Pour la COP27, la ville égyptienne de Charm el-Cheikh se tourne vers les solutions écologiques

Des bus électriques aux installations solaires, la ville égyptienne de Charm el-Cheikh s'est transformée pour accueillir le sommet de la COP27. (Photo fournie)
Des bus électriques aux installations solaires, la ville égyptienne de Charm el-Cheikh s'est transformée pour accueillir le sommet de la COP27. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 07 novembre 2022

Pour la COP27, la ville égyptienne de Charm el-Cheikh se tourne vers les solutions écologiques

  • Cette station balnéaire située sur la mer Rouge fournit un exemple éloquent des perspectives envisageables si la protection de l'environnement prime
  • Les hôtels et les centres de loisirs ont intégré la gestion des eaux usées, le recyclage et l'efficacité énergétique

LE CAIRE: La 27e Conférence des nations unies sur le climat, plus connue sous le nom de «COP27», a commencé hier. Pour accueillir cet événement, la ville de Charm el-Cheikh, située sur la côte ensoleillée de la mer Rouge en Égypte, s'est résolument tournée vers les solutions respectueuses de l'environnement.
De la flotte de voitures électriques transportant les délégués, aux panneaux solaires conçus pour alimenter en énergie tous les secteurs de l'économie locale, Charm el-Cheikh s'impose désormais comme une référence en matière de durabilité.
Un autre secteur important s'engage lui aussi sur la voie de l'écologie: l’hôtellerie. Il intègre les dernières pratiques durables dans le domaine des loisirs et de l'accueil, notamment en termes de gestion des eaux usées, de recyclage, d'énergies renouvelables et de performance énergétique.
«Faire de la ville de Charm el-Cheikh une ville verte est un objectif auquel nous aspirons depuis dix ans», confie à Arab News Yasmine Fouad, ministre égyptienne de l'Environnement, à la veille du sommet.
«L'opportunité de tenir la COP27 à Charm el-Cheikh nous a incités à transformer la ville dans son ensemble. Le gouvernement égyptien a profité de cette occasion pour se mobiliser en faveur d'une cause environnementale importante. Un pays met plusieurs années avant de transformer une ville en ville verte.»

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De la flotte de voitures électriques transportant les délégués, aux panneaux solaires conçus pour alimenter en énergie tous les secteurs de l'économie locale, Charm el-Cheikh s'impose désormais comme une référence en matière de durabilité. (Photo fournie)

Selon le 11e objectif de développement durable des Nations unies, une ville durable se définit comme une ville qui s'efforce d'assurer la durabilité environnementale, sociale et économique. Pour y parvenir, il convient de réduire la consommation d'énergie, d'eau et de nourriture, mais aussi de réduire sensiblement les déchets, les émissions de chaleur et la pollution.
D’après Mme Fouad, il a fallu onze mois à son gouvernement pour convertir Charm el-Cheikh en ville verte en prévision de la COP27, le premier sommet organisé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Elle précise que «quatre grands volets ont été envisagés. Le premier concerne les transports durables, c'est-à-dire les modes de transport écologiques. Ensuite, il y a le système de gestion des déchets solides. Troisièmement, le développement des énergies renouvelables. Et enfin, ce que nous appelons l'efficacité des ressources.»
Les espaces verts sont désormais plus nombreux à Charm el-Cheikh, ce qui permet de réduire la température ambiante. Parmi ceux-ci, on trouve le parc central qui abrite une grande variété d'arbres ombragés et de plantes exotiques. Il s'étend sur une superficie de 40 acres dans la zone du Triangle vert.
Toutefois, la vedette de cette évolution n'est autre que le système de transport en commun écologique. En effet, le gouvernement égyptien a annoncé en mars dernier son intention de mettre à la disposition des délégations près de 260 bus fonctionnant au gaz naturel et à l'électricité pour les transporter vers le lieu de la conférence.
En octobre, une flotte de 110 bus a défilé dans les rues de la ville. De nombreux autres ont été prévus avant la conférence et ils sont équipés de systèmes de climatisation, de cartes électroniques et de dispositifs pour les personnes handicapées.
Sur le site officiel de la COP27, on peut consulter la «Carte des itinéraires des transports urbains». Des navettes circuleront quotidiennement dans la ville tout au long de la conférence.
Parmi les services proposés, on trouve près de 800 taxis écologiques, fonctionnant au gaz naturel au lieu du traditionnel diesel. Ils permettront aux passagers de payer le transport par carte électronique, grâce aux systèmes de paiement intelligents dont ils sont équipés.
Il convient de rappeler que les véhicules à essence contribuent de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Les avancées de la technologie des batteries et les investissements réalisés dans les stations de recharge routières expliquent la popularité et le faible coût des véhicules électriques.
Le recours à cette nouvelle technologie reste toutefois lent et le monde ne parvient pas à ce jour à limiter la hausse de la température de la planète à 1, 5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, comme le prévoit l'accord de Paris sur le climat signé en 2015.

 

Focus

La 27e Conférence des nations unies sur le changement climatique, plus connue sous le nom de «Conférence des parties de la CCNUCC», se tient du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh.

«Les émissions de CO2 à l’échelle mondiale doivent diminuer entre 2020 et 2025. En réalité, elles ne font qu'augmenter», avertit le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) relevant des Nations unies.
«Si l'on souhaite limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, il convient de réduire de moitié les émissions mondiales d'ici à 2030 et d'atteindre le niveau “zéro émission nette” d'ici à 2050.»
Pour réaliser cette transformation verte, le gouvernement égyptien ne s'est pas contenté de cibler les transports publics à Charm el-Cheikh. Le recyclage et la gestion des déchets figurent eux aussi en tête de ses priorités.
Le ministère égyptien de l'Environnement a conclu un contrat de dix ans avec le groupe Beeah, dont le siège est aux Émirats arabes unis (EAU). Un autre contrat a été signé avec Green Planet, une entreprise de services environnementaux en plein essor en Égypte. Les deux sociétés seront chargées de la collecte des déchets solides, du transport, du nettoyage des rues et des services publics.
Ces deux entreprises conçoivent en outre des solutions durables pour la gestion des déchets dont l’objectif est de soutenir le programme de développement durable égyptien. Elles développent des infrastructures de classe mondiale dans ce domaine, ainsi que des services efficaces de collecte et de recyclage des déchets, grâce à un réseau de véhicules équipés de GPS et de poubelles munies d'étiquettes d'identification par radiofréquence; ces services seront confiés à un personnel qualifié.

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Une participante passe devant une maquette de la planète Terre le premier jour du sommet sur le climat COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte. (AFP)


Dès à présent, les visiteurs de la ville de Charm el-Cheikh peuvent observer les véhicules électriques nettoyer et désinfecter les rues et les places publiques de la ville. Par ailleurs, des conteneurs à ordures spéciaux sont prévus pour recueillir les déchets alimentaires, les matériaux recyclables et les déchets mélangés. Ces conteneurs sont équipés d'un système GPS qui prévient les équipes d'assainissement dès qu'une poubelle est pleine.
«Nous envisageons d'autres projets pour Charm el-Cheikh et ils se poursuivront au-delà de la COP27», explique à Arab News Khaled el-Melouki, responsable des projets au sein du groupe Beeah.
«Notre objectif est de sensibiliser les habitants aux questions environnementales grâce à des campagnes portant sur l'importance du recyclage et sur la manière de préserver la propreté des rues, des espaces publics et des plages.»
«Nous prévoyons également des poubelles à énergie solaire qui seront placées devant les restaurants et les hôtels pour collecter les déchets d'huile de cuisson. Des conteneurs spéciaux seront également prévus pour la collecte de ces déchets.»
Les hôtels et centres de villégiature de la ville accueillent un grand nombre de clients durant le sommet de la COP27. Pour se préparer à l'afflux de visiteurs et respecter les objectifs écologiques fixés par le gouvernement, les établissements hôteliers et de loisirs ont introduit des pratiques respectueuses de l'environnement.
«Près de 120 hôtels sur 160 ont reçu la Green Star («étoile verte»). Soixante centres de plongée ont reçu le label Greenfin (label garantissant la qualité verte des fonds d’investissement, accordé aux acteurs financiers qui agissent au service du bien commun via des pratiques transparentes et durables) grâce aux systèmes d'énergie photovoltaïque installés sur leurs toits», indique à Arab News Heba Maatouk, porte-parole du ministère de l'Environnement.
«L'écotourisme se définit par la rationalisation de la consommation d'énergie et d'eau dans les hôtels et par le recours aux énergies de substitution propres afin de réduire les effets indésirables de l'industrie hôtelière qui nuisent à l'environnement. Il s'agit également de diminuer les dépenses, tout en proposant aux clients une atmosphère saine et paisible.»
Le label Green Star Hotel est une certification nationale écologique et un programme de formation géré par la fédération des hôtels d'Égypte. Il est supervisé par le ministère égyptien du Tourisme. Ce certificat permet aux hôtels d'obtenir une reconnaissance internationale pour avoir amélioré leurs prestations environnementales ainsi que leurs normes sociales tout en réduisant leurs coûts d'exploitation.
Quant au label Greenfin, il est décerné aux centres de plongée qui protègent les récifs coralliens conformément aux directives relatives à la protection de l'environnement; ces centres sensibilisent leurs clients à la manière de traiter ces écosystèmes vulnérables et ils adoptent des mesures de tourisme durable.
Des labels écologiques ont été attribués à de nombreux hôtels, centres de plongée, restaurants et autres établissements de loisirs et d'accueil de la ville. En effet, ces établissements utilisent largement l'énergie solaire qui ne manque pas dans cette région ensoleillée pratiquement tous les jours de l'année.

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Yasmine Fouad, ministre égyptienne de l'environnement, a déclaré que « l'opportunité d'accueillir la COP27 à Charm el-Cheikh nous a donné plus de motivation pour changer toute la ville». (AFP)


Le distributeur local d'énergie Taqa Arabia a annoncé en octobre l'inauguration de la plus grande centrale solaire de Charm el-Cheikh. Construite sur une superficie de 250 000 mètres carrés, elle produit plus de 42 gigawattheures d'électricité par an, de quoi alimenter en électricité propre plus de 6 000 chambres d'hôtel.
Le sommet sur le climat COP27 accueille près de 30 000 participants et 120 chefs d'État. Ce sommet intervient à un moment où les experts préviennent que notre planète se tient au bord du gouffre et que les impacts humains sur le climat sont en passe de prendre un caractère irréversible.
Alors que les dirigeants du monde entier, les chefs d'entreprise et la société civile s'apprêtent à traduire leurs engagements en actions concrètes, Charm el-Cheikh fournira un exemple éloquent des perspectives envisageables lorsque la protection de l'environnement prime.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com.


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com