Washington redoute que Moscou s'empare de structures de «recherche biologique» en Ukraine

La sous-secrétaire d'État aux affaires politiques Victoria Nuland témoigne devant une audience du Comité sénatorial des relations étrangères sur l'Ukraine, le 8 mars 2022, à Washington (Photo, AFP).
La sous-secrétaire d'État aux affaires politiques Victoria Nuland témoigne devant une audience du Comité sénatorial des relations étrangères sur l'Ukraine, le 8 mars 2022, à Washington (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 09 mars 2022

Washington redoute que Moscou s'empare de structures de «recherche biologique» en Ukraine

  • Les Etats-Unis ont dit mardi redouter que les forces russes puissent «prendre le contrôle» des structures de «recherche biologique» en Ukraine
  • Le sénateur républicain Marco Rubio a souligné que la «propagande russe» avait fait état d'un prétendu «plan» ukrainien visant à utiliser «des armes biologiques»

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont dit mardi redouter que les forces russes puissent "prendre le contrôle" des structures de "recherche biologique" en Ukraine et s'emparer de matériaux sensibles.

"L'Ukraine dispose d'installation de recherche biologique, et nous sommes de fait à présent assez inquiets par la possibilité que les forces russes tentent d'en prendre le contrôle", a déclaré la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, lors d'une audition parlementaire.

"Donc nous travaillons avec les Ukrainiens sur les manières d'éviter que ces matériaux liés à la recherche puissent tomber aux mains des forces russes si elles devaient s'en approcher", a-t-elle ajouté.

Russie: Washington estime que le gazoduc Nord Stream 2 est «mort»

Le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, visé par des mesures de rétorsion prises par Berlin et Washington après l'invasion russe de l'Ukraine, est "mort" et ne pourra pas être "ressuscité", a déclaré mardi une responsable américaine.

Les Etats-Unis étaient opposés de longue date à ce gazoduc cher à l'Allemagne et à la Russie, estimant qu'il renforçait la capacité de Moscou d'utiliser l'approvisionnement énergétique à l'Europe comme une "arme" géopolitique. Mais face à l'état d'avancement du projet, quasiment terminé, et pour éviter de se fâcher durablement avec Berlin, le président américain Joe Biden a renoncé en 2021 à sanctionner ses opérateurs principaux.

Immédiatement après l'invasion russe de l'Ukraine, le 24 février, l'Allemagne a toutefois annoncé la suspension de Nord Stream 2, qui n'était pas encore entré en fonction, en coordination avec les Etats-Unis qui ont dégainé leurs propres sanctions.

Un sénateur républicain, Marco Rubio, a souligné que la "propagande russe" avait fait état d'un prétendu "plan" ukrainien visant à utiliser "des armes biologiques dans le pays avec la coordination de l'Otan".

"S'il y avait un incident ou une attaque impliquant une arme biologique ou chimique en Ukraine, cela serait-il clair à 100% pour vous que ce seraient les Russes qui en seraient les auteurs?", a demandé cet élu à la responsable américaine.

"Cela ne fait aucun doute dans mon esprit", "et c'est une technique russe classique que d'accuser les autres de ce qu'ils envisagent de faire eux-mêmes", a répondu Victoria Nuland.


Altercation Trump/Zelensky: la plupart des Européens font bloc derrière l'Ukraine

Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rencontrent dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rencontrent dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025. (AFP)
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  • La grande majorité des dirigeants européens ont fait bloc derrière l'Ukraine après la vive altercation ayant opposé à la Maison Blanche le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky
  • Une quinzaine de dirigeants européens doivent par ailleurs se retrouver lors d'un sommet dimanche à Londres, auquel devrait participer le président ukrainien, pour "faire avancer" leurs actions concernant l'Ukraine

PARIS: La grande majorité des dirigeants européens ont fait bloc derrière l'Ukraine après la vive altercation ayant opposé à la Maison Blanche le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, Moscou se félicitant toutefois de ce moment "historique".

Une quinzaine de dirigeants européens doivent par ailleurs se retrouver lors d'un sommet dimanche à Londres, auquel devrait participer le président ukrainien, pour "faire avancer" leurs actions concernant l'Ukraine et la sécurité. La cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas a d'ores et déjà estimé que "le monde libre a besoin d'un nouveau leader".

Voici les principales réactions:

- UNION EUROPÉENNE: "Jamais seul" -

L'Union européenne a assuré le président Zelensky de son soutien indéfectible en lui disant: "Vous ne serez jamais seul."

"Soyez forts, soyez courageux, n'ayez pas peur", ont écrit les présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Conseil Antonio Costa, disant à M. Zelensky: "Nous continuerons à travailler avec vous pour une paix juste et durable."

"Aujourd'hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d'un nouveau leader. C'est à nous, Européens, de relever ce défi", a exhorté de son côté la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas.

- RUSSIE: "Historique" et "retenue" de Trump -

"Historique", a réagi Kirill Dmitriev, le patron du Fonds russe d'investissement direct et un des négociateurs russes dans les pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite.

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a estimé que le président américain avait fait preuve de "retenue" face à "l'ordure" Zelensky. La porte-parole a accusé le président ukrainien d'être "désagréable avec tout le monde". "Il mord la main qui l'a nourri", a-t-elle encore raillé.

"Pour la première fois, Trump a dit la vérité en face au clown cocaïné", a pour sa part affirmé l'ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, faisant référence à M. Zelensky. "Le porc insolent a finalement reçu une bonne correction dans le Bureau ovale", a-t-il poursuivi.

- FRANCE: "Agresseur" russe -

"Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l'Ukraine", a déclaré le président français Emmanuel Macron.

"Il faut respecter ceux qui depuis le début se battent parce qu'ils se battent pour leur dignité, leur indépendance, pour leurs enfants et pour la sécurité de l'Europe", a poursuivi M. Macron. Et "si quelqu'un joue à la troisième guerre mondiale, il s'appelle Vladimir Poutine", le président russe.

Le président français, à la tête d'une des deux puissances nucléaires en Europe avec le Royaume-Uni, s'est dit prêt à "ouvrir la discussion" sur la dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz.

"Si les collègues veulent avancer vers une plus grande autonomie et des capacités de dissuasion, alors nous devrons ouvrir cette discussion très profondément stratégique. Elle a des composantes très sensibles et très confidentielles mais je suis disponible pour que cette discussion s'ouvre", a-t-il ajouté.

- ROYAUME-UNI: "Soutien indéfectible" et discussions -

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a fait savoir qu'il s'était entretenu avec MM. Trump et Zelensky. "Il garde un soutien indéfectible à l'Ukraine et fait tout ce qu'il peut pour trouver la voie vers une paix durable fondée sur la souveraineté et la sécurité de l'Ukraine", a indiqué une porte-parole.

Il "se réjouit d'accueillir dimanche des dirigeants internationaux, dont le président Zelensky", au sommet consacré à la guerre en Ukraine qu'il va organiser à Londres, a-t-elle ajouté.

- ALLEMAGNE: "Ne jamais confondre agresseur et victime" -

"Cher Volodymyr Zelensky, nous soutenons l'Ukraine dans les bons comme dans les moments difficiles", a écrit le futur chancelier allemand Friedrich Merz. "Nous ne devons jamais confondre l'agresseur et la victime dans cette terrible guerre", a-t-il insisté.

"Personne ne souhaite plus la paix que les citoyens et citoyennes d'Ukraine!", a réagi le chancelier sortant Olaf Scholz. "C'est pourquoi nous cherchons ensemble la voie vers une paix durable et juste. L'Ukraine peut compter sur l'Allemagne et sur l'Europe".

- ITALIE: un "sommet" pour "parler franchement" -

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a appelé à la convocation "sans délai" d'un "sommet" entre les États-Unis, l'Europe et leurs alliés sur l'Ukraine "pour parler franchement de la façon dont nous entendons affronter les grands défis d'aujourd'hui, en commençant par l'Ukraine, qu'ensemble nous avons défendue ces dernières années".

- POLOGNE: les Ukrainiens "pas seuls" -

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a assuré le président ukrainien et ses compatriotes qu'ils n'étaient "pas seuls". "Chers @ZelenskyyUa, chers amis ukrainiens, vous n'êtes pas seuls", a écrit Donald Tusk.

- ESPAGNE: "Avec" l'Ukraine -

"Ukraine, l'Espagne est avec toi", a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

Le dirigeant socialiste espagnol, qui a toujours activement soutenu l'Ukraine depuis l'invasion de ce pays par la Russie il y a trois ans, a promis lundi de débloquer cette année un nouveau plan de soutien militaire à Kiev, d'un montant d'un milliard d'euros.

- PAYS-BAS: soutien "intact" -

"Le soutien des Pays-Bas à l'Ukraine reste intact. Surtout maintenant", a déclaré le Premier ministre Dick Schoof. "Nous voulons une paix durable et la fin de la guerre d'agression que la Russie a déclenchée."

- HONGRIE: "Merci" Trump! -

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a remercié vendredi Donald Trump pour avoir "défendu courageusement la paix", après sa vive altercation avec Volodymyr Zelensky.

"Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre. Aujourd'hui le président Donald Trump a défendu courageusement la paix. Même si c'est dur à digérer pour beaucoup. Merci, M. le président!", a écrit M. Orban.

- UKRAINE: "Paix sans garanties" impossible -

"La paix sans garanties n'est pas possible", a martelé le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal. "Le président Zelensky a raison (...) Un cessez-le-feu sans garanties est la voie vers l'occupation russe de tout le continent européen", a ajouté M. Chmygal.

- CANADA, AUSTRALIE, IRLANDE... -

D'autres pays occidentaux ont fait part de leur soutien à Kiev, le Canada soulignant que l'Ukraine se battait pour sa liberté mais aussi pour "la nôtre".

L'Australie et la Nouvelle-Zélande, proches alliés de Washington, ont fait part de leur solidarité avec l'Ukraine.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a affirmé que son pays "se tiendra aux côtés de l'Ukraine" aussi longtemps que nécessaire et dénoncé les "visées impérialistes" de Vladimir Poutine.

La Nouvelle-Zélande restera "inébranlable dans son soutien à l'Ukraine", pour défendre une "nation fière, démocratique et souveraine mais aussi le droit international", a souligné le Premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon.

Le Danemark s'est dit "fier d'être aux côtés de l'Ukraine et du peuple ukrainien, tandis que l'Irlande, par la voix de son Premier ministre Micheal Martin a souligné que "l'Ukraine méritait une paix durable et juste" dans l'"intérêt de tous".

"Une Suède unie est derrière nos amis en Ukraine", a également écrit le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. "Slava Ukraini!" ("Gloire à l'Ukraine!").


Belgique: un nonagénaire tue deux autres résidents d'une maison de repos

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  • Le tueur présumé avait déjà tué sa femme de 87 ans à coups de marteau en 2021 mais la justice ne l'avait pas jugé pénalement responsable en raison d'un grave trouble mental, a expliqué à l'AFP le maire de Dentergem, Koenraad Degroote
  • L'homme avait alors été placé dans la maison de repos de Dentergem (nord-ouest néerlandophone de la Belgique)

BRUXELLES: Un pensionnaire d'une maison de repos en Belgique, âgé de 90 ans et souffrant de troubles psychiatriques, est suspecté d'avoir tué à coups de couteau deux autres résidents nonagénaires de l'établissement, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Le tueur présumé avait déjà tué sa femme de 87 ans à coups de marteau en 2021 mais la justice ne l'avait pas jugé pénalement responsable en raison d'un grave trouble mental, a expliqué à l'AFP le maire de Dentergem, Koenraad Degroote, confirmant des informations de médias flamands.

L'homme avait alors été placé dans la maison de repos de Dentergem (nord-ouest néerlandophone de la Belgique).

Le nouveau drame s'est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi dans cet établissement privé. Outre les deux victimes décédées, âgés de 93 et 97 ans, une femme de 94 ans a été blessée et "transportée à l'hôpital dans un état critique", a précisé le parquet de Flandre occidentale.

L'agresseur présumé, qui était armé d'un "petit couteau", a été interpellé et devait être interrogé par la police, selon M. Degroote.

"L'enquête sur les circonstances est en cours", a souligné de son côté le parquet. Un juge d'instruction et un médecin légiste ont été désignés et se sont rendus sur les lieux avec le laboratoire scientifique.

 


Trump veut encore plus taxer les produits chinois, évoque une échappatoire pour le Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump s'exprime lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer dans la salle Est de la Maison Blanche à Washington, DC, le 27 février 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'exprime lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer dans la salle Est de la Maison Blanche à Washington, DC, le 27 février 2025. (AFP)
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  • Donald Trump a annoncé jeudi que les États-Unis relèveraient leurs taxes sur les produits chinois dès mardi et suggéré que Londres pourrait échapper à ses foudres douanières
  • Les droits de douane sont au coeur de la politique économique et diplomatique du président américain

WASHINGTON: Donald Trump a annoncé jeudi que les États-Unis relèveraient leurs taxes sur les produits chinois dès mardi et suggéré que Londres pourrait échapper à ses foudres douanières.

Les droits de douane sont au coeur de la politique économique et diplomatique du président américain: il a déjà relevé de 10% ceux sur les produits chinois, promis 25% pour ceux en provenance du Canada et du Mexique, cible aussi des blocs comme l'Union européenne (UE) et des secteurs spécifiques comme l'acier, l'aluminium, les automobiles, ou les médicaments.

Jeudi matin, il a annoncé que les taxes sur les importations chinoises seraient encore plus élevées à compter du 4 mars, et que les droits de douane promis au Canada et au Mexique entreraient également en vigueur à cette date.

Le président accuse les trois pays de favoriser l'entrée du fentanyl aux Etats-Unis, ses voisins ne sécurisant pas assez la frontière selon lui, et la Chine en hébergeant la production de précurseurs chimiques de cet opioïde de synthèse qui fait des ravages sur le sol américain.

"Tant que ce fléau continuera ou ne sera pas sérieusement endigué, les droits de douane annoncés (à l'encontre du Canada et du Mexique) entreront en vigueur le 4 mars" et "la Chine se verra également imposer un droit de douane supplémentaire de 10% à cette date", a-t-il assuré sur son réseau Truth Social.

Pour le Canada et le Mexique, cela implique des droits de douane de 25% sur leurs exportations vers les États-Unis. Washington prévoit de moins taxer le secteur énergétique canadien, à hauteur de 10%. Le Canada représente à lui seul 60% des importations de pétrole brut des États-Unis.

Quant aux produits chinois, tous sont déjà visés depuis début février par 10% de droits de douane additionnels, auxquels Pékin a répondu par des surtaxes ciblées sur les exportations américaines.

Les différentes vagues d'annonces se cumulent, a expliqué un responsable de la Maison Blanche à l'AFP. Autrement dit, à compter du 4 mars, les produits chinois seront visés par 20% de nouveaux droits de douane.

Se présentant comme l'un des pays les plus intransigeants à l'égard du trafic de drogues, la Chine a récemment reproché au gouvernement américain de se servir du trafic de fentanyl comme d'un "prétexte".

- "Jour et nuit" -

Les futures barrières douanières à l'égard du Canada et du Mexique, théoriquement protégés par un accord de libre-échange, devaient initialement entrer en vigueur début février.

Donald Trump avait fait volte-face quelques heures avant l'échéance, après des engagements de ses voisins sur la sécurisation des frontières, face aux trafiquants comme aux clandestins. Il leur avait accordé un sursis de 30 jours, jusqu'au 4 mars.

Le Canada "travaille jour et nuit" pour éviter ces droits de douane, a déclaré jeudi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, promettant une "réponse forte, immédiate et certaine" dans le cas contraire.

"Nous espérons pouvoir parler avec le président Trump" pour le faire changer d'avis, a réagi de son côté la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, alors que 80% des exportations mexicaines partent vers les Etats-Unis.

Donald Trump a reçu à la Maison Blanche jeudi le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Devant les journalistes, il a plaisanté en disant que ce dernier avait "travaillé dur" pour tenter de le convaincre de ne pas imposer de nouveaux droits de douane à son pays.

Et estimé que les deux pays pourraient "plutôt rapidement" aboutir à un "très bon accord commercial" avec lequel "les droits de douane ne seraient pas nécessaires".

Le ton est différent avec l'Union européenne, dont le Royaume-Uni est sorti il y a cinq ans.

Le président américain a menacé la veille d'infliger 25% de droits de douane au bloc européen, estimant que sa raison d'être était d'"entuber" les États-Unis.

L'UE devra répliquer pour "protéger nos intérêts" et "même si c'est défavorable à l'intérêt général", a affirmé jeudi à l'AFP le ministre français de l'Économie Eric Lombard.