Le changement positif au Moyen-Orient commence par l'intégration des femmes dans le marché du travail

La participation des femmes à tous les niveaux des industries techniques et professionnelles nécessitera la flexibilité et la polyvalence des futurs espaces de travail. (Getty Images/AFP)
La participation des femmes à tous les niveaux des industries techniques et professionnelles nécessitera la flexibilité et la polyvalence des futurs espaces de travail. (Getty Images/AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 18 mai 2022

Le changement positif au Moyen-Orient commence par l'intégration des femmes dans le marché du travail

  • Bien que les femmes arabes soient très instruites, leur participation au marché du travail est la plus faible au monde
  • En comblant ce déficit, les entreprises et les pays de la région seront plus performants et plus compétitifs

DUBAÏ: Faire progresser le rôle des femmes dans la société et l'économie est un moteur essentiel du changement dans tout pays ou région, en particulier au Moyen-Orient.

Selon une étude réalisée en 2020 par le cabinet de conseil en gestion McKinsey, «une participation accrue des femmes aux emplois professionnels et techniques peut dynamiser la croissance économique dans une région qui sera fortement touchée par la quatrième révolution industrielle, ce qui rend leur participation d'autant plus essentielle».

McKinsey a mis l'accent sur quatre indicateurs en lien avec la participation des femmes aux emplois professionnels et techniques: l'éducation, l'inclusion financière, l'inclusion numérique et la protection juridique.

image 4
Un groupe d'experts du Forum des femmes arabes, qui s'est tenu à Dubaï mardi, a examiné ce que pourrait être le milieu de travail de demain pour les femmes. (Photo AN/Zoubiya Shaikh)

Au Moyen-Orient, de fortes inégalités persistent dans ces domaines, notamment en matière de protection juridique et d'inclusion financière, un nombre important de femmes n'ayant pas accès aux services bancaires.

L'objectif, selon le cabinet de conseil, est d'introduire de nouveaux cadres juridiques, qui constituent un outil important pour mettre fin aux inégalités entre les sexes, endémiques au Moyen-Orient.

Sur une note plus positive, McKinsey a prédit que la part des femmes dans les emplois professionnels et techniques allait plus que doubler d'ici à 2030. Il est donc crucial de saisir cette opportunité pour amener les femmes du Moyen-Orient à la parité avec leurs semblables dans le monde.

Lors du Forum des femmes arabes, qui s'est tenu mardi à Dubaï, un groupe d'experts a examiné ce à quoi pourrait ressembler le milieu de travail de demain pour les femmes, et s'est demandé comment les entreprises pouvaient attirer et retenir les talents féminins.

Parmi les intervenants figuraient Christine Harb, vice-présidente du marketing chez Visa Inc; Dr Celeste Cecilia Moles Lo Turco, directrice de PwC Moyen-Orient pour les questions environnementales, sociales, de gouvernance d'entreprise et de durabilité; Khaled al-Maina, président d'Al-Bilad Media and Publishing et associé directeur de Quartz Communications; Dr Maliha Hachmi, experte du Global Future Council du Forum économique mondial et déléguée du V20 auprès du G20 et Anand Vengurlekar, conseiller en innovation stratégique.

Selon Harb, les femmes sont confrontées aujourd'hui à deux grands défis dans le monde du travail. «Le premier est la représentation des femmes aux postes de direction. Dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord, nous avons toujours une faible représentation des femmes dans les conseils d'administration et aux postes de direction. Même si les entreprises d'aujourd'hui promeuvent la diversité et l'inclusion, la représentation dans la région est toujours très faible dans les différents secteurs et dans la région en général», a-t-elle confié à Arab News avant l'événement.

Les femmes sont plus nombreuses à occuper des postes de direction que durant les dix dernières années. Cependant, pour remédier à leur sous-représentation persistante à tous les niveaux, le monde du travail doit à l’avenir leur offrir flexibilité et polyvalence et une représentation dans les postes de haut niveau, a ajouté Harb.

«Comment les femmes peuvent-elles s'assurer d'être parrainées et soutenues? Les entreprises de la région doivent également les promouvoir à des postes (de direction)», a-t-elle déclaré.

Le deuxième défi, a noté Harb, est l'alignement entre les paroles des organisations et leurs actes à l’égard de leurs employées.

«Aujourd'hui, de nombreuses entreprises tiennent de bons discours, mais il n'existe pas de sécurité psychologique en tant que telle, pour que les femmes sentent qu'elles peuvent bénéficier des horaires de travail flexibles ou des conditions qui leur permettront de trouver leur équilibre comme femmes», a-t-elle ajouté.

Elle a souligné que certaines des difficultés découlaient de limitations culturelles. «Historiquement, au Moyen-Orient, la plupart de ces postes ont été occupés par des hommes», a-t-elle indiqué.

Pour y remédier, un effort conjoint devrait être fait au sein des organisations avant l’ouverture d’un poste.

«Quand on regarde l'évolution, dans la planification de la succession de ces organisations, les femmes n'étaient pas vraiment préparées à assumer des rôles de haut niveau. Il ne s'agit pas seulement de promotion, mais aussi de s'assurer que la femme soit préparée à prendre la relève», a déclaré Harb.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Short Url
  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
Short Url
  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Short Url
  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.