«Divertimento», quand une cheffe d'orchestre trouve son tempo

La chef d'orchestre française Zahia Ziouani pose lors d'une séance photo à Paris le 11 janvier 2023. (Photo de JOEL SAGET / AFP)
La chef d'orchestre française Zahia Ziouani pose lors d'une séance photo à Paris le 11 janvier 2023. (Photo de JOEL SAGET / AFP)
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Publié le Vendredi 20 janvier 2023

«Divertimento», quand une cheffe d'orchestre trouve son tempo

  • "Divertimento", c'est avant tout le nom de l'orchestre symphonique fondé en 1998 par Zahia Ziouani et en résidence depuis 2005 à Stains, en Seine-Saint-Denis, où elle a grandi avec ses parents et sa soeur jumelle violoncelliste, Fettouma
  • L'ensemble va bientôt être associé aux JO de Paris à travers plusieurs initiatives associant sport et musique

PARIS: C'est une jeune cheffe d'orchestre, banlieusarde et d'origine algérienne, qui va briser le plafond de verre à coups de baguette: le film "Divertimento" retrace le parcours peu classique de Zahia Ziouani, devenue une grande défenseure de l'accessibilité à la musique.

"Divertimento", c'est avant tout le nom de l'orchestre symphonique fondé en 1998 par Zahia Ziouani et en résidence depuis 2005 à Stains, en Seine-Saint-Denis, où elle a grandi avec ses parents et sa soeur jumelle violoncelliste, Fettouma. L'ensemble va bientôt être associé aux JO de Paris à travers plusieurs initiatives associant sport et musique.

Dans le film de la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar, en salles mercredi, Zahia (interprétée par Oulaya Amamra) bataille pour prouver son talent, aux côtés de sa soeur (Lina El Arabi).

«Pas à notre place»

"Je ne voulais pas que le film soit une successions de clichés mais qu'on puisse voir que la musique classique peut se vivre autrement qu'à travers un parcours habituel et qu'elle a sa place dans un milieu populaire", affirme à l'AFP la cheffe d'orchestre, qui a suivi de près la genèse du film.

Installés à Pantin, les parents algériens des deux jeunes filles (et de leur frère) sont mélomanes et leur appartement est rempli de disques de compositeurs classiques.

Après ses années de conservatoire à Pantin, Zahia rêve à 17 ans de devenir cheffe d'orchestre. Mais en rejoignant le lycée Racine à Paris, elle va être moquée à la fois pour son milieu social et parce qu'elle aspire à diriger l'orchestre de l'établissement.

Elle devient "la fille du 93" et les garçons de l'orchestre lui demandent avec condescendance si elle a "besoin d'un interprète" pour donner ses consignes.

En Seine-Saint-Denis, "nous étions préservés dans notre bulle et, à Racine, on arrivait dans une autre bulle qui méconnaissait l'autre côté et qui nous disait qu'on n'était pas à notre place", se souvient Zahia Ziouani pour l'AFP.

Tenace, elle tient bon et, la même année, c'est la rencontre fatidique avec un grand chef d'orchestre roumain, Sergiu Celibidache (Niels Arestrup), auprès de qui elle se forme au métier -- malgré ses remarques sexistes à l'égard des cheffes. "Ce n'est pas un métier de femme", lui lance-t-il dans le film.

"J'ai réussi à transformer cette frustration, cette colère de ne pas être acceptée dans un milieu, en une force", explique Zahia Ziouani, pour qui la réalité en 2023 reste "difficile pour les cheffes d'orchestre et la défense de la place de la musique classique", "même si on en parle beaucoup plus".

La réalisatrice, qui a été touchée par l'histoire des deux soeurs, a été émue par les réactions de jeunes lors d'avant-premières. "Une jeune fille, qui a voulu devenir pianiste et qui se sentait nulle, nous a dit que le film lui a donné de la confiance", se souvient-elle.

Le film plonge aussi dans le côté technique du métier de chef d'orchestre, qui reste méconnu du grand public.

Pour incarner Zahia, Oulaya Amamra (César du meilleur espoir féminin pour Divines en 2017), a suivi des masterclass de la cheffe d'orchestre.

"On a beaucoup travaillé la gestique. Je pense que l'une des plus grandes craintes de Zahia était que l'actrice soit arythmique, Dieu merci je ne le suis pas!", rit la comédienne.

Elle estime que des barrières un peu similaires existent dans le cinéma et que, malgré "la reconnaissance du milieu, on m'a quand même dit: +Ce n'est pas ta place+". "On met encore les acteurs dans des cases, c'est une question de classe et d'origine", regrette-t-elle.

Bien que formée au ballet, elle n'était pas sensible à la musique classique car elle se disait que "c'était réservé à d'autres gens".

"Quand j'ai commencé à travailler sur le film, je suis allée à la Philharmonie de Paris, j'étais très émue, je ne savais pas pourquoi. C'est presque sacré", se rappelle-t-elle.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com