Italie: un «antivax» agresse le chef du gouvernement en poste pendant la pandémie

Un homme a agressé vendredi Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien pendant la pandémie de Covid-19, lui reprochant le confinement et le port du masque (Photo, AFP)
Un homme a agressé vendredi Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien pendant la pandémie de Covid-19, lui reprochant le confinement et le port du masque (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 05 mai 2023

Italie: un «antivax» agresse le chef du gouvernement en poste pendant la pandémie

  • L'homme lui a reproché l'introduction du confinement et des mesures de distanciation physique à partir de 2020, selon des témoignages cités dans les médias.
  • Président du conseil italien de juin 2018 à février 2021, Giuseppe Conte a dû gérer l'irruption de la pandémie de Covid-19 en février 2020 dans le nord de l'Italie

ROME: Un homme a agressé vendredi Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien pendant la pandémie de Covid-19, lui reprochant le confinement et le port du masque, a annoncé son mouvement.

Tandis qu'il se trouvait à Massa en Toscane (centre-ouest) pour participer à un meeting électoral, le dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S) "a été agressé par un militant antivax" qui lui a porté un coup au visage tout en l'invectivant, a écrit le M5S sur Facebook.

L'homme lui a reproché l'introduction du confinement et des mesures de distanciation physique à partir de 2020, selon des témoignages cités dans les médias.

Une vidéo amateur diffusée sur le site internet du média fanpage.it montre un homme dans la foule s'approchant de M. Conte, aujourd'hui député, et le gifler avant d'être pris à partie et éloigné.

L'agresseur, identifié par l'agence de presse Ansa comme étant Giulio Milani, 52 ans, éditeur et cofondateur d'un comité local pour "le libre choix des parents dans la vaccination des enfants", a ensuite été emmené par les forces de l'ordre, d'après la presse italienne.

"La contestation est légitime mais cette manifestation violente sort du cadre démocratique", a commenté Giuseppe Conte.

L'actuelle cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, lui a fait part dans un communiqué de sa "solidarité". "Toute forme de violence doit être condamnée sans hésitation. L'opposition doit rester cordiale et respectueuse des personnes et des groupes politiques".

Président du conseil italien de juin 2018 à février 2021, Giuseppe Conte a dû gérer l'irruption de la pandémie de Covid-19 en février 2020 dans le nord de l'Italie, le premier pays d'Europe touché.

Elle y a fait près de 190.000 morts, selon le ministère de la Santé.

M. Conte a mis en place un dispositif drastique de confinement et imposé le port du masque. Ces mesures avaient fortement limité les déplacements des Italiens pendant des mois, obligé de nombreux travailleurs à rester chez eux et plongé l'Italie dans le marasme économique.

M. Conte est néanmoins visé par une enquête pour de possibles négligences. Le parquet de Bergame, une ville de Lombardie (nord), le soupçonne, ainsi que d'autres membres de son gouvernement, d'avoir sous-estimé la diffusion du virus.


Le président Trump accueille l'ambassadrice du Royaume à l'iftar de la Maison Blanche

La princesse Reema Bandar al-Saoud était parmi les ambassadeurs des pays arabes qui ont participé à l'iftar de la Maison Blanche jeudi. (X: @rbalsaud)
La princesse Reema Bandar al-Saoud était parmi les ambassadeurs des pays arabes qui ont participé à l'iftar de la Maison Blanche jeudi. (X: @rbalsaud)
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  • La princesse figurait parmi plusieurs ambassadeurs de pays arabes, dont les Émirats arabes unis, l'Égypte et la Jordanie
  • Plus tard, sur X, la princesse a remercié le président américain Trump

RIYAD: L'ambassadeur d'Arabie saoudite aux États-Unis, la princesse Reema Bandar al-Saoud, a reçu un accueil personnel de la part du président Trump lors de l'iftar de la Maison Blanche jeudi.

Lors de son discours d'ouverture, le président américain a déclaré: «Chaque jour, nous tenons nos promesses envers la communauté musulmane. Mon administration est engagée dans une diplomatie sans relâche pour forger une paix durable au Moyen-Orient, en s'appuyant sur les accords historiques d'Abraham dont tout le monde disait qu'ils seraient impossibles... Nous recherchons tous la paix pour le monde entier.»

Il a ajouté: «Alors que nous approchons de la fin du mois sacré du Ramadan, nous sommes également très honorés d'être rejoints par de nombreux amis et partenaires internationaux, dont l'ambassadeur d'Arabie saoudite aux États-Unis, une femme très, très spéciale, la princesse Reema – princesse, merci, merci, princesse.»

La princesse figurait parmi plusieurs ambassadeurs de pays arabes, dont les Émirats arabes unis, l'Égypte et la Jordanie.

Plus tard, sur X, la princesse a remercié M. Trump et a déclaré: «J'ai eu l'honneur d'assister au dîner de l'iftar organisé par @POTUS. Merci pour son aimable invitation et son geste attentionné à l'égard de la communauté musulmane. C'est un témoignage de l'esprit d'amitié et de coopération qui rassemble nos nations.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Séisme: la Première ministre thaïlandaise déclare Bangkok en état d'urgence

Dans la capitale birmane, à Naypyidaw, les routes ont été déformées sous l'effet des secousses et des morceaux de plafond sont tombés des immeubles, ont constaté des journalistes de l'AFP.  Le bilan humain n'était pas connu dans l'immédiat. (AFP)
Dans la capitale birmane, à Naypyidaw, les routes ont été déformées sous l'effet des secousses et des morceaux de plafond sont tombés des immeubles, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le bilan humain n'était pas connu dans l'immédiat. (AFP)
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  • Un puissant tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé vendredi le centre de la Birmanie, un séisme dont les secousses ont été ressenties jusqu'en Chine et en Thaïlande
  • Le séisme, peu profond, s'est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, vers 14H20, heure locale (06H20 GMT), a annoncé l'Institut géologique américain (USGS)

BANGKOK: La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a déclaré la capitale Bangkok en état d'urgence après le séisme de magnitude 7.7 qui a frappé vendredi le centre de la Birmanie.

Les fortes secousses ressenties autour de 13H30 (06H30 GMT) ont notamment provoqué l'effondrement d'un bâtiment de 30 étages en construction, piégant 43 ouvriers sur le site, dans le nord de la ville. Aucun autre bilan humain n'a encore été annoncé.

Un puissant tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé vendredi le centre de la Birmanie, un séisme dont les secousses ont été ressenties jusqu'en Chine et en Thaïlande où un immeuble de trente étages s'est effondré, prenant au piège une quarantaine d'ouvriers.

Le séisme, peu profond, s'est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, vers 14H20, heure locale (06H20 GMT), a annoncé l'Institut géologique américain (USGS). Une réplique de magnitude 6,4 a secoué cette zone quelques minutes plus tard, selon même source.

Dans la capitale birmane, à Naypyidaw, les routes ont été déformées sous l'effet des secousses et des morceaux de plafond sont tombés des immeubles, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Le bilan humain n'était pas connu dans l'immédiat.

De fortes secousses ont été par ailleurs ressenties en Thaïlande voisine, causant des scènes de panique à Bangkok où des bureaux et des magasins ont été évacués.

Un immeuble de 30 étages en construction s'est effondré dans la capitale thaïlandaise après le séisme, a déclaré un responsable de la police à l'AFP. Des recherches ont débuté pour retrouver 43 ouvriers bloqués sur le site, selon les urgentistes.

"J'ai entendu le bruit alors que je dormais chez moi, j'ai couru aussi loin que possible en pyjama hors du bâtiment," a déclaré à l'AFP Duangjai, une habitante de la deuxième ville du pays, Chiang Mai (nord-ouest), destination prisée des touristes et réputées pour ses temples.

Sai, un autre habitant de Chiang Mai, âgé de 76 ans, se trouvait dans une supérette au moment du tremblement de terre. "Je me suis précipité hors du magasin avec d'autres clients", a-t-il raconté. "C'est la plus forte secousse que j'ai ressentie de toute ma vie".

Les secousses ont également été ressenties dans le nord et le centre de la Thaïlande. A Bangkok, certains services de métro ont été suspendus.

La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a immédiatement annoncé la convocation d'une "réunion d'urgence", dans un message sur X.

Dégâts 

Des journalistes de l'AFP se trouvaient au Musée national de Birmanie, à Naypyidaw, lorsque s'est produit le séisme, faisant trembler les murs du bâtiment.

Des morceaux sont tombés du plafond et les murs se sont fissurés. Des employés se sont rués vers l'extérieur, certains en pleurs, alors que d'autres tentaient de joindre leurs proches par téléphone.

Le sol a vibré pendant trente longues secondes, avant de se stabiliser.

D'autres secousses ont par ailleurs été ressenties dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), selon l'agence chinoise chargée des séismes, qui a enregistré une secousse de magnitude 7,9.

Les séismes sont relativement fréquents en Birmanie, où six tremblements de terre ayant atteint ou dépassé une magnitude de 7 se sont produits entre 1930 et 1956 près de la Faille de Sagaing, qui traverse le centre du pays du nord au sud.

En 2016, un séisme de magnitude 6,8 avait secoué l'ancienne capitale, Bagan, dans le centre du pays, tuant trois personnes et provoquant l'effondrement des murs des temples de cette destination touristique.

En novembre 2012, un séisme également de magnitude 6,8 avait frappé le centre du pays, faisant 26 morts et des centaines de blessés.

La faiblesse des infrastructures, l'insuffisance de services de santé, notamment dans les zones rurales, le développement anarchique des zones urbanisées ont rendu la population des régions habitées particulièrement vulnérable en cas de catastrophe naturelle, selon les experts.


L'Iran annonce avoir formellement répondu à la lettre de Trump

Donald Trump, qui avait retiré avec fracas en 2018 les Etats-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, se dit désormais ouvert au dialogue avec Téhéran pour encadrer ses activités nucléaires. (AFP)
Donald Trump, qui avait retiré avec fracas en 2018 les Etats-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, se dit désormais ouvert au dialogue avec Téhéran pour encadrer ses activités nucléaires. (AFP)
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  • "Cette réponse officielle comprend une lettre dans laquelle notre position à propos de la situation actuelle et de la lettre de M. Trump a été pleinement expliquée à l'autre partie"
  • Donald Trump, qui avait retiré avec fracas en 2018 les Etats-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, se dit désormais ouvert au dialogue avec Téhéran pour encadrer ses activités nucléaires

TEHERAN: L'Iran a formulé une réponse à la lettre envoyée par le président américain Donald Trump et appelant Téhéran à des pourparlers sur le nucléaire, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie iranienne à l'agence officielle Irna.

"Cette réponse officielle comprend une lettre dans laquelle notre position à propos de la situation actuelle et de la lettre de M. Trump a été pleinement expliquée à l'autre partie", a souligné Abbas Araghchi, ajoutant que le courrier a été transmis au sultanat d'Oman, qui sert généralement d'intermédiaire entre l'Iran et les Etats-Unis, faute de relations diplomatiques.

M. Araghchi n'a précisé ni la nature de la réponse de l'Iran ni quand le courrier a été envoyé.

Donald Trump, qui avait retiré avec fracas en 2018 les Etats-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, se dit désormais ouvert au dialogue avec Téhéran pour encadrer ses activités nucléaires.

Le président américain a ainsi révélé début mars avoir écrit une lettre en ce sens aux dirigeants iraniens.

Donald Trump a en parallèle renforcé sa politique dite de "pression maximale" à l'encontre de l'Iran, avec des sanctions supplémentaires et la menace d'une action militaire en cas de refus de pourparlers.

"Notre politique reste de ne pas négocier directement (avec les Etats-Unis) sous la +pression maximale+ et les menaces d'action militaire, mais les négociations indirectes, telles qu'elles ont existé dans le passé, peuvent se poursuivre", a indiqué Abbas Araghchi.

Pays intermédiaires 

Interrogé jeudi par des journalistes au sujet de la lettre iranienne, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a refusé d'émettre un commentaire, se contentant de déclarer que le président américain, à partir de la réponse de Téhéran, "(déciderait) de mesures" le cas échéant.

L'Iran et les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.

Mais les deux pays échangent indirectement par le biais de l'ambassade de Suisse à Téhéran qui représente les intérêts américains en Iran.

Le sultanat d'Oman a également joué un rôle de médiateur dans le passé et le Qatar dans une moindre mesure. La lettre de Donald Trump a été remise à l'Iran par le biais des Emirats arabes unis.

L'Iran avait conclu en 2015 un accord avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Russie, Etats-Unis, France et Royaume-Uni) et l'Allemagne pour encadrer ses activités nucléaires.

Les pays occidentaux soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. L'Iran rejette ces allégations et affirme que son programme n'existe qu'à des fins civiles, notamment pour l'énergie.

Le texte offrait au pays un allègement des sanctions internationales en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires. L'Iran respectait ses engagements, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Mais en 2018, Donald Trump a retiré son pays de l'accord de manière unilatérale et rétabli les sanctions américaines.

Cette décision avait été notamment motivée par l'absence de mesures contre le programme balistique de l'Iran, perçu comme une menace par Washington.