Ukraine: Le bilan de la frappe russe risque de s'alourdir à Dnipro

Le personnel d'urgence travaille sur le site où un immeuble d'habitation a été fortement endommagé par un tir de missile russe, dans le cadre de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, à Dnipro, en Ukraine, le 15 janvier 2023 (Photo, Reuters).
Le personnel d'urgence travaille sur le site où un immeuble d'habitation a été fortement endommagé par un tir de missile russe, dans le cadre de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, à Dnipro, en Ukraine, le 15 janvier 2023 (Photo, Reuters).
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Publié le Mardi 17 janvier 2023

Ukraine: Le bilan de la frappe russe risque de s'alourdir à Dnipro

  • Presque 48 heures après qu'un missile a éventré un immeuble du quai de la Victoire à Dnipro (est), 40 morts et 77 blessés avaient été comptabilisés
  • Moscou a démenti avoir été responsable du carnage et rejeté la faute sur les Ukrainiens

DNIPRO: Le bilan d'une frappe russe sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine, l'un des plus élevés depuis le début de la guerre, risque encore de s'alourdir mardi, après avoir grimpé à 40 morts la veille.

Vladimir Poutine a de son côté dénoncé les livraisons croissantes d'armes occidentales à l'Ukraine, le Kremlin jurant que les chars promis à Kiev "brûleront" sur le champ de bataille.

Moscou a démenti avoir été responsable du carnage à Dnipro et rejeté la faute sur les Ukrainiens. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a évoqué "une tragédie" pouvant être due à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.

La présidence suédoise de l'Union européenne a, elle, dénoncé "un crime de guerre" russe. Un nouvel exemple de "suspicion de violations du droit de la guerre", a réagi de son côté le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres.

Lundi, presque 48 heures après qu'un missile a éventré un immeuble du quai de la Victoire à Dnipro (est), 40 morts et 77 blessés avaient été comptabilisés, selon les secours.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis que "chaque personne coupable de ce crime de guerre serait identifiée et traduite en justice". "Il n'y a aucun doute", a-t-il asséné lundi dans son allocution du soir.

Les grues hissaient les sauveteurs dans les appartements ravagés ou soulevaient des pans de béton. Dans les décombres, les équipes de secours cherchaient 25 personnes portées disparues, selon les autorités.

"L'opération de sauvetage, la démolition des décombres, ne se terminera pas tant que les corps de tous les morts ne seront pas retrouvés", a déclaré Kyrylo Timochenko, un conseiller de la présidence ukrainienne, ajoutant que "plusieurs (blessés) sont dans un état grave, dont un enfant".

Sur ce lieu de désolation, des personnes déposaient des fleurs et des peluches à la mémoire des victimes. D'autres habitants de Dnipro apportaient vêtements ou couettes à un point de collecte mis en place par des humanitaires.

Une quarantaine de personnes ont été secourues dans les ruines du bâtiment.

"Plus de 200 appartements ont été détruits, et notre tâche la plus importante est de réinstaller toutes les personnes et d'aider à la reconstruction de ce bâtiment", a assuré M. Timochenko.

Dans une interview à CNN, la Première dame d'Ukraine, Olena Zelenska, a assuré que les Russes n'étaient pas parvenus à briser l'esprit de résistance des Ukrainiens. "On a tenu presque une année, on peut tenir plus longtemps", a-t-elle affirmé, soulignant que désormais, "les enfants du pays peuvent faire la différence entre le son d'une roquette, d'un drone et de la défense anti-aérienne".

«Parrains occidentaux»

Le Kremlin a mis deux jours à réagir à la frappe sur l'immeuble de Dnipro.

"Les forces armées russes ne bombardent pas les immeubles résidentiels, ni les infrastructures civiles, elles bombardent des cibles militaires", a déclaré M. Peskov, en dépit des frappes qui déjà ont touché une multitude de cibles civiles depuis le début de l'invasion, le 24 février.

Face à ces pluies de missiles et à la menace d'une nouvelle offensive russe d'ampleur, les Occidentaux ont intensifié leur aide militaire à l'Ukraine. Une réunion sur les livraisons d'armements occidentaux à Kiev est prévue le 20 janvier sur la base américaine de Ramstein (Allemagne).

Vladimir Poutine a dénoncé, dans une conversation avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, "la ligne destructrice adoptée par le régime de Kiev qui a misé sur l'intensification des combats, avec le soutien de ses parrains occidentaux qui augmentent leurs livraisons d'armes et de matériel militaire" aux Ukrainiens.

"Ces chars brûlent et brûleront", avait lancé plus tôt Dmitri Peskov à la presse.

Une importante délégation d'Ukrainiens, menée par Olena Zelenska, se rend cette semaine à Davos (Suisse) pour convaincre les occidentaux réunis pour le Sommet économique mondial de leur livrer davantage d'armes.

"C'est pour cela que je suis présent", y a déclaré lundi le maire de Kiev, Vitali Klitschko, précisant qu'il est "primordial de nouer des connections personnelles" pour y parvenir.

Samedi, Londres avait annoncé la fourniture à Kiev de Challenger 2, ce qui constituerait la première livraison de chars lourds de fabrication occidentale à l'Ukraine.

"Des chars, des blindés, et de l'artillerie, c'est exactement ce dont l'Ukraine a besoin pour restaurer son intégrité territoriale", a tweeté lundi le président ukrainien.

Varsovie a dit attendre un feu vert de l'Allemagne pour livrer des chars Leopard de facture allemande.

De l'autre côté de l'Atlantique, des soldats ukrainiens sont arrivés dimanche sur une base militaire dans l'Oklahoma, aux Etats-Unis pour s'entraîner à l'utilisation du système de défense antiaérienne Patriot, que Washington va fournir à Kiev.

Visite d'une haute responsable de la diplomatie américaine à Kiev

Une haute responsable de la diplomatie américaine s'est rendue lundi à Kiev où elle a rencontré le président Volodymyr Zelensky et l'a assuré de "l'engagement inébranlable" de Washington envers l'Ukraine, a annoncé le département d'Etat.

La secrétaire d'Etat adjointe Wendy Sherman a rencontré M. Zelensky et d'autres hauts responsables ukrainiens "pour réaffirmer l'engagement fort et inébranlable des Etats-Unis envers l'Ukraine et sa défense contre l'agression non provoquée de la Russie", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, dans un communiqué.

Mme Sherman a conduit une délégation dans la capitale ukrainienne où elle a notamment rencontré le ministre de la Défense Oleksiy Reznikov, pour discuter de l'aide à apporter pour renforcer le dispositif de sécurité en l'Ukraine, pour l'économie et pour développer un partenariat commercial bilatéral durable avec les Etats-Unis.

La délégation a également "entendu de jeunes Ukrainiens qui ont adapté leurs entreprises et leurs activités pour soutenir leurs concitoyens, tout en envisageant le redressement et la reconstruction de l'Ukraine", selon le communiqué du département d'Etat.

L'AIEA en Ukraine

Dans un discours à La Haye, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock s'est dite favorable lundi à la création d'un tribunal spécial pour poursuivre les dirigeants russes, assurant "qu'une guerre d'agression ne resterait pas impunie".

De son côté, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé lundi en Ukraine afin d'installer un nouveau dispositif qui prévoit la présence permanente d'experts dans les quatre centrales nucléaires du pays en activité, ainsi qu'à Tchernobyl.

L'objectif est "d'assurer que les installations si importantes pour le pays, en particulier dans ces temps difficiles, continuent à fonctionner normalement", a-t-il déclaré depuis le centrale d'Ukraine du Sud.


Des milliers de fidèles place Saint-Pierre avant les funérailles du pape

Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
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  • La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde
  • De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News

CITE DU VATICAN: Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.

La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde, dont les accès sont filtrés par un lourd dispositif de sécurité qui ralentit l'avancée des fidèles, a constaté l'AFP.

De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News. Les portes, qui devaient fermer à minuit, sont finalement restées ouvertes jusqu'à 05H30 du matin pour accueillir le flot de fidèles.

"Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille", a témoigné jeudi matin auprès de l'AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François "a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j'espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien", a-t-il également confié.

Rupture avec la tradition, le cercueil en bois clair ouvert du défunt pape, vêtu d'une mitre blanche et d'une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet, ne repose pas sur un catafalque, mais est posé sur un support à même le sol, devant le maître-autel, à la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Le père des "laissés-pour-compte" 

"C'était un grand homme, c'était le père des laissés-pour-compte, des invisibles", a également confié jeudi à l'AFP Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.

Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n'a pas hésité à rejoindre la file d'attente, armée d'un café, pour vivre ce "moment historique". Surtout pour nous "parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment", a-t-elle ajouté.

Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se réunissaient jeudi matin pour la troisième fois, au lendemain d'une nouvelle "congrégation" en présence de 103 d'entre eux - électeurs et non électeurs.

Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - sont invités à prendre part. Certains ont toutefois déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas pour raison de santé.

Mercredi, sur la place Saint-Pierre encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, les fidèles ont dû patienter entre trois et plus de quatre heures pour entrer dans la basilique, selon plusieurs témoignages recueillis par l'AFP.

Un important dispositif de sécurité y était déployé, comprenant notamment des équipes de l'armée de l'air et de la défense munies de fusils brouilleurs de drones.

Le Vatican avait annoncé que jeudi, les fidèles pourraient rendre hommage au pape jusqu'à minuit. Mais mercredi, les visites ont finalement pu se poursuivre au-delà. Vendredi, les portes de la basilique seront ouvertes de 07H00 à 19H00.

Funérailles samedi 

L'affluence a également été massive mercredi à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, où le pape sera inhumé samedi conformément à sa volonté. Selon le préfet de Rome Lamberto Giannini, plus de 10.000 personnes s'y sont pressées à l'heure du déjeuner.

Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu'à sa mort, vers la basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.

Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces "novemdiales", des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d'une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l'Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'au conclave.

Les funérailles de François se dérouleront samedi matin à partir de 08H00 GMT sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, et 170 délégations étrangères.

"Il est impossible de savoir" combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, "quelques centaines de milliers au minimum", a déclaré à l'AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité.

Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.


Les marchés agricoles naviguent à vue, chahutés par la guerre commerciale

Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
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  • De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump
  • Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche

WASHINGTON: De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump, même si certains fondamentaux continuent d'influencer les cours.

"Les décisions erratiques" de Donald Trump sur le plan commercial "fragilisent l'opinion des investisseurs: ils ne savent plus trop dans quoi investir", commente auprès de l'AFP Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.

Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche, provoquant par ailleurs des "craintes financières", selon l'analyste.

A la Bourse de Chicago, les prix du blé et du maïs ont baissé sur la semaine, à cause notamment des incertitudes commerciales. Le soja a pour sa part évolué en dents de scie, pour se retrouver au final à des niveaux proches de la semaine passée.

Sur Euronext, "les cours suivent Chicago, qui est déprimé", résume Damien Vercambre.

La pause de 90 jours décidée par Donald Trump sur une partie des surtaxes à l'importation, à l'exception notable de celles visant la Chine, est à nouveau venue bouleverser la donne après un début d'année agité.

En parallèle, le président américain Donald Trump a évoqué mercredi la possibilité d'un accord commercial "équitable" avec la Chine, sans que les négociations aient toutefois réellement commencé, d'après un ministre de premier plan.

La guerre commerciale initiée par l'exécutif américain depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.

"Un jour ou l'autre, un accord sera conclu avec la Chine", assure l'analyste américain Dewey Strickler, d'Ag Watch Market Advisors.

Mais si le ton de l'administration américaine se veut désormais rassurant, les marchés semblent attendre des actions concrètes de la part de Washington.

"Nous sommes dans une phase d'attente et d'hésitation en ce moment", les investisseurs "attendant la moindre avancée en matière de politique commerciale", confirme Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.

"Il y a (cette) peur que l'économie capote, comme (...) en 2018 (sous le premier mandat de Donald Trump, ndlr) où les prix du soja et du maïs aux Etats-Unis s'étaient cassés la figure, avant qu'il y ait une réconciliation avec la Chine", rappelle M. Vercambre.

- Influence des fondamentaux -

Si le spectre de la guerre commerciale occupe une grande partie du paysage, des éléments fondamentaux influencent tout de même les cours, dont la météo ou encore les perspectives de production.

Aux Etats-Unis, les acteurs du marché sont "moins inquiets des conditions météorologiques et de la menace d'un temps sec" notamment "pour la Corn Belt américaine", ce qui pousse le maïs américain à de "nouveaux plus bas sur deux semaines", explique Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.

"Il y a eu beaucoup de pluie dans le Midwest, en particulier dans les régions du Sud", participant au mouvement baissier du maïs et du blé américain, abonde Dewey Strickler.

Sur le Vieux Continent, "les perspectives de production pour la nouvelle campagne (...) sont aussi meilleures", observe M. Vercambre.

Plus précisément, "le sud de l'Europe a bénéficié de précipitations abondantes, ce qui a amélioré l'humidité des sols et augmenté les perspectives de rendement des cultures", selon un rapport de la Commission européenne.

Selon ce même rapport, néanmoins, dans le centre et le nord de l'Europe, "les conditions sèches prédominent" ce qui pourrait "nuire au développement des cultures d'hiver".


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.