Un Saoudien lance un musée numérique pour préserver la mémoire d'Aramco

Omar Murshid, le cerveau derrière le musée, a eu cette idée alors qu'il menait des recherches personnelles pendant ses études aux États-Unis. (Photo fournie)
Omar Murshid, le cerveau derrière le musée, a eu cette idée alors qu'il menait des recherches personnelles pendant ses études aux États-Unis. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
Omar Murshid, le cerveau derrière le musée, a eu cette idée alors qu'il menait des recherches personnelles pendant ses études aux États-Unis. (Photo fournie)
Omar Murshid, le cerveau derrière le musée, a eu cette idée alors qu'il menait des recherches personnelles pendant ses études aux États-Unis. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
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Omar Murshid, le cerveau derrière le musée, a eu cette idée alors qu'il menait des recherches personnelles pendant ses études aux États-Unis. (Photo fournie)
Omar Murshid, le cerveau derrière le musée, a eu cette idée alors qu'il menait des recherches personnelles pendant ses études aux États-Unis. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
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Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
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Le Musée digital Masmak a pour mission de présenter l'histoire saoudienne aux générations actuelles et futures. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 09 octobre 2020

Un Saoudien lance un musée numérique pour préserver la mémoire d'Aramco

  • Le musée numérique Masmak rassemble des photos, des bibelots et des objets uniques liés à de nombreux employés des années 1940 et 1950
  • Le musée a pour mission de présenter l'histoire du Royaume aux générations actuelles et futures, à travers des objets collectés et exposés entre autres en anglais, en allemand, en russe et en français

LA MECQUE: Le souvenir des premiers jours de Saudi Aramco est encore présent dans la mémoire de nombreux anciens employés de la firme qui l'ont transmis à la génération suivante. Aujourd'hui, un Saoudien aide à conserver ces souvenirs virtuellement.

Il a ainsi lancé un musée numérique qui rassemble des photos, des bibelots et des objets uniques liés à de nombreux employés des années 1940 et 1950.

Le musée numérique Masmak, qui porte le nom de l'un des plus importants palais d'Arabie saoudite, a pour mission de présenter l'histoire du Royaume aux générations actuelles et futures, à travers des objets collectés et exposés, commentés en plusieurs langues, dont l'anglais, l'allemand, le russe et le français.

Omar Murshid est le cerveau derrière le musée. Il a eu cette idée alors qu'il menait des recherches personnelles pendant ses études aux États-Unis.

«L’idée m’est venue alors que je présentais ma thèse de maîtrise dans le cadre de mes études à l'académie des Arts de San Francisco. La thèse avait pour titre «Al-Masmak Digital Museum» («Le musée numérique Masmak») sur recommandation de la Société saoudienne pour la préservation du patrimoine (We Are Our Heritage, «Notre héritage, c’est nous»)», précise-t-il.

Selon Omar Murshid, plus de 70 000 personnes dans le monde ont déjà visité le musée. 

Il décrit le projet comme un bâtiment virtuel contenant un musée et un centre culturel, qui cherche à enrichir l'expérience des visiteurs grâce à une conception architecturale inspirée de celle de Diriyah, du fort Al-Masmak et du palais de Murabba. «La technologie facilite l'accès à l'information. Les musées numériques permettent aux visiteurs de passer plus de temps à réfléchir, à faire des recherches, et réduisent les efforts physiques et l'attente», explique-t-il à Arab News.

Le travail a été long et fastidieux, mais grâce à la recherche, la planification et la mise en œuvre, M. Murshid est heureux de constater que le musée intéresse les parents de nombreux anciens employés américains d'Aramco. En effet, ils se sont renseignés sur les objets que leurs parents et grands-parents avaient possédés, et certains ont trouvé des photos de leurs ancêtres dans le musée.

Selon M. Murshid, les États-Unis font preuve du plus grand intérêt pour le musée, comme on pouvait le penser, car lors de la fondation de l’Arabie saoudite et de la découverte du premier gisement de pétrole, les premiers employés de Saudi Aramco étaient des Américains. 

«Les visiteurs cherchent à en savoir plus sur cette époque, importante pour leurs proches», explique Murshid.

«Beaucoup d'entre eux ont hérité d’objets anciens de leurs parents qui travaillaient pour Aramco, surtout dans les années 1940 et 1950, et ils voulaient connaître la date à laquelle ces pièces avaient été conçues. Certaines montres de poche portent des photos du roi Abdelaziz ou d’autres rois d'Arabie saoudite. Ce sont des souvenirs particuliers», ajoute-t-il.

Selon M. Murshid, une grande partie des photographies du musée ont été prises par des envoyés qui ont documenté les étapes importantes de la création de l'État saoudien moderne. «Ces photos sont imprimées et tirées à la main, et on les a trouvées dans des albums», explique-t-il.

Omar Murshid précise que parmi les objets exposés figurent des tasses en verre sur lesquelles sont inscrits les mots «Vive le roi Abdelaziz», des montres de poche rares, des manteaux et de luxueuses chaussures orientales. L'emblème national saoudien, représentant un palmier et des épées croisées, est gravé sur certaines de ces montres et de ces objets.

«L'objectif principal est de proposer ce type de concept. Tous les propriétaires de musées ne recherchent pas le profit ; certains cherchent à faire découvrir le patrimoine et à informer les générations actuelles et futures», affirme-t-il.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Ithra présente des trésors islamiques historiques lors de la deuxième biennale des arts islamiques 

La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
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  • Un édit ancien, un fragment de tapis de prière et un manuscrit religieux parmi les objets exposés
  • L'événement explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée

DJEDDAH : Des objets islamiques historiques sont exposés par le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à l'occasion de la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques qui se tient actuellement à Djeddah.

Se déroulant jusqu'au 25 mai dans l'emblématique terminal occidental du Hadj, la biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between » (en français, « Et tout ce qui se trouve entre les deux »), explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée.

Parmi les pièces exposées figurent un édit du sultan ottoman Mustafa III, qui a régné de 1757 à 1774, concernant la tombe du prophète Mahomet, un fragment de tapis de prière, un manuscrit de tafsir (interprétation du Coran), un support de manuscrit pliant, une lampe de mosquée et un grand minbar (chaire) en bois.

Ithra, qui est reconnu comme un leader mondial dans le domaine des arts et du patrimoine islamiques, présentera ses pièces dans la section Al-Madar de la biennale. Cette exposition rassemble des contributions d'institutions locales et internationales de premier plan, soulignant la richesse et la diversité de la culture islamique.

« C'est un privilège pour Ithra de participer à la biennale », a déclaré Farah Abushullaih, directrice du musée d'Ithra. « C'est un privilège pour la collection islamique d'Ithra d'être présentée une fois de plus à cette prestigieuse biennale, qui célèbre la diversité et la profondeur des arts islamiques ».

« Notre participation souligne notre engagement permanent à préserver et à partager le riche patrimoine de l'art islamique avec un public mondial, tout en développant la connaissance des concepts clés des traditions islamiques qui ont façonné et continuent de façonner les identités islamiques aujourd'hui », a-t-elle ajouté. 

Les objets exposés, qui ont été soigneusement sélectionnés en collaboration avec Heather Ecker et Marika Sardar de l'équipe de conservation d'Al-Madar, reflètent le thème du waqf. Ce concept islamique fondamental consiste à consacrer des biens au bénéfice de la communauté, en soutenant des initiatives religieuses, éducatives ou caritatives.

La participation d'Ithra s'inscrit dans sa mission d'inspirer, d'enrichir et d'encourager l'appréciation du patrimoine islamique par le biais de diverses initiatives, notamment sa conférence triennale sur l'art islamique et ses grandes expositions. L'exposition "In Praise of the Artisan" (Éloge de l'artisan) présente plus de 130 œuvres historiques et contemporaines, dont beaucoup sont exposées au public pour la première fois.

Grâce à sa solide programmation de conférences, d'ateliers et de démonstrations en direct, Ithra continue d'honorer le passé et le présent, en positionnant l'artisanat islamique comme une tradition vivante. Ses efforts soulignent le rôle de l'institution en tant que championne mondiale de l'échange culturel et de la créativité.

La Biennale des arts islamiques, organisée par la Fondation de la Biennale de Diriyah, offre une plateforme pour explorer les arts et les traditions islamiques.

La première édition de l'événement en 2023, à laquelle Ithra a également participé, a attiré plus de 600 000 visiteurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


César: "Monte-Cristo" devance "L'Amour ouf" et "Emilia Perez" en tête des nominations

L'acteur français François Civil pose lors d'un photocall avant la présentation de la collection Jacquemus Menswear Ready-to-wear Fall-Winter 2025/2026 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 26 janvier 2025. (AFP)
L'acteur français François Civil pose lors d'un photocall avant la présentation de la collection Jacquemus Menswear Ready-to-wear Fall-Winter 2025/2026 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 26 janvier 2025. (AFP)
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  • Deux grands succès populaires et une comédie musicale hors norme à l'aura internationale : "Le comte de Monte-Cristo", "L'Amour ouf" puis "Emilia Perez" sont en tête des nominations aux César, annoncées mercredi à Paris
  • Avec 14 nominations, "Le comte de Monte-Cristo" fait la course en pole position à un mois de la 50e cérémonie des César, après avoir ravi 9,4 millions de spectateurs en salles en France

PARIS: Deux grands succès populaires et une comédie musicale hors norme à l'aura internationale : "Le comte de Monte-Cristo", "L'Amour ouf" puis "Emilia Perez" sont en tête des nominations aux César, annoncées mercredi à Paris.

Avec 14 nominations, "Le comte de Monte-Cristo" fait la course en pole position à un mois de la 50e cérémonie des César, après avoir ravi 9,4 millions de spectateurs en salles en France (soit le deuxième plus gros succès de l'année).

Pierre Niney, qui reprend ce grand rôle écrit par Alexandre Dumas et qui a déjà été couronné d'un César en 2015 pour "Yves Saint Laurent", fait figure de candidat très sérieux dans la catégorie du meilleur acteur.

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 Pierre Niney. (Photo: AFP)

Il sera en concurrence avec François Civil, nommé pour "L'Amour ouf" de Gilles Lellouche, qui a fait un carton auprès du public adolescent et récolte 13 nominations. Sa partenaire de jeu Adèle Exarchopoulos est également nommée comme meilleure actrice, onze ans après "La vie d'Adèle".

Dans un mouchoir de poche, "Emilia Perez", de Jacques Audiard, récolte 12 nominations. Feu d'artifice visuel et auditif, cette comédie musicale en espagnol sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain poursuit son parcours hors du commun.

Le film a battu aux Etats-Unis le record, pour une œuvre non anglophone, de 13 nominations aux Oscars. Il avait reçu à Cannes le prix du jury et un prix d'interprétation collectif pour ses actrices, Selena Gomez, Zoe Saldaña, Adriana Paz et surtout la principale, Karla Sofia Gascon.

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Le réalisateur français Jacques Audiard. (Photo: AFP)

Un César pour cette dernière, nommée comme Zoe Saldaña dans la catégorie meilleure actrice, serait un symbole pour celle qui a essuyé des campagnes de haine liées à sa transidentité.

Un an après le sacre de Justine Triet pour "Anatomie d'une chute", aucune cinéaste n'est en lice pour le trophée de la meilleure réalisation. Jacques Audiard, 72 ans et déjà dix César à son actif ("Un prophète", "De battre mon cœur s'est arrêté"...), est l'un des favoris pour lui succéder.

- Une seule nomination pour Artus -

Les nominations de "L'Amour ouf" (4,9 millions de spectateurs en France, troisième succès de l'année) et de "Monte-Cristo" devraient tordre le cou à la réputation de l'Académie d'être parfois déconnectée du public. Même si le plus gros carton de 2024 en France avec 10,8 millions de spectateurs, "Un p'tit truc en plus" d'Artus et sa troupe d'acteurs porteurs de handicap, ne récolte qu'une nomination, celle du meilleur premier film.

Derrière les trois favoris, deux autres longs-métrages sortent leur épingle du jeu, en lice pour le César du meilleur film et sept autres prix chacun : "Miséricorde", un film d'auteur à l'audience plus confidentielle d'Alain Guiraudie, et "L'Histoire de Souleymane", de Boris Lojkine, sur l'odyssée parisienne d'un livreur sans-papiers.

Un prix pour ce film lancerait un message, à l'heure où le gouvernement français entend réduire l'immigration. Tout comme une statuette de la révélation masculine pour son acteur guinéen Abou Sangaré, qui vient d'obtenir un titre de séjour après son tout premier rôle à l'écran.

Les 4.951 membres de l'Académie, qui s'approche désormais de la parité (45% de femmes), ont un mois pour élire leurs favoris, avant la remise des prix sur la scène de l'Olympia, à Paris, le 28 février.

Avec une saveur particulière: les César soufflent leur 50e bougie et ont offert la présidence à la reine des actrices tricolores, Catherine Deneuve.

La soirée sera animée par Jean-Pascal Zadi, meilleur espoir masculin 2021 pour "Tout simplement noir", qui sera accompagné sur scène notamment d'Emmanuelle Béart, de Cécile de France, Pio Marmaï, Raphaël Quenard ou Justine Triet.

Seules deux personnalités savent déjà qu'elles se verront décerner une statuette: la star américaine Julia Roberts et le réalisateur Costa-Gavras, qui doivent recevoir un César d'honneur.

Profondément renouvelée après des années où elle a été accusée d'entre-soi et de fermer les yeux sur les violences sexistes et sexuelles, l'Académie des César a annoncé renforcer encore ses règles en la matière. Tout membre de l'Académie mis en cause par la justice pour une affaire de ce type sera désormais suspendu.


Georges Hobeika accueille des stars arabes à la Semaine de la haute couture à Paris

Le mannequin libanais Nour Rizk pose pendant le défilé Georges Hobeika à Paris. (Images Getty)
Le mannequin libanais Nour Rizk pose pendant le défilé Georges Hobeika à Paris. (Images Getty)
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  •  Le couturier libanais Georges Hobeika a présenté sa collection printemps-été 2025 lors de la Semaine de la haute couture à Paris
  • La collection incarne le thème de la prise de risque en subvertissant les codes classiques de la couture et en osant repousser les limites

DUBAÏ/PARIS: Le couturier libanais Georges Hobeika a présenté sa collection printemps-été 2025 lors de la Semaine de la haute Couture à Paris. Mahira Abdelaziz, personnalité de la télévision égyptienne et émiratie, et le mannequin libanais Nour Rizk étaient présents pour assister au défilé.

Présenté comme un hommage à sa défunte mère, Marie Hobeika, le défilé a débuté par une série de looks entièrement noirs avant de passer aux looks scintillants aux teintes plus claires pour lesquels Hobeika est connu.

Abdelaziz était également présente lorsque Schiaparelli a ouvert la Semaine de la haute couture à Paris avec un spectacle éblouissant intitulé «Icare» sous les plafonds dorés du Petit Palais.  Des talismans d'or étincelants, imaginés comme des soleils, bordaient la piste – un clin d'œil au mythe du garçon qui s'est approché trop près du soleil, a rapporté l'Associated Press.

La collection incarne le thème de la prise de risque en subvertissant les codes classiques de la couture et en osant repousser les limites. Mais contrairement à Icare, cette collection n'est pas tombée, elle s'est élevée.

Carla Bruni-Sarkozy, Marisa Berenson et Kelly Rutherford ont regardé Kendall Jenner et d'autres mannequins marcher avec une grâce majestueuse, évoquant délibérément le rythme lent des défilés de couture de l'ancienne école.

La collection de Daniel Roseberry a réimaginé les codes traditionnels de la couture avec une pointe de provocation. Inspiré par les rubans vintage, il a transformé des teintes douces comme le beurre, le safran et le brun «toast» en silhouettes baroques audacieuses qui ont bouleversé la tradition.

La créatrice Maria Grazia Chiuri s'est plongée dans les archives de Christian Dior pour sa dernière collection de haute couture lundi, explorant les transformations du temps, a constaté l'agence AP.

Le défilé printemps 2025 – l'un des meilleurs de Chiuri depuis le début de la saison – s'est inspiré des silhouettes clés des anciens créateurs emblématiques de Dior, tels qu'Yves Saint Laurent, et les a imprégnées de sa vision contemporaine distincte.

Le défilé était un commentaire sur la façon dont la mode sert d'objectif pour comprendre le temps.

La ligne Trapèze, conçue à l'origine par Saint Laurent en 1958, et la silhouette Cigale de Christian Dior datant de 1952, toutes deux remises au goût du jour avec des tissus modernes, ont été les principales sources d'inspiration.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com