Sofitel Dubai Wafi ouvrira ses portes en septembre 2020

Le monument de 230 mètres est orné d’un pyramidion en or sous forme d’obélisque. (Photo Fournie)
Le monument de 230 mètres est orné d’un pyramidion en or sous forme d’obélisque. (Photo Fournie)
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Publié le Jeudi 30 juillet 2020

Sofitel Dubai Wafi ouvrira ses portes en septembre 2020

  • L’hôtel est déjà la nouvelle marque vedette du groupe et le plus grand Sofitel au Moyen-Orient
  • Le style architectural de l’hôtel est inspiré de l’art de vivre français ainsi que de l’héritage de l’Égypte ancienne et des Émirats arabes unis. Le monument de 230 mètres est orné d’un pyramidion en or sous forme d’obélisque

Situé dans l’aménagement de Wafi adjacent au centre commercial de Wafi, le Sofitel Dubai Wafi, un hôtel dont le style architectural est inspiré de l’art de vivre français ainsi que de l’héritage de l’Égypte ancienne et des Émirats arabes unis, ouvrira bientôt ses portes. Le monument de 230 mètres est orné d’un pyramidion en or sous forme d’obélisque. Celui-ci rappelle l’obélisque de Louxor qui se trouve sur la place de la Concorde, au centre de Paris.

Dès leur entrée, les visiteurs apercevront un faucon doré de 9 mètres de large et 4 mètres de long, symbole national des Émirats. Ensuite, les colonnes volumineuses, qui rappellent la Vallée des rois et des reines à Louxor, les transporteront esthétiquement vers l’Égypte ancienne caractérisée par les hiéroglyphes et les reliefs. La zone d’accueil comportera également deux lustres en verre de plomb colorés, inspirés par les lampes Tiffany françaises. Ces lustres, qui ont la forme de fleurs de lotus et qui ont été fabriqués à la main en Égypte, pendent du plafond et ajoutent une touche de magie au début du séjour à l’hôtel.

Le souci du détail, le style Art déco et le mariage des cultures et du patrimoine sont les caractéristiques non seulement de l’architecture et du design du Sofitel Dubai Wafi, mais aussi de ses 595 chambres, suites et appartements de luxe.

Les chambres présentent un mélange de lignes d’art déco et d’art de vivre français et regorgent de couleurs, de formes géométriques et de détails élaborés. Les surfaces lisses et polies viennent complémenter le style français moderne de chaque chambre. De plus, la lumière naturelle illumine chaque espace à travers des baies vitrées qui offrent des vues magnifiques de Dubaï. Situé du 8ème au 17ème étage, les 97 apartements avec services hôteliers comprennent des studios, ainsi que des suites à une, deux ou trois chambres. Les 498 chambres et suites sont situées à partir du 19ème étage.

En ce qui concerne la fine cuisine, le nouveau Sofitel comprend de nouveaux restaurants étoilés qui définissent l’essence même de la haute gastronomie française. Parmi ces restaurants, nous retrouvons la Brasserie Boulud, un nouveau concept par Daniel Boulud, chef cuisinier de renommée et propriétaire de plusieurs restaurants primés dans le monde, dont Daniel, Café Boulud, db bistro moderne et Bar Boulud. Son premier restaurant au Moyen-Orient servira de la cuisine française contemporaine. Nous retrouvons également Taiko, où nous pouvons goûter la cuisine d’Extrême-Orient, ainsi que The Nine et Soleil Pool and Lounge, bars parfaits pour socialiser après une longue journée de travail. Pour les gourmands, Bijou Pâtisserie offrira une sélection de viennoiseries françaises alors que Le Gouter servira le thé de l'après-midi.
 

Les chambres présentent un mélange de lignes d’art déco et d’art de vivre français et regorgent de couleurs, de formes géométriques et de détails élaborés.

Comme dans tous les hôtels Sofitel, le confort et le bien-être sont au cœur des services. Au sixième étage du Sofitel Dubai Wafi se trouve le Sofitel SPA où L’OCCITANE offre des traitements de style méditerranéen. Le spa comporte 8 salles de soins (dont un pour les couples), des salles de relaxation à l’intérieur et à l’extérieur pour les hommes et pour les femmes, et un hammam

En outre, la salle de sport Sofitel FITNESS renferme des équipements Technogym de pointe et un studio pour les cours privés et en groupes. À l’extérieur, nous retrouvons une piscine en forme de « clé de vie » égyptienne entourée de cabanes privées dont deux possèdent leurs propres jacuzzis.

Quant aux plus jeunes, ils peuvent s’amuser dans l’AstroKids Club qui met également en valeur la culture française en s’inspirant du livre Le Petit Prince. Comme l’hôtel, ce club donne libre cours à l’imagination par le biais de la beauté du patrimoine français.


Goodbye Julia, grand gagnant des Prix de la critique pour les films arabes à Cannes

La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
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  • Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, a remporté trois prix
  • Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama

DUBAÏ: Goodbye Julia, du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, a remporté les prix du meilleur long métrage et du meilleur scénario lors de la 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes, qui s’est déroulée samedi en marge du festival du Festival de Cannes.

Le compositeur franco-tunisien Amin Bouhafa, qui a travaillé sur Hajjan, a remporté le prix de la meilleure musique pour ce film qui se déroule en Arabie saoudite.

Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, qui n’a pas remporté le prix du meilleur documentaire aux Oscars cette année, a remporté trois récompenses: meilleure réalisatrice pour Ben Hania, meilleur documentaire et meilleur montage.

Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama.

L’acteur palestinien Saleh Bakri a décroché le prix du meilleur acteur pour son rôle dans The Teacher, tandis que I Promise You Paradise, du cinéaste égyptien Morad Mostafa, est arrivé premier dans la catégorie du meilleur court métrage.

La cérémonie de remise des prix est organisée par le Centre du cinéma arabe (Arab Cinema Center, ACC), situé au Caire. Les vainqueurs sont élus par un jury de 225 critiques venus de plus de 70 pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants, tout comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte de nationalité libanaise et française dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tels que l'encre de Chine, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants tout comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (Regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes n’échappe pas à un regard averti.  Ses peintures, bien que légères, servent de canal à ses émotions. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent à Dubai où il occupe un poste de direction dans le retail.  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Deuxième jour de la RSFW: défilé historique de maillots de bain et dentelle élégante

La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
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  • Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués
  • La collection de Sara Altwaim, comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline

MER ROUGE: La marque marocaine EAU a marqué l’histoire en lançant, vendredi, la deuxième série de défilés de la Red Sea Fashion Week. En effet, c’est la première fois que des maillots de bain font leur entrée sur un podium saoudien.

Avec la piscine scintillante de St. Regis et les palmiers ondulants en arrière-plan, la deuxième RSFW a mis en valeur l’une des pièces incontournables de l’été.

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EAU. (Photo fournie)

La collection comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. Bleu roi, jaune moutarde, vert chasseur et rouge marron dominaient la collection, créant une palette d’automne plutôt singulière, mais bienvenue, pour la saison estivale à venir.

Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués, notamment des paniers tressés parsemés de strass, des sacs de plage en paille et des pochettes à franges.

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Sarah Altwaim. (Photo fournie)

La mode affluait à mesure que la mer Rouge brillait. La collection de Sara Altwaim comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline. Chacune des pièces est attrayante, grâce à une touche individuelle, de subtiles perles, des coupes superposées ou un mélange de tissus.

Altwaim a présenté un tissu en mousseline d’inspiration sous-marine présentant des croquis de créatures des fonds marins, comme les poissons, les crevettes et les crabes, qui ont fait leur apparition dans une variété d’ensembles.

Les cols de perles très superposés, les jupes en forme de paréo, les résilles ornées de bijoux, les tissus métalliques et les vêtements fluides étaient également inspirés de la vie marine.

La créatrice saoudienne Yasmina Q a introduit les vêtements d’intérieur, clôturant les défilés avec une collection de robes en tricot effet côtelé dans des tons vert menthe, bleu écume de mer, jaune vif, corail et bien plus encore.

Il y avait aussi des manches évasées et une taille ajustée qui se transformait en une forme trapèze. Certaines pièces étaient également sans manches pour un look estival plus décontracté. La collection, composée de lunettes de soleil et de chapeauxestivaux, présentait également une gamme de vêtements d’intérieur, allant des bas côtelés aux hauts ajustés simples, en passant par les chemises côtelées, les hauts kimonos et les pulls amples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com