Plusieurs initiatives pour la préservation de la végétation sauvage en Arabie Saoudite

Le Royaume abrite plus de 2 000 espèces de plantes sauvages appartenant à 142 familles. (SPA)
Le Royaume abrite plus de 2 000 espèces de plantes sauvages appartenant à 142 familles. (SPA)
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Publié le Dimanche 20 février 2022

Plusieurs initiatives pour la préservation de la végétation sauvage en Arabie Saoudite

  • Les espèces végétales se trouvent généralement dans les zones sablonneuses, les marais salants et les milieux aquatiques
  • La sensibilisation du public est également vitale pour la préservation de l’habitat naturel des plantes et des arbres sauvages locaux

DJEDDAH: L’Arabie saoudite continue de lutter contre la désertification en étudiant les moyens de préserver les plantes et les arbres sauvages locaux.

Actuellement, près de vingt-quatre initiatives sont mises en place pour atteindre l’objectif visant à planter dix milliards d’arbres d’ici à 2030, dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne.

En 2020, le Forum économique mondial a lancé une initiative mondiale pour planter, restaurer et conserver mille milliards d’arbres dans le monde et surmonter les défis causés par les changements climatiques.

Selon le Centre national saoudien pour la faune sauvage, le Royaume abrite plus de 2 000 espèces de plantes sauvages appartenant à 142 familles, dont plus de 200 sont endémiques, plus de 600 en voie de disparition et 21 complètement éteintes.

On trouve ces espèces végétales dans les zones sablonneuses, les marais salants et les milieux aquatiques.

Abdelrahman Alsoqeer, président de l’Environmental Green Horizon Society, déclare à Arab News: «Les terres désertiques se caractérisent généralement par une faible teneur en matière organique, ce qui en diminue la fertilité. La croissance et la floraison des plantes sont donc plus difficiles. Cependant, la préservation et la protection des zones de croissance des arbres augmentent la fertilité des sols et, par conséquent, la croissance des plantes locales ainsi que leur survie.»

EN CHIFFRES

 

Le Royaume abrite plus de 2 000 espèces de plantes sauvages appartenant à 142 familles, dont plus de 200 sont endémiques, plus de 600 en voie de disparition et 21 complètement éteintes.

L’Arabie saoudite a pris le pli de s’attaquer aux défis causés par le déclin de la végétation naturelle au fil des décennies.

Au début de l’année dernière, le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, ainsi que le Centre national pour le couvert végétal ont mené à bien la campagne «Let's Make It Green», grâce à laquelle dix millions d’arbres ont été plantés sur 165 sites à travers le Royaume en six mois seulement pour renforcer le couvert végétal et limiter la désertification.

La campagne a mis l’accent sur la plantation d’arbres et d’arbustes indigènes menacés dans des zones qui souffrent de détérioration écologique en raison du surpâturage, de l’exploitation forestière, du déracinement et du développement urbain.

«Les espèces végétales sont menacées d’extinction soit en raison de leur rareté naturelle, soit parce qu’elles sont surexploitées», affirme M. Alsoqeer, ajoutant que plusieurs d’entre elles sont en voie de disparition dans le Royaume: acacia tortilis, mimusops laurifolia, ficus vasta, breonadia salicina, moringa, haloxylon persicum, calligonum et salsola vermiculata.

Parmi les projets de conservation des plantes et des arbres en Arabie saoudite figurent les récentes recherches menées par une équipe de scientifiques et d’experts de l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah, du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture et du Centre national pour le couvert végétal.

La recherche s’est concentrée sur l’examen, la préservation et la réintroduction de plantes sauvages locales dans leur habitat naturel à Haïl en Arabie saoudite.

«La détérioration générale du couvert végétal, qui a atteint près de 80% au cours des dernières décennies, a entraîné une perturbation du système environnemental en général, ce qui, à son tour, menace certaines espèces végétales d’extinction. Cela est notamment dû au pâturage non réglementé, à l’exploitation forestière, aux activités minières et aux carrières», explique M. Alsoqeer.

La sensibilisation du public est également vitale pour la préservation de l’habitat naturel des plantes et des arbres sauvages locaux.

Récemment, à Al-Aflaj, une ville située à plus de 300 kilomètres de Riyad, des écologistes bénévoles ont planté plusieurs plantes connues dans la région. Celles-ci devraient fleurir au printemps.

«Favoriser la prise de conscience environnementale est essentiel pour sensibiliser les citoyens à l’importance des arbres, à leurs bienfaits, à leur rôle vital et à la nécessité de les protéger. La mise en œuvre de lois pour protéger les arbres et éviter l’empiètement est également nécessaire», conclut M. Alsoqeer.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.