Course contre la montre pour sauver un joyau du patrimoine préhistorique mondial

L'accès à cette grotte vieille de plus de 30.000 ans se fait par l'entrée originelle dans les fonds marins du sud de la France puis en suivant un boyau ennoyé de plus de 100 mètres qui remonte et débouche sur une caverne de 2.500 m2, en grande partie immergée. (AFP).
L'accès à cette grotte vieille de plus de 30.000 ans se fait par l'entrée originelle dans les fonds marins du sud de la France puis en suivant un boyau ennoyé de plus de 100 mètres qui remonte et débouche sur une caverne de 2.500 m2, en grande partie immergée. (AFP).
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Publié le Lundi 30 mai 2022

Course contre la montre pour sauver un joyau du patrimoine préhistorique mondial

  • L'accès à cette grotte vieille de plus de 30.000 ans se fait par l'entrée originelle dans les fonds marins du sud de la France puis en suivant un boyau ennoyé de plus de 100 mètres qui remonte et débouche sur une caverne de 2.500 m2
  • Soixante-neuf pochoirs de mains rouges ou noires et trois empreintes involontaires de mains, dont celles d'enfants, ont été également répertoriées, ainsi que plusieurs centaines de signes géométriques

MARSEILLE: Dans une des calanques de Marseille, ils ajustent leur masque et basculent du bateau dans la Méditerranée. Ces plongeurs-archéologues vont rejoindre par 37 mètres de fond l'entrée de la grotte Cosquer, un "Lascaux sous-marin" orné de dessins uniques au monde et menacé de disparition.


L'accès à cette grotte vieille de plus de 30.000 ans se fait par l'entrée originelle dans les fonds marins du sud de la France puis en suivant un boyau ennoyé de plus de 100 mètres qui remonte et débouche sur une caverne de 2.500 m2, en grande partie immergée.


Arrivé là, les parois encore au sec offrent au regard des gravures et dessins du Paléolithique supérieur, en particulier d'animaux marins, phoques et pingouins, inédits sur les grands sites mondiaux de l’archéologie préhistorique. Un "choc esthétique" qui marque une vie, confie l'archéologue Luc Vanrell, 62 ans dont 30 à étudier ce site.


Mais aujourd'hui cette grotte est menacée de disparition. Après une hausse soudaine de 12 cm du niveau de la mer en 2011, les plus hautes eaux progressent chaque année de quelques millimètres.

marseille
Aujourd'hui cette grotte est menacée de disparition. (AFP).


Pour ces scientifiques français, c'est une course contre la montre car cette montée des eaux due au réchauffement climatique associée à la pollution marine sapent d'année en année les chefs d'oeuvre de l'art pariétal.


Pour garder trace de ce patrimoine unique, les plongeurs-archéologues intensifient leurs explorations pour notamment finaliser une représentation virtuelle de la grotte, pendant qu'à quelques kilomètres de là, au coeur de Marseille, techniciens et artistes achèvent la construction d'une réplique destinée au grand public, qui ouvrira le 4 juin.


En ce jour de printemps, la mission consiste à poursuivre la cartographie numérique en 3D des parois de la grotte, où quelque 600 "entités graphiques" ont déjà été répertoriées.


"Notre objectif fantasmé serait de faire remonter la grotte à la surface", sourit l'un des plongeurs, Bertrand Chazaly, responsable des opérations de numérisation. "Finalisée, notre grotte Cosquer virtuelle, d'une précision millimétrique, sera un outil de recherche indispensable pour les conservateurs et archéologues qui ne peuvent accéder physiquement au site."

« Unique par sa taille »

"A l'époque, on était en pleine glaciation, le niveau de la mer se trouvait 135 mètres plus bas et le littoral 10 km plus loin", raconte l'archéologue Michel Olive, chargé de l'étude de la grotte au service régional de l'archéologie (DRAC).


Depuis le bateau de la mission scientifique, il dessine du doigt un vaste espace aujourd'hui recouvert par la Méditerranée. "L'entrée de la grotte, légèrement en hauteur et exposée plein sud, faisait face à une vaste plaine couverte de graminées et protégée par les falaises, un lieu extrêmement favorable pour l'homme préhistorique", dit-il.


Les parois ornées de la grotte témoignent de la variété des animaux présents sur le site: chevaux, bouquetins, bovidés, cerfs, bisons et antilopes saïga, mais aussi phoques, pingouins, poissons ainsi qu'un félin et un ours... au total 229 figures de 13 espèces sont représentées.  


Soixante-neuf pochoirs de mains rouges ou noires et trois empreintes involontaires de mains, dont celles d'enfants, ont été également répertoriées, ainsi que plusieurs centaines de signes géométriques et huit représentations sexuelles masculines et féminines. 


Une richesse graphique due à la durée exceptionnelle de la fréquentation de la grotte par hommes et femmes de la Préhistoire "entre -33.000 ans et -18.500 ans avant le présent" selon la dernière datation, explique Luc Vanrell, présent lors de cette expédition.


"La densité des représentations graphiques place Cosquer au niveau des quatre plus grandes grottes au monde d'art pariétal du Paléolithique avec Altamira en Espagne, Lascaux et Chauvet en France", estime-t-il. "Et comme il est probable que les parois aujourd'hui sous l'eau étaient à l'origine également ornées, cela fait de Cosquer un site unique par sa taille en Europe."


Pour cet archéologue passionné au visage carré et à l'oeil rieur, "c'est un site addictif". "Certains intervenants qui ne sont pas descendus depuis longtemps dans la grotte se sentent mal. Ils ont envie de leur bison préféré", s'amuse-t-il.


Lui, compare ses plongées à une "aventure intérieure". "Personne ne fait le fanfaron dans cet espace coupé du monde, on est imprégné du milieu", dit-il.

Découverte par hasard

C'est en 1985 qu'Henri Cosquer, plongeur-scaphandrier professionnel et animateur d'une école de plongée, dit avoir découvert par hasard l'entrée sous-marine de la grotte, à 15 mètres du rivage. Par étapes, il ose ensuite s'aventurer dans le long boyau remontant de 137 mètres avant de déboucher sur une cavité creusée par l'eau et le temps dans le massif calcaire. 


"Un jour, j'ai fait surface dans la grotte plongée dans le noir. T'es trempé, tu sors de la boue, tu glisses. Il m'a fallu plusieurs incursions pour en faire le tour. Au début, je n'ai rien vu avec ma lampe et puis je suis tombé sur la peinture d'une main. Tout est parti de là", a-t-il raconté à l'AFP. 


Alors que la loi oblige à déclarer sans délai ce type de découverte pour sa préservation, l'homme se la réservera longtemps, pour lui et ses proches. "Cette grotte n'appartenait à personne. Quand vous trouvez un bon coin à champignons, vous le dites à tout le monde vous ?", a-t-il justifié, gouailleur.


Mais la rumeur d'un "Lascaux sous-marin" circule, attire des plongeurs. Trois trouveront la mort dans le boyau menant à la cavité. Marqué par le drame, Henri Cosquer, 72 ans, officialise sa découverte auprès des autorités en 1991. La grotte, authentifiée comme un site préhistorique majeur, portera son nom. Mais son entrée, sécurisée par une grille, sera désormais réservée aux équipes scientifiques.

« Dégradations irréversibles »

Pendant les trente années suivantes, des dizaines de missions archéologiques sont menées pour étudier et préserver le site, et procéder à l'inventaire de ses richesses graphiques. Les moyens alloués pâtissent toutefois de la concurrence de la grotte Chauvet, découverte plus tard, en 1994, mais plus facile d'accès.


Mais, à l'été 2011, Michel Olive et Luc Vanrell sonnent l'alarme après avoir constaté la progression brutale du niveau des eaux et des dégradations irréversibles sur certains panneaux. "C'était une catastrophe, un choc qui nous a effondrés psychologiquement", se souvient Luc Vanrell évoquant d'énormes dégâts sur des dessins de chevaux. 


"Toutes les données recueillies montrent que la remontée des eaux va de plus en plus vite", confirme la géologue Stéphanie Touron, spécialiste des grottes ornées au Laboratoire de recherche des monuments historiques en France. "La mer, qui monte et descend dans la cavité en fonction des variations climatiques, lessive les parois et sape des sols riches en informations", dit-elle.


La grotte Cosquer subit également les conséquences de la pollution aux microplastiques qui accélère la dégradation des peintures. 


Face à ces menaces, l'Etat français, propriétaire du site classé au titre des monuments historiques en 1992, a lancé une étude nationale pour enregistrer au plus vite ce patrimoine.


Une mission nouvelle conduite par l'archéologue Cyril Montoya, destinée à mieux comprendre l'activité des hommes préhistoriques dans la grotte, doit débuter cet été. 

« Enigmes à résoudre »

Parmi les énigmes en suspens figure l'empreinte fortuite d'un matériau tissé sur une paroi, qui pourrait confirmer l'hypothèse d'une confection de vêtements par des chasseurs-cueilleurs à l'époque de la fréquentation de la grotte. 


La représentation de chevaux avec des crinières longues pose question également. Luc Vanrell esquisse l'hypothèse d'une première domestication ou du moins d'un parcage de l'animal par l'homme car à l'état sauvage les crinières sont plus courtes, presque en brosse, façonnées par la végétation au gré du galop des chevaux. Le dessin de traits évoquant une forme de harnachement renforce cette hypothèse.


"Les sols archéologiques conservés sous une couche de calcite" (un minéral) doivent être également étudiés, explique Cyril Montoya, qui évoque la présence de "restes de charbon" servant à peindre ou de "zones de chauffe sur des stalagmites" transformées en "lampadaires pour éclairer la grotte".


La question centrale de l'utilisation de la grotte reste sans réponse, admet Michel Olive. Si les archéologues s'accordent pour dire que nos lointains ancêtres n'y vivaient pas, certains parlent "d'un sanctuaire, d'autres d'un lieu de réunion, voire d'un site d'extraction de mondmilch (aussi appelé lait de lune, NDLR), cette matière blanche des parois utilisée pour des peintures corporelles ou comme support pour les peintures et gravures", explique-t-il.

« Le pari de la réplique »

Dès la découverte de la grotte, l'idée d'en réaliser une réplique pour un large public a germé. Mais il faudra attendre 2016 pour que la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur décide de l'implanter à la villa Méditerranée, un bâtiment moderne inexploité situé dans le coeur historique de la deuxième ville de France, à côté du Mucem, le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.  


Pour la société Klébert Rossillon, chargée de concevoir, construire et gérer la reconstitution - un projet de 23 millions d'euros dont dix financés par la région - l'enjeu était de taille: faire rentrer la réplique de la grotte dans un espace plus petit tout en restant aussi fidèle que possible à l'original. Au final, après une légère réduction d'échelle, "1.750 m2 de caverne, 100% des parois peintes et 90% des parois gravées seront montrées", assure Laurent Delbos, chargé du chantier. 


Pour coller à l'original, l'entreprise a bénéficié des données de modélisation en 3D de la grotte collectées par les archéologues sous l'égide du ministère de la Culture (Drac Paca). Et elle s'est appuyée sur une équipe de spécialistes des répliques des grottes ornées avec laquelle elle a déjà bâti en 2015 un double de la grotte Chauvet, en Ardèche (sud-est de la France).


"Les artistes préhistoriques ont écrit (une) partition il y a longtemps, je suis un de leurs interprètes", résume l'artiste-plasticien Gilles Tosello, 66 ans, qui s'est attaché à reproduire le plus fidèlement possible les dessins préhistoriques, avec les mêmes outils et le charbon de bois utilisé à l'époque. 


Assis dans le noir dans son atelier toulousain face à une écaille de grotte en stuc éclairée par un projecteur, l’artiste a confié à l'AFP son émotion en copiant le détail d’un cheval: "Ce qui me passionne dans l’art préhistorique, c’est la spontanéité de leur geste qui repose certainement sur une grande pratique, une grande connaissance, une grande expérience. Cette liberté du geste, cette sûreté ne cessera de m’étonner jusqu’à la fin."


Regard sur l'habillement des femmes à l'époque du premier État saoudien

Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
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  • Selon Saudipedia, les vêtements des femmes variaient selon les régions du premier État saoudien, étant influencés par les ressources locales, le climat et les traditions culturelles.

RIYADH : Tout au long de l'histoire du premier État saoudien, les vêtements des femmes étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales.

Selon Saudipedia, les vêtements féminins variaient d'une région à l'autre, en fonction des ressources locales, du climat et des traditions culturelles. Chaque région a développé des styles, des matériaux et des modèles distincts qui reflétaient ses coutumes sociales et son environnement.

Dans la région centrale, les femmes portaient souvent al-Mukhnaq, une couverture de soie transparente faite de mousseline ou de tulle, entièrement cousue à l'exception d'une ouverture pour le visage. Les femmes mariées se couvrent généralement la tête avec al-Ghadfah, un châle de tulle léger également connu sous le nom d'al-Munaykhel, ou optent pour al-Ghatwah, un tissu noir qui couvre l'ensemble du visage. Un autre vêtement courant était la burqa, un couvre-visage qui laissait une ouverture pour les yeux et était parfois orné d'éléments décoratifs.

L'abaya, vêtement d'extérieur en laine grossière de coupe rectangulaire, se drapant sur les épaules, était un vêtement de base. Contrairement aux abayas modernes, elle n'avait pas de manches, mais comportait de petites ouvertures pour les mains à ses extrémités. Le terme abaya était parfois utilisé de manière interchangeable avec bisht, un manteau traditionnel.

« Le bisht Al-Barqa est l'un des types de bishts portés par les hommes de la région. Les habitants de la région centrale, d'Al-Aridh et de Diriyah avaient l'habitude d'appeler l'abaya bisht, qu'elle soit portée par un homme ou par une femme », a déclaré Laila Al-Bassam, experte en costumes et textiles arabes traditionnels, lors d'une interview accordée à Arab News en 2023.

L'abaya avait de nombreuses variantes, notamment l'abaya Qilani, l'abaya Ma'simah, l'abaya Dufat al-Mahoud, l'abaya Fisol et l'abaya Murshidah. À l'intérieur, les femmes portaient généralement al-Maqta' ou al-Daraa, des vêtements longs et larges avec des manches ajustées qui se rétrécissaient au niveau du poignet. Ces robes sont souvent brodées de fils de zari d'or et d'argent, de paillettes ou de motifs complexes, reflétant le savoir-faire et l'art de l'époque.

Saudipedia indique que les femmes de la région orientale préféraient les vêtements fabriqués à partir de tissus fins tels que la soie et le coton léger. L'une des pièces les plus distinctives était le al-Malf'a, un tissu rectangulaire noir enroulé autour du visage et des épaules, parfois fixé à l'aide d'une pièce métallique appelée al-Rubayi. Le poids de ce tissu variait en fonction de la saison, les versions plus légères étant préférées durant les mois les plus chauds. La région était également connue pour ses broderies élaborées, les vêtements présentant souvent des coutures et des ornements complexes reflétant les influences des routes commerciales voisines.

Dans la région occidentale, les vêtements des femmes reflétaient les liens de la région avec les marchés internationaux, en particulier ceux de la mer Rouge. Les femmes les plus riches appréciaient les tissus tels que le brocart, la soie et le velours, tandis que le coton était plus couramment porté au quotidien. De nombreux vêtements étaient ornés de broderies détaillées, de dentelles et de fils de zari, reflétant les échanges culturels entre la péninsule arabique et les régions environnantes. La superposition de vêtements était courante, les femmes portant plusieurs pièces pour créer une silhouette distinctive et élégante.

Dans la région méridionale, l'influence du relief montagneux et des traditions tribales a joué un rôle important dans les styles vestimentaires. Les femmes portaient des vêtements confectionnés dans des tissus épais et résistants pour se protéger des basses températures des hautes altitudes. La broderie, avec ses motifs géométriques complexes, était un élément clé, symbolisant l'identité tribale. L'utilisation de couleurs vives, en particulier le rouge et le bleu, était très répandue et donnait de l'éclat aux vêtements.

Dans la région septentrionale, le climat et la vie bédouine ont influencé les choix vestimentaires des femmes. L'accent était mis sur l'aspect pratique, avec des vêtements conçus pour la mobilité et la protection contre les conditions climatiques difficiles. Elles portaient de longues robes fluides en laine ou en coton épais, souvent ornées de broderies subtiles. Les couvre-chefs étaient essentiels et variaient d'une tribu à l'autre. L'al-Shilah et l'al-Sayf étaient couramment portés pour se protéger du soleil tout en préservant la pudeur.

Les vêtements n'avaient pas seulement une fonction pratique, ils véhiculaient également « le statut social, l'état civil et l'appartenance tribale », selon Saudipedia. La diversité des styles dans les différentes régions témoigne de la richesse du patrimoine et de l'artisanat de l'époque, et de nombreux éléments traditionnels influencent encore la mode saoudienne actuelle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment célébrer la Journée de la fondation 2025 en Arabie saoudite

(fournie)
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  • La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations
  • À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique

La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations.

Les festivités prévues pour la Journée de la Fondation de cette année mettront en valeur le patrimoine saoudien à travers la musique, les arts et les spectacles.

Principaux événements de la Journée de la fondation 2025

Les Nuits de la Fondation présenteront des concerts musicaux et poétiques avec d'éminents artistes saoudiens au théâtre Mohammed Abdu, au boulevard Riyad, le 22 février.

À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique. Djeddah accueillera des parades maritimes, des marchés du patrimoine et des salons nautiques. À Médine, des expositions d'art et des séminaires culturels sur l'histoire du Royaume seront organisés, tandis qu'à Dammam, les visiteurs pourront assister à des spectacles folkloriques et à des séances de cinéma en plein air.

Spectacles musicaux

Plusieurs soirées musicales ajouteront à l'atmosphère de fête. Le 21 février, Mohammed Abdu jouera "Suhail Night" à l'arène Mohammed Abdu.

Le 22 février, Abdul Majeed Abdullah interprétera des chansons nationales à la Mohammed Abdu Arena.

En outre, le 22 février, un spectacle orchestral mettant en vedette l'orchestre et le chœur nationaux saoudiens sera suivi par des jeux de lumière et de son qui mettront en lumière la riche histoire du Royaume.

À Djeddah, les célébrations au musée Tariq Abdulhakim, du 20 au 22 février, offriront une atmosphère familiale remplie d'activités patrimoniales, artistiques et culturelles.

À Diriyah, une "expérience interactive 850" permettra aux visiteurs d'explorer les événements clés de l'histoire du Royaume, avec des activités immersives à l'intérieur et à l'extérieur.

Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), à Dhahran, marquera la Journée de la fondation par une célébration de trois jours, du 20 au 22 février, avec des ateliers interactifs, des spectacles et de l'artisanat traditionnel.

La place accueillera des concerts de oud et d'autres activités, dont un photomaton où les visiteurs pourront se faire photographier en tenue traditionnelle.

Des maîtres artisans présenteront l'art complexe du tissage du bisht, et il y aura des activités éducatives, de la musique folklorique et des danses d'épée saoudiennes Ardah.

Le centre accueille les visiteurs de 16 à 23 heures.

La Commission des musées organise les célébrations de la Journée de la fondation au Musée national saoudien du 21 au 23 février. Cet événement propose des activités interactives, des programmes culturels et des spectacles.

Johnson Controls Arabia organise une soirée de célébration de la fondation le 21 février dans la maison historique Al-Sharbatly à Al-Balad, Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad revêt sa couleur verte pour honorer la Journée de la fondation

C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
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  • Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui
  • La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux

RIYAD : C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume est orné de drapeaux nationaux.

Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui pour célébrer le quatrième jour de fondation de l'Arabie saoudite.

La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux, transformant ainsi la capitale en un véritable océan de vert. Les drapeaux, qui représentent à la fois le premier État saoudien et le Royaume moderne, ont été accrochés stratégiquement sur les mâts des routes principales, les places, les ponts, les intersections et les lampadaires, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

L'emplacement a été soigneusement planifié pour assurer une harmonie esthétique avec le paysage de la ville et a été installé en toute sécurité par des moyens mécaniques. Les drapeaux ont été placés en toute sécurité à l'aide de moyens mécaniques. La variété des tailles permet de voir clairement les drapeaux.

Des équipes spécialisées sur le terrain ont suivi un calendrier strict pour réaliser les installations de manière efficace, en donnant la priorité à la sécurité, à la durabilité et à l'entretien régulier tout au long des célébrations.

Ces efforts reflètent l'engagement de la municipalité de Riyad à mettre en valeur l'identité nationale et à améliorer le paysage urbain, conformément aux objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer l'attrait visuel de la capitale et à mettre en valeur le patrimoine du Royaume.
Les monuments, y compris les bâtiments ministériels, ont été décorés de lumières vertes vendredi, à la veille de la Journée de la fondation, tandis que des événements spéciaux organisés dans toute la région comprendront des feux d'artifice et des spectacles folkloriques traditionnels.

"Nous vous invitons à assister aux événements organisés par la municipalité de Riyad dans 47 municipalités au sein des gouvernorats et des centres de la région, dans plus de 47 lieux, pour profiter d'événements animés, d'activités de qualité, de divers domaines et de participations", a écrit la municipalité de Riyad sur le site X.

Abdullah Ahmed, un habitant de la capitale, a félicité l'autorité pour ses efforts visant à faire de la Journée de la fondation une occasion spéciale.

"Je suis vraiment reconnaissant à Allah tout-puissant de nous avoir accordé la sécurité, alors que nous vivons dans une solidarité et une paix totales. Nous avons la chance d'avoir un bon leadership avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, et nous avons la chance d'avoir l'imam Mohammed ben Saud comme fondateur du premier État saoudien en 1727," a-t-il affirmé à Arab News.

Le Royaume moderne a fait ses premiers pas sur la voie de la nation en 1727, lorsque l'imam Mohammed ben Saud a succédé à son cousin, Zaid ben Markhane, en tant que souverain de la ville-État de Diriyah. C'est ce moment charnière, reconnu comme la date à laquelle le premier État saoudien a vu le jour, qui est célébré chaque année à l'occasion de la Journée de la fondation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com