Soudan du Sud: Le président accusé de violer l'accord de paix

Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir (Photo, AFP).
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 19 septembre 2023

Soudan du Sud: Le président accusé de violer l'accord de paix

  • Après avoir obtenu son indépendance du Soudan en 2011, le Soudan du Sud a sombré dans une guerre civile
  • Un accord de paix signé en 2018 a prévu le principe d'un partage du pouvoir entre les rivaux Salva Kiir et Riek Machar

JUBA: Un groupe de députés du parti au pouvoir a quitté le parlement du Soudan du Sud lundi, accusant le président Salva Kiir de violer un accord de paix après l'adoption d'une loi électorale controversée.

Le contentieux porte sur le système de désignation des députés, d'une extrême complexité, prévu par la nouvelle loi pour les élections qui doivent se dérouler l'an prochain.

Le groupe de protestataires a accusé la présidente du Parlement, Jemma Nunu Kulba, d'avoir fait adopter le texte au forceps sans leur avoir donné "une juste occasion d'exprimer leurs points de vue sur cette question cruciale".

"La proposition de donner de nouveaux pouvoirs au président afin de nommer davantage de députés revient à retirer le mandat et la souveraineté" au peuple du Soudan du Sud, a dénoncé ce groupe, qui soutient le vice-président Riek Machar, rival du président Kiir au sein du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM).

"C'est antidémocratique, injuste et ce n'est pas crédible", a-t-il ajouté.

Partage du pouvoir 

Après avoir obtenu son indépendance du Soudan en 2011, le Soudan du Sud a sombré dans une guerre civile qui a fait près de 400.000 morts et des millions de déplacés entre 2013 et 2018.

Un accord de paix signé en 2018 a prévu le principe d'un partage du pouvoir entre les rivaux Salva Kiir et Riek Machar au sein d'un gouvernement d'union nationale.

Mais les tensions et les violences continuent dans le plus jeune pays de la planète, riche en pétrole mais où la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Après une période de transition, des élections devaient se tenir en février 2023. Mais le gouvernement n'a pour l'instant pas respecté des clauses essentielles de l'accord entre MM. Kiir et Machar, notamment la rédaction d'une Constitution.

En août, les deux leaders avaient prolongé leur gouvernement de transition de deux ans au-delà de la date prévue, évoquant des difficultés à mettre en œuvre leur accord de paix. M. Kiir a toutefois promis que les élections se tiendront en 2024.

L'envoyé spécial de l'ONU au Soudan du Sud, Nicholas Haysom, a prévenu en mars que 2023 était une année "à quitte ou double" pour le Soudan du Sud, appelant à des élections "inclusives et crédibles" en 2024.


L'Arabie saoudite condamne la fermeture des écoles de l'UNRWA à Jérusalem-Est

Un enfant palestinien regarde une école gérée par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans le camp de réfugiés de Qalandia, au nord de Jérusalem, le 14 novembre 2024. (AFP)
Un enfant palestinien regarde une école gérée par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans le camp de réfugiés de Qalandia, au nord de Jérusalem, le 14 novembre 2024. (AFP)
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  • Le ministère des Affaires étrangères a qualifié cette mesure de violation flagrante des normes internationales.
  • Le ministère a également critiqué ce qu'il a appelé le silence de la communauté internationale face aux violations répétées contre le peuple palestinien.

RIYADH : L'Arabie saoudite a fermement condamné vendredi les ordres de fermeture d'Israël contre six écoles de Jérusalem-Est gérées par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), selon l'agence de presse saoudienne. 

Le ministère des Affaires étrangères du Royaume a qualifié cette mesure de violation flagrante des normes internationales et de menace pour le travail humanitaire.

Le ministère a déclaré qu'il « condamnait dans les termes les plus forts » cette décision israélienne et a réitéré le rejet catégorique du Royaume de ce qu'il a décrit comme « l'intransigeance continue et le ciblage systématique » de l'UNRWA par les autorités d'occupation israéliennes. 

Le ministère a également critiqué le silence de la communauté internationale face aux violations répétées contre le peuple palestinien, avertissant qu'un tel silence « exacerbe la crise et sape les chances de parvenir à la paix dans la région ».

L'agence de l'ONU a déclaré que les ordres de fermeture avaient été donnés à la suite de l'entrée forcée des forces de sécurité israéliennes dans six écoles gérées par l'UNRWA, auxquelles il a été demandé de fermer dans les 30 jours.

Philippe Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA, a déclaré cette semaine qu'environ 800 élèves risquaient de ne pas terminer l'année scolaire.

« Ces ordres de fermeture sont illégaux et font suite à une loi de la Knesset visant à réduire les activités de l'UNRWA », a déclaré M. Lazzarini, ajoutant que les écoles bénéficiaient des privilèges et immunités de l'ONU. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Selon un sondage, 50 ans après la guerre civile libanaise, la moitié des personnes interrogées craignent une reprise du conflit

 Des dizaines de femmes palestiniennes quittent le camp de réfugiés de Bourj Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 25 mars 1987, pour chercher de la nourriture au marché voisin. (File/AFP)
Des dizaines de femmes palestiniennes quittent le camp de réfugiés de Bourj Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 25 mars 1987, pour chercher de la nourriture au marché voisin. (File/AFP)
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  • 63,3 % des personnes interrogées se prononcent en faveur de l'abolition du système politique sectaire au profit d'un modèle d'État laïque.
  • 42,5 % déclarent avoir subi un préjudice personnel ou familial direct du fait du conflit récent.

BEYROUTH  : Alors que le Liban célèbre le 13 avril le 50^e anniversaire du déclenchement de la guerre civile, un nouveau sondage révèle que la moitié des Libanais interrogés craignent que le conflit ne reprenne au milieu d'un cessez-le-feu fragile.

L'enquête, menée conjointement par le journal Annahar et International Information, a été réalisée auprès de 1 200 citoyens libanais de toutes les régions entre le 25 mars et le 2 avril.

Elle a montré que 51,7 % des personnes interrogées ont exprimé, à des degrés divers, leur inquiétude quant au retour de la guerre, tandis que 63,3 % d'entre elles estiment que l'établissement d'un État civil laïc par l'abolition du système politique sectaire est la meilleure voie à suivre pour le pays.

Au total, 42,5 % des personnes interrogées ont déclaré avoir subi des préjudices directs, notamment des décès ou des blessures (23,7 %), des dommages matériels (19,9 %) et des déplacements forcés (19,5 %). 

Concernant l'attitude des Libanais à l'égard du rôle de l'Iran au Liban, 78,6 % des personnes interrogées ont jugé ce rôle négatif et 75,3 % ont désigné Israël comme le principal adversaire du pays.

L'enquête a été réalisée alors qu'Israël reprenait ses attaques contre le Liban, affirmant viser les infrastructures du Hezbollah.

Dans une déclaration, la direction du journal Annahar a décrit le sondage comme un outil essentiel pour comprendre les réalités actuelles en examinant les questions présentes et passées, notant qu'il arrive à point nommé à l'occasion du demi-siècle d'un conflit dont toutes les leçons n'ont pas encore été tirées.

L'opinion publique reste profondément divisée sur la manière de qualifier la guerre qui a éclaté le 13 avril 1975 : 40,7 % la décrivent comme une guerre civile libanaise, tandis que 38,5 % la considèrent comme une guerre « menée sur notre sol ».

Une plus petite partie (8,8 %) considère qu'il s'agit avant tout d'une guerre liée aux problèmes de la colonisation palestinienne.

L'information sur la guerre continue d'être transmise principalement par des canaux personnels : 81,9 % des personnes interrogées citent leur famille et leurs amis comme leur principale source d'information, suivis par les médias (44,8 %), l'expérience personnelle (28,3 %) et le monde universitaire (13,4 %), selon le sondage.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

 


Faisal ben Farhane estime que l'entrée de l'aide à Gaza ne peut être liée à un cessez-le-feu

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré que l'entrée de l'aide à Gaza ne pouvait être liée à un cessez-le-feu. (AFP)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré que l'entrée de l'aide à Gaza ne pouvait être liée à un cessez-le-feu. (AFP)
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  • Le sommet extraordinaire conjoint arabe et islamique a discuté de l'évolution de la situation dans l'enclave, ainsi que des efforts visant à instaurer un cessez-le-feu immédiat et durable
  • Le ministre saoudien a déclaré que tout déplacement de Palestiniens était catégoriquement rejeté. Il a ajouté que le Royaume appréciait les efforts de l'Égypte et du Qatar dans les négociations sur le cessez-le-feu


ANTALYA : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré que l'entrée de l'aide à Gaza ne pouvait être liée à un cessez-le-feu.

M. Ben Farhane a déclaré que la communauté internationale devait faire pression sur le gouvernement israélien pour qu'il autorise l'acheminement de l'aide à Gaza.

Le sommet extraordinaire conjoint arabe et islamique a discuté de l'évolution de la situation dans l'enclave, ainsi que des efforts visant à instaurer un cessez-le-feu immédiat et durable.

Le ministre saoudien a déclaré que tout déplacement de Palestiniens était catégoriquement rejeté. Il a ajouté que le Royaume appréciait les efforts de l'Égypte et du Qatar dans les négociations sur le cessez-le-feu.

La réunion a également souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour permettre au peuple palestinien d'exercer ses droits inhérents.