Les enfants saoudiens portent leurs plus beaux vêtements pour célébrer la tradition d’Al-Hawwamah

Le bonheur des enfants ne connaît pas de limites alors qu’ils se préparent à célébrer Al-Hawwamah. (Shutterstock/Agence de presse saoudienne)
Le bonheur des enfants ne connaît pas de limites alors qu’ils se préparent à célébrer Al-Hawwamah. (Shutterstock/Agence de presse saoudienne)
Les familles préparent toutes sortes de cadeaux pour les visiteurs, comme des bonbons, des pois chiches, des dragées et, parfois, de l’argent. (Photo fournie)
Les familles préparent toutes sortes de cadeaux pour les visiteurs, comme des bonbons, des pois chiches, des dragées et, parfois, de l’argent. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 21 avril 2023

Les enfants saoudiens portent leurs plus beaux vêtements pour célébrer la tradition d’Al-Hawwamah

  • Avant la célébration, les familles se préparent en achetant des produits alimentaires, des décorations et des vêtements de fête
  • Les enfants entonnent des airs joyeux et égaient les rues de leurs sourires grâce à cette version moderne de la célébration classique

RIYAD: Des enfants de la région du Najd, en Arabie saoudite, se préparent à célébrer la tradition d’Al-Hawwamah, où, vêtus de nouveaux habits, ils font du porte-à-porte.

Le rituel a lieu avant ou pendant l’Aïd al-Fitr, selon l’héritage familial. Il s’agit d’une coutume populaire dans de nombreuses parties de la région de Riyad. Les enfants, vêtus de leurs plus beaux habits, se promènent dans leur quartier en chantant un air traditionnel.

Avant la célébration, les familles se préparent en achetant des produits alimentaires, des décorations et des vêtements de fête. Les jeunes garçons portent le thobe traditionnel et les filles un voile noir orné de motifs dorés.

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Les garçons portent des thobes traditionnels. (Agence de presse saoudienne)

Les familles préparent également des cadeaux de l’Aïd pour les visiteurs, comme des bonbons, des pois chiches, des dragées et, parfois, de l’argent.

De l’argent est généralement distribué aux parents des jeunes enfants, notamment pour qu’ils puissent se procurer plus de friandises pour l’Aïd.

Tarfah Abdallah Alhmoudi, a célébré la tradition dans son enfance, il y a soixante ans.

Al-Hawwamah est l’une des anciennes coutumes et traditions célébrées le jour de l’Aïd. Les enfants du quartier se rassemblent ce jour-là, comblés de joie. - Fatimah Alodhaib, enseignante

Elle confie: «Ce que j’aimais par-dessus tout pendant Al-Hawwamah, c’était porter des vêtements neufs. Nous allions dans tout le quartier en entonnant cet air: “Je veux mon cadeau fructueux de l’Aïd, meilleurs vœux en ce jour, puisses-tu être toujours en bonne santé et riche. Puisse la pauvreté ne jamais t’accabler”.»

 

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Al-Hawwamah a lieu avant ou pendant l’Aïd al-Fitr, selon l’héritage familial et la tradition. C’est une coutume populaire célébrée dans de nombreuses régions de Riyad. Des enfants vêtus d’habits neufs se promènent dans leur quartier en chantant un air traditionnel. (Photo fournie)

Toutefois, elle remarque que les célébrations modernes sont très différentes.

«Je préférais les traditions d’antan. De nos jours, tout est prêt et emballé, alors que ce n’était pas le cas à l’époque. Nous étions satisfaits de ce qu’on nous donnait, comme les amandes confites, le caramel et les pois chiches. Nous n’avions pas de bonbons ou de chocolat comme aujourd’hui.»

«Nous étions si heureux avec ce qu’on nous donnait. Les gourmandises que nous recevions duraient deux semaines.»

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Les familles préparent toutes sortes de cadeaux pour les visiteurs, comme des bonbons, des pois chiches, des dragées et, parfois, de l’argent. (Photo fournie)

«La fête commençait en début de matinée lorsque les enfants s’en allaient frapper aux portes des voisins», poursuit-elle.

Cependant, les enfants entonnent toujours des airs joyeux et égaient les rues de leurs sourires grâce à cette version moderne de la célébration classique.

L’enseignante Fatimah Alodhaib explique: «Al-Hawwamah est l’une des anciennes coutumes et traditions célébrées le jour de l’Aïd. Les enfants du quartier se rassemblent ce jour-là, comblés de joie.» 

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Les familles préparent toutes sortes de cadeaux pour les visiteurs, comme des bonbons, des pois chiches, des dragées et, parfois, de l’argent. (Photo fournie)

«Ils reçoivent des bonbons ou de l’argent après avoir frappé à la porte des voisins. Ils considèrent cela comme leur trésor: dans le passé, les enfants ne recevaient pas toujours ces bonbons. Les enfants ont de la joie dans les yeux et cette belle journée reste gravée dans leur mémoire.»

Houda Alodhaib affirme que ce que les enfants préfèrent pendant Al-Hawwamah, c’est la variété de bonbons que les voisins leur donnent.

«Al-Hawwamah est une joie collective pour les enfants. Certaines personnes décorent leurs maisons la veille de l’Aïd et préparent des bonbons et des ballons pour que les enfants se rendent chez les voisins.»

Elle note que les enfants qui ne portent pas de vêtements traditionnels dans son quartier portent plutôt des habits beaux ou neufs. Les habitants peuvent par ailleurs se tenir au courant des actualités de la communauté grâce à un compte Instagram sur lequel on peut retrouver un grand nombre de photos et de vidéos des festivités de l’Aïd.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.