Sondage: l’accès à l’eau, l’enjeu environnemental le plus urgent pour les Arabes

Le Baromètre arabe est un réseau de recherche qui recueille des opinions et donne un aperçu des attitudes sociales, politiques et économiques des citoyens de la région. (Shutterstock).
Le Baromètre arabe est un réseau de recherche qui recueille des opinions et donne un aperçu des attitudes sociales, politiques et économiques des citoyens de la région. (Shutterstock).
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Publié le Vendredi 07 octobre 2022

Sondage: l’accès à l’eau, l’enjeu environnemental le plus urgent pour les Arabes

  • Pour son dernier rapport, le Baromètre arabe a interrogé vingt-six mille citoyens entre octobre 2021 et juillet 2022 dans douze pays qui représentent près de 80 % du monde arabe
  • Malgré les grandes inquiétudes concernant le changement climatique et l’environnement, l’étude révèle que de nombreux habitants de la région considèrent que d’autres problèmes sont plus urgents et prioritaires

WASHINGTON: Les Arabes estiment que la menace que le changement climatique fait peser sur les ressources en eau est le principal problème environnemental auquel sont confrontés la région et ses habitants.

C’est l’une des principales conclusions publiées jeudi dans le dernier rapport du Baromètre arabe sur les attitudes de douze pays arabes à l’égard de l’environnement.

Le Baromètre arabe est un réseau de recherche qui recueille des opinions et donne un aperçu des attitudes sociales, politiques et économiques des citoyens de la région.

Son dernier sondage sur l’environnement révèle que la majorité des personnes interrogées étaient préoccupées par la disponibilité de l’eau potable, la pollution des sources d’eau et la qualité de l’air au sein de leurs communautés.

La Tunisie compte le plus grand nombre de personnes qui considèrent la disponibilité et la qualité de l’eau comme le plus grand défi environnemental auquel leur pays fait face (60 %), suivie de l’Algérie (50 %), puis de l’Irak, de la Palestine et de la Libye (47 %).

Ces résultats font partie de la septième série de sondages menés par le Baromètre arabe, qui recueille les opinions des habitants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord depuis 2006. Il s’agit de la plus grande enquête publique disponible sur les opinions et les attitudes des citoyens à travers la région.

Pour son dernier rapport, le Baromètre arabe a interrogé vingt-six mille citoyens entre octobre 2021 et juillet 2022 dans douze pays qui représentent environ 80 % du monde arabe: l’Algérie, la Tunisie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, la Jordanie, le Liban, la Palestine, l’Irak, l’Égypte, le Soudan et le Koweït. Outre l’environnement, d’autres parties de l’enquête portaient sur des questions politiques, sociales et économiques.

Les problèmes liés à la gestion des déchets se classent au deuxième rang des problèmes environnementaux qui préoccupent le plus les habitants de la région. Le recyclage constitue une activité importante de protection de l’environnement dans de nombreux pays et l’enquête révèle que de nombreuses personnes dans la région recyclent déjà leurs déchets, mais qu’elles le font principalement pour des avantages «économiques» ou «pratiques», plutôt que pour protéger l’environnement.

Le niveau d’instruction a une influence sur l’opinion des gens lorsqu’il est question d’enjeux environnementaux tels que le changement climatique, la qualité de l’air, la pollution et les déchets. En effet, les plus instruits expriment une plus grande inquiétude à leur sujet.

De plus, les problèmes liés aux changements climatiques préoccupent davantage les personnes vivant en milieu rural que celles vivant en milieu urbain.

Outre la question de la disponibilité et de la qualité de l’eau, d’autres attitudes envers l’environnement ont également changé.

Une précédente enquête, menée en octobre 2020, a révélé que moins de 7 % des citoyens des pays arabes pensent que la réduction de la pollution devrait être la priorité absolue des dépenses publiques au cours de l’année à venir. Dans une étude menée au printemps 2021, moins de 9 % ont déclaré que l’aide étrangère devrait être utilisée pour répondre aux préoccupations environnementales.

Dans le dernier sondage, moins de 5 % des personnes interrogées dans la majorité des pays arabes ont déclaré que l’aide étrangère accordée à leurs pays devrait être utilisée pour lutter contre le changement climatique et les défis environnementaux. En Égypte, en Jordanie et en Palestine, le chiffre n’a atteint que 1 %.

Pourtant, l’étude a également révélé que les citoyens de la région se reprochent de ne pas être suffisamment proactifs sur les questions environnementales et ils accusent leurs gouvernements de ne pas prendre de mesures pour lutter correctement contre le changement climatique et les défis environnementaux au sein de leurs communautés.

Ils ont exprimé un fort soutien dans la perspective que leurs gouvernements prennent les mesures adéquates en vue de s’attaquer aux problèmes environnementaux. Mais, malgré les grandes inquiétudes concernant le changement climatique et l’environnement, l’étude révèle que la plupart des habitants de la région considèrent que d’autres problèmes sont plus urgents et prioritaires.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Palestine salue la résolution de l'ONU, une étape clé vers la reconnaissance de son statut d'État

Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
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  • Les responsables palestiniens ont appelé à l'application immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza
  • Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié


DUBAI : L'État de Palestine s'est félicité mardi de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur Gaza rédigée par les États-Unis, affirmant qu'elle réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à un État indépendant.

Il a décrit cette résolution comme un pas important vers l'instauration d'un cessez-le-feu permanent et global et la garantie d'une aide humanitaire sans entrave.

Dans une déclaration, les responsables palestiniens ont appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza, de protéger les civils, d'empêcher les déplacements et d'assurer le retrait total des forces israéliennes.

Ils ont ajouté que la résolution devait également soutenir les efforts de reconstruction, préserver la solution des deux États et mettre un terme à toute tentative d'annexion.

L'État de Palestine s'est dit prêt à travailler avec l'administration américaine, les membres du Conseil de sécurité, les pays arabes et islamiques, l'Union européenne, les Nations unies et tous les partenaires impliqués dans la déclaration de New York.

Les responsables ont déclaré qu'une telle coopération était essentielle pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, tout en avançant sur la voie politique d'une paix juste et durable fondée sur le droit international et le cadre de deux États.

Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié.

La déclaration remercie également les pays qui se sont engagés à soutenir les efforts visant à mettre fin à l'occupation et à instaurer la liberté et l'indépendance palestiniennes, et qualifie la résolution d'étape importante vers la paix et la stabilité régionales et mondiales.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.