés au dos du chameau pour transporter et bien fixer les charges («Al Masaamah»).
Créée en 2018, Saudi Camel Sports gère et régit tous les événements de courses de chameaux dans le Royaume.
Un décret royal a été publié en 2017 pour créer le Camel Club, sous l’égide du prince héritier Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz. Il est axé sur tous les aspects scientifiques et opérationnels liés aux chameaux, et vise à encourager et à développer le secteur du chameau, et en favorisant les opportunités d'investissement.
L'International Camel Organisation, qui a été créée en 2019, a son siège à Riyad.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com