Mission économique de la Francophonie à Beyrouth: Faut-il investir au Liban?

Pour certains, investir au Liban représente un risque, tandis que pour d’autres, c’est une aubaine (Photo Tanguy Gadin).
Pour certains, investir au Liban représente un risque, tandis que pour d’autres, c’est une aubaine (Photo Tanguy Gadin).
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Publié le Mardi 10 octobre 2023

Mission économique de la Francophonie à Beyrouth: Faut-il investir au Liban?

  • Malgré la crise sans précédent que traverse le pays, les participants sont convaincus que le Liban demeure une terre d'opportunités
  • Plus de 80 entreprises et acteurs économiques internationaux participent à cet événement, auxquels s'ajoutent 150 entreprises libanaises

BEYROUTH: Pour certains, investir au Liban représente un risque, tandis que pour d’autres, c’est une aubaine.

Le Liban, est-il réellement une terre d’opportunités? Faut-il aujourd’hui y investir? Et si oui, comment procéder et quelles sont les limites à considérer? Tant de questions auxquelles ont tenté de répondre les intervenants du panel «Investir au Liban», qui s'est tenu ce lundi à Beyrouth dans le cadre de la Mission économique et commerciale de la Francophonie, prévue jusqu'au 11 octobre.

Lors de cette conférence, modérée par l'économiste Maurice Matta, deux intervenants ont pris la parole: Lina Fakhoury, directrice de l'information et de la promotion à l'Autorité de développement des investissements au Liban, et maître Moussa Khoury, avocat libanais. Des témoignages éclairants ont également été partagés par d'autres participants, en l’occurrence M. Hady Nassif, directeur général pour la Méditerranée orientale et le Moyen-Orient chez Saint-Gobain, et M. Maxence Dault, président de la CCI France-Liban et directeur général de l’École supérieure des affaires (ESA), ainsi que Mme Christina Chehadé, directrice générale d'Endeavor Liban.

Investir au Liban en période de crise

Malgré la crise sans précédent que traverse le pays, les participants sont convaincus que le Liban demeure une terre d'opportunités. Cependant, l'absence de réformes économiques et financières exigées par le Fonds monétaire international (FMI) limite la reprise économique. Le taux d'inflation reste l'un des plus élevés au monde, à 165%, et le PIB libanais est en contraction. Les réserves de devises de la banque centrale ont diminué, compromettant la capacité du pays à importer des biens essentiels, notamment les médicaments et certains produits alimentaires.

Selon le FMI, en dépit d’une contraction brutale de près de 40% depuis le début de la crise en 2019, l'activité économique semble s'être légèrement stabilisée en 2022 grâce à une reprise partielle du tourisme. Cependant, certains indicateurs, tels que le niveau d'importation et l'indice PMI, suggèrent une reprise limitée de l'économie réelle, qui s’appuie désormais principalement sur la diaspora et l’économie informelle. Malgré ces défis, les participants à la conférence voient une lueur d'espoir dans ce contexte difficile.

«Le Liban, grâce à son riche passé historique et à sa position géographique stratégique, offre des opportunités aux investisseurs visionnaires», assure Maurice Matta. Il souligne également que «le Liban est reconnu pour son capital humain, avec un taux d'alphabétisation d'environ 93%, et une diaspora solidement établie dans les centres technologiques mondiaux». Selon M. Matta, «le pays est prêt pour une révolution technologique, en particulier dans le domaine des fintech, avec une croissance remarquable des start-ups». En effet, entre 2015 et 2020, le nombre de start-ups technologiques a augmenté de près de 150%, témoignant de l'adaptabilité remarquable du paysage entrepreneurial libanais.

Selon Lina Fakhoury, directrice de l’information et de la promotion à l’Autorité de développement des investissements au Liban, «les exportations libanaises ont augmenté ces dernières années, en dépit de la crise financière que connaît le Liban à cause de la dévaluation de la livre libanaise, ce qui a permis aux producteurs d'accroître leur production et leurs revenus».

Mme Fakhoury souligne que «chaque crise présente des opportunités. Les investisseurs doivent comprendre qu'ils peuvent tirer parti de la dépréciation de la livre libanaise en produisant et exportant davantage. Cela ouvre la porte à des bénéfices accrus dans ce contexte économique.» Elle estime par ailleurs que le Liban joue le rôle de tremplin régional, offrant un accès à 250 millions de consommateurs grâce à 54 accords signés avec les pays voisins. De plus, il bénéficie d'accords commerciaux ratifiés tels que l'EFTA et le GAFTA, exemptant les exportations libanaises de taxes, ce qui renforce son attractivité pour les investisseurs.

Plus de 80 entreprises et acteurs économiques internationaux participent à cet événement, auxquels s'ajoutent 150 entreprises libanaises (Photo fournie).

Le Liban, un paradis fiscal?

Selon maître Moussa Khoury, «avec un taux d'impôt sur les sociétés de 17% et un impôt libératoire de 10% sur la distribution de dividendes, le Liban figure parmi les pays qui taxent le moins les entreprises». Interrogé par Arab News en français sur d'éventuels obstacles juridiques à l'investissement au Liban, M. Khoury répond qu'il n'y a pas de frein légal à l'investissement dans le pays. Cependant, il admet que la situation globale dans le pays rend ces investissements complexes. Il précise: «Cela prend du temps, il faut en effet fournir plus d'efforts pour créer une entreprise aujourd'hui au Liban, mais rien au niveau juridique n'empêche un investissement. La fiscalité est légère. Les opportunités au Liban sont assez nombreuses.»

«Je constate l'incroyable agilité et la capacité d’adaptation des entreprises libanaises, ainsi que la vivacité de l’économie et des entrepreneurs. Malgré la crise, ils parviennent non seulement à survivre mais aussi à générer des richesses sans se laisser entraîner dans des considérations politiques.» Pour Maxence Duault, bien que le Liban traverse une crise majeure, les réformes ne sont pas irréalisables. Il voit donc un immense potentiel, tant pour établir des liens avec les entreprises libanaises aujourd'hui que pour accompagner la reconstruction du pays.

L’OIF aux côtés du Liban

C’est justement dans l’objectif de promouvoir les partenariats économiques et de renforcer les échanges commerciaux, que la mission économique dirigée par Caroline St Hilaire, administratrice de l'OIF, se tient actuellement à Beyrouth. Plus de 80 entreprises et acteurs économiques internationaux participent à cet événement, auxquels s'ajoutent 150 entreprises libanaises, dont des PME et des institutions opérant dans les secteurs ciblés par la mission, tels que l'agro-industrie, les biens et services numériques, les énergies durables, ainsi que la pharmaceutique, la cosmétique et le tourisme durable.

«Cette mission est importante pour plusieurs raisons, car la francophonie est aussi économique. C'est précisément pour cette raison que nous avons souhaité l'organiser ici, au Liban. Nous souhaitons montrer aux entreprises locales qu’elles peuvent faire des affaires en français avec d’autres entreprises de l’espace francophone. C'est également un moyen pour l'OIF de témoigner de son soutien envers le Liban, qui traverse actuellement une situation économique particulièrement difficile», affirme Mme St Hilaire, la numéro 2 de l’OIF.

L'OIF a récemment ouvert un bureau à Beyrouth. Pour Mme St Hilaire, cette initiative témoigne de «l'importance qu’occupe Liban au sein du Moyen-Orient». Elle affirme également que les autorités libanaises qu'elle a rencontrées ont exprimé leur volonté de sortir de cette situation difficile. Mme St Hilaire est persuadée que «c'est certainement avec le milieu des affaires que l'on peut contribuer à améliorer le sort des Libanais». Elle rappelle enfin que «le Liban a toujours joué un rôle très positif pour la francophonie».

Quel est donc le secret de la résilience de l'écosystème économique au Liban? Lors des discussions pendant le panel, le président de la CCI France-Liban répond que c’est d’abord le talent, affûté par l’expérience. «Tristement, les Libanais sont habitués à surmonter les épreuves. La France pourrait d’ailleurs prendre exemple sur le Liban dans cette résilience», affirme-t-il.


Le Royaume lance des forfaits Hajj pour les pèlerins nationaux via l'application Nusuk

Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
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  • Priorité donnée aux musulmans qui entreprennent le Hajj pour la première fois.
  • Seules les personnes ayant reçu le vaccin obligatoire contre la méningite peuvent réserver des forfaits.

RIYAD : le ministère du Hadj et de l'Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année à l'intention des citoyens et des résidents du Royaume. Ceux-ci peuvent désormais être réservés via l'application Nusuk et son portail électronique dédié.

Conformément à l'engagement de l'Arabie saoudite d'élargir l'accès au pèlerinage annuel, le ministère a lancé des forfaits Hajj avec une réservation prioritaire pour les pèlerins qui viennent pour la première fois, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Selon le ministère, les pèlerins doivent avoir effectué la vaccination obligatoire contre la méningite pour accéder aux forfaits, les rendez-vous étant disponibles via l'application Sehhaty.

La plateforme Nusuk offre une expérience conviviale, permettant aux pèlerins de parcourir et de réserver des forfaits avec diverses options de paiement.

L'application Nusuk permet également aux pèlerins d'acheter des articles essentiels pour le Hajj, notamment des vêtements d'ihram et des articles de première nécessité, ainsi que de réserver des billets d'avion dans le cadre de leurs forfaits, ce qui simplifie l'ensemble du voyage de pèlerinage.

Arif Anwar, un habitant d'Alkhobar, s'est félicité de cette annonce auprès d'Arab News : « C'est une excellente nouvelle, je l'attendais. Je vais maintenant faire la réservation via Nusuk pour moi et ma famille, et (nous sommes) impatients d'y être, car la priorité sera donnée aux personnes qui n'ont jamais effectué ce pèlerinage unique, afin de permettre à davantage de musulmans d'accomplir l'un des cinq piliers de l'islam dans un environnement spirituellement inclusif et accessible. »

Abdulrahman Qahtani, originaire de Jeddah, a déclaré : « C'était attendu. Je souhaite accomplir le Hajj cette année, et en remplissant les conditions mentionnées par le ministère, je vais maintenant faire une demande via Nusuk pour accomplir l'un des cinq piliers clés de l'Islam. »

Wissam Dekmak, un Libanais résidant à Riyad, a déclaré : « C'est une bonne nouvelle pour tous les résidents d'entendre cette annonce, qui nous permet de planifier et de réserver le Hajj longtemps à l'avance. Nous pouvons désormais facilement réserver des forfaits via l'application et le portail Nusuk. C'est une initiative étonnante qui simplifie le processus et donne la priorité à ceux qui n'ont pas encore fait l'expérience du Hajj. »

Les forfaits sont accessibles via le portail électronique à masar.nusuk.sa/individuals/local-pilgrims.

« Nous offrons aux pèlerins une variété de forfaits Hajj fournis par des fournisseurs de services autorisés, garantissant une expérience Hajj sans faille », selon le portail Nusuk.

Le forfait Hajj commence à SR8 092 ($2 157) pour le camp Al-Diyafah à Mina avec hébergement partagé. Le deuxième forfait est proposé à SR10 366 pour un camp amélioré offrant des services de haute qualité.

Le troisième forfait coûte SR13 150 pour les six tours de Mina, situées près du pont de Jamarat. Le quatrième forfait, Kidana Al-Wadi Towers, est évalué à SR12 537, offrant un hébergement luxueux dans des tours modernes avec des installations et des repas de pointe.

Ce lancement s'inscrit dans le cadre d'une transformation numérique plus large de l'expérience du Hadj, la plateforme Nusuk servant de compagnon numérique complet.

Le ministère reçoit les demandes des pèlerins par l'intermédiaire du Centre d'assistance aux pèlerins au 1966 (disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) ou du compte d'assistance aux bénéficiaires sur X (@MOHU_Care).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une nouvelle technologie de purification de l'eau potable sera développée en Arabie saoudite

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
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  • Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.
  • La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

RIYAD:  Une nouvelle technologie permettant de purifier l'eau potable à l'aide d'une charge électrique sera développée après la signature d'un accord visant à accroître son utilisation au cours des quatre prochaines années.

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.

L'entreprise suédoise a également proposé d'utiliser cette technologie pour traiter les eaux usées dans le Royaume afin qu'elles puissent être utilisées pour l'agriculture.

L'entreprise a indiqué dans un communiqué que cette proposition comprenait un plan visant à éliminer les micropolluants tels que les pesticides, les produits pharmaceutiques et d'autres produits chimiques des eaux usées traitées.

En faisant passer un courant électrique dans l'eau, cette technologie permet d'éliminer les contaminants sans qu'il soit nécessaire de recourir à des filtres à membrane ou à un traitement chimique.

Actuellement, l'Arabie saoudite utilise principalement deux techniques de dessalement pour produire de l'eau potable : le dessalement thermique et l'osmose inverse.

Le dessalement thermique utilise des combustibles fossiles pour chauffer et évaporer l'eau de mer, puis recueillir la condensation propre, tandis que l'osmose inverse fait passer l'eau à travers une membrane filtrante pour éliminer les contaminants.

La déionisation capacitive pourrait permettre de minimiser les déchets et de réduire la consommation d'énergie dans le cadre de la purification de l'eau.

« Le marché du traitement de l'eau en Arabie saoudite est à la pointe des pratiques durables, motivé par le besoin urgent d'une eau propre et sûre dans toutes les industries et par l'importance croissante accordée au recyclage et à la réutilisation de l'eau », a déclaré Karthik Laxman, PDG de Stockholm Water Technology, dans un communiqué.

Husam Aljarba, directeur du développement stratégique de DRC-ChemTec, a ajouté : « DRC prévoit une forte croissance dans les segments résidentiel et industriel, où la flexibilité des systèmes de traitement de l'eau de SWT apportera une valeur unique aux clients ».

La société suédoise fournira 1 750 de ses systèmes et se concentrera dans un premier temps sur la fourniture d'eau potable. Elle se lancera ensuite dans le traitement des eaux usées industrielles et municipales.

DRC-ChemTec installera et entretiendra la technologie et fabriquera les pièces associées, renforçant ainsi la capacité de production locale.

Le dessalement représente environ 75 % de l'approvisionnement en eau de l'Arabie saoudite, qui produit plus de 13,2 millions de mètres cubes par jour.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: des patients meurent faute de matériel médical, selon un chirurgien américain

Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
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  • Le Dr Mark Perlmutter a passé trois semaines à soigner des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser
  • Il se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum

LONDRES: Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux.

Le Dr Mark Perlmutter, qui a passé trois semaines à traiter des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser, a déclaré à la BBC que les médecins opéraient sans savon, sans antibiotiques et sans appareils de radiographie.

«Le petit hôpital communautaire, Al-Aqsa, est dix fois moins grand que n'importe quel établissement de mon État d'origine – peut-être encore moins – et il a bien géré ces horribles blessures», a-t-il déclaré à la chaîne après son deuxième voyage dans l'enclave palestinienne.

«Néanmoins, en raison du manque d'équipement, beaucoup de ces patients sont morts, alors qu'ils ne seraient certainement pas morts dans un hôpital mieux équipé.»

Il a expliqué avoir soigné des enfants gravement blessés, notamment une jeune fille de 15 ans touchée par des tirs de mitrailleuse israélienne alors qu'elle faisait du vélo, et un garçon du même âge qui se trouvait dans une voiture avec sa grand-mère après avoir reçu l'ordre d'évacuer le nord du pays.

«Ils ont tous deux été déchiquetés par des hélicoptères de combat Apache», a déclaré M. Perlmutter. «La fille aura de la chance si elle conserve trois de ses membres.»

Le Dr Perlmutter se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum.

Il a déclaré que Barhoum recevait un traitement médical et qu'il avait le droit d'être protégé en vertu de la Convention de Genève. L'armée israélienne a déclaré qu'il se trouvait à l'hôpital «dans le but de commettre des actes de terrorisme».

La plupart des hôpitaux de Gaza fonctionnant à peine, le Dr Perlmutter a salué l'engagement et le dévouement du personnel médical palestinien, qui, selon lui, vont au-delà des efforts déployés par les médecins étrangers comme lui.

«Ils abandonnent tous leur famille, se portent volontaires et travaillent souvent sans salaire. Nous rentrons chez nous au bout d'un mois, ce qui n'est pas le cas pour eux», a-t-il déclaré.

Le secrétaire adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a qualifié la situation à Gaza de «désastreuse», notant que l'aide humanitaire reste bloquée aux postes frontières.

L'assaut d'Israël a tué plus de 15 000 enfants palestiniens à Gaza, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant que depuis qu'Israël a rompu le cessez-le-feu et repris ses frappes le 18 mars, 921 Palestiniens ont été tués.

Le Dr Perlmutter a prévenu que si les attaques israéliennes se poursuivaient, les hôpitaux fonctionnant sans fournitures médicales urgentes verront davantage de blessés palestiniens mourir de blessures qui auraient pu être soignées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com