Le Hezbollah harcèle une journaliste libanaise pour un tweet rediffusé en Israël

Luna Safwan. (Photo Fournie)
Luna Safwan. (Photo Fournie)
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Publié le Lundi 05 octobre 2020

Le Hezbollah harcèle une journaliste libanaise pour un tweet rediffusé en Israël

  • «Utiliser ta véritable identité d’agente israélienne pour répandre cette propagande dégoûtante va revenir te hanter»
  • «Le Liban est pris en otage par une milice armée qui annonce ce soir via Hassan Nasrallah, son chef, qu'un gouvernement sans le duo chiite ne se produira pas ; aucune solution en vue tant que le Hezbollah contrôle le récit», avait écrit Safwan

LONDRES: La journaliste libanaise Luna Safwan est la dernière victime d'une campagne de harcèlement en ligne. Elle y est accusée de coopérer avec Israël après que l’un de ses tweets, critique envers le Hezbollah, a été repris par une chaîne d'information israélienne. «La tombe attend tous les traîtres», a tweeté l’abonné Ramzi Abdallah. Un autre a commenté avec un GIF d'une voiture qui explose et les mots «fais attention!», tandis que Fatima Marianne a tweeté: «Utiliser ta véritable identité d’agente israélienne pour répandre cette propagande dégoûtante va revenir te hanter.»

Une cousine de Safwan, derrière le pseudo «fille de Qasseim Soleimani», l’a apostrophée sur Twitter: «nous désavouons cette agente indigne, Luna la p…» et «nous ne t’acceptons pas dans la famille… tu es une honte pour nous». Elle aurait même appelé la mère de Safwan pour l’inciter à se soulever contre elle. Le texte du tweet qui a tout déclenché : «Le #Liban est pris en otage par une milice armée qui annonce ce soir via Hassan Nasrallah, son chef, qu'un gouvernement sans le duo chiite ne se produira pas. Aucune solution en vue tant que le Hezbollah contrôle le récit et conduit le pays vers une destruction totale.»

 Safwan, journaliste primée, a également inclus une image du logo du Hezbollah, avec la mention «l'éléphant dans la pièce» à la place du texte usuel. «Le Hezbollah crie sur tous les toits qu’il ne se soucie pas d’enfreindre les lois ou de continuer ses activités louches puisque personne ne s’y oppose», a déclaré Safwan à Arab News. «Le Hezbollah est acculé, il a conscience que ses erreurs ont dépassé les bornes, mais il a déjà mauvaise réputation alors où est le mal à aller plus loin? Et ce qui l’encourage au Liban, c'est que, honnêtement, il n'y a pas de pensée critique parmi ses partisans, quoi qu’il fasse», poursuit-elle. 

Le tweet a été rediffusé par une chaîne d'information israélienne dans le cadre d’un exposé sur les Libanais opposés au «duo chiite». Il aurait été vu par Hasan Hijazi, journaliste d’Al-Manar et membre du Hezbollah, qui en a fait une capture d'écran et tweeté que Safwan confirme les déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à l'Assemblée générale des Nations unies, au sujet d'une usine de missiles du Hezbollah prétendument située dans le quartier de Beyrouth à Jnah.

Une véritable campagne

«Ça a généré beaucoup de haine, puis des menaces, et, en l’espace de deux heures, cela s'est transformé en une véritable campagne où les gens ont commencé à appeler les forces de sécurité et le système judiciaire au Liban à m'arrêter – comme ils l'ont fait avec Kinda al-Khatib –, en m'accusant de coopérer avec Israël», raconte Safwan à Arab News

«Ce n'est pas une nouvelle tactique, et c'est certainement quelque chose qu'ils poussent leurs partisans à faire», ajoute-t-elle. En effet, d'autres journalistes libanais – chiites pour la plupart – qui s'opposent ouvertement au groupe sont visés par la milice devenue parti politique. On compte parmi eux les journalistes d’envergure Diana Moukalled, Hanine Ghaddar et Ali al-Amine. Ce dernier, qui s'était présenté contre le duo chiite aux élections législatives au Liban en 2018, a été agressé physiquement par un groupe d'hommes fidèles au Hezbollah en raison de ses opinions.

«Je m'attends à ce que ça se produise de nouveau, et ne se limite plus à un moment donné aux personnes de culte chiite, car cela pourrait être un argument de taille plus tard: “Si vous ne suivez pas ma politique, vous êtes un traître quelle que soit la communauté religieuse dont vous êtes issu”», explique Safwan.

Sous le feu des projecteurs

Le Hezbollah et le mouvement Amal du président du Parlement libanais, Nabih Berri, sont sous le feu des projecteurs ces derniers temps en raison d’informations selon lesquelles le duo aurait retardé la formation d’un gouvernement technocratique, en raison de leur insistance à maintenir le contrôle du ministère des Finances.

«Le Liban est en train de s'effondrer parce que vous avez deux entités, le Hezbollah et Amal – avec bien sûr d’autres partis qui jouent un grand rôle dans la corruption et la dégénérescence de la situation –qui ont déclaré la semaine dernière qu'elles ne céderaient pas si le ministère des Finances ne leur était pas octroyé», dit-elle.

«Ces deux-là jouent un rôle majeur dans la situation et la crise actuelles au Liban, mais leurs partisans voient toujours en eux des sauveurs.»

Les obstacles ont conduit le Premier ministre désigné, Mustapha Adib, à renoncer à la tâche de former un nouveau gouvernement. Adib avait reçu le feu vert de la plupart des partis politiques du pays – dont le duo chiite – après la démission de l'ancien cabinet, à la suite des explosions du 4 août qui ont tué au moins 200 personnes, en ont blessé plus de 6 000 autres et fait plus de 300 000 sans-abri.

Le Liban vit en ce moment plusieurs crises qui semblent hors de son contrôle. Le pays est confronté, avant même les explosions du port, à une crise économique et financière sans précédent. À un moment, la monnaie – longtemps indexée au dollar américain au taux fixe de 1 500 livres libanaises –a perdu au moins 80% de sa valeur sur le marché noir. À cela s'ajoute la pandémie de coronavirus qui a précipité la chute de l'économie, avec les cas qui augmentent et des hôpitaux ravagés par les explosions.

Pour Luna Safwan, le Liban pourrait faire de la liberté d’expression la dernière victime de ses crises comme incarner l’endroit où elle s’épanouirait.

Deux poids, deux mesures

«La philosophie du deux poids, deux mesures expose actuellement les partis politiques au Liban, et plus particulièrement ceux qui choisissent la violence, verbale ou physique, pour affirmer leur point de vue vis-à-vis de leurs détracteurs», ajoute-t-elle.

«Cela pourrait être une chance pour le Liban, car plus les gens sont attaqués, plus les médias se développent. La liberté d'expression est désormais une préoccupation universelle, donc même si je pense que cela pourrait se détériorer, je garde espoir».

Pendant ce temps, la base de soutien du Hezbollah semble s’élargir alors que les sanctions du président américain, Donald Trump, resserrent l’étau autour du groupe.

«L'énorme base de partisans suit aveuglément le parti dans toutes ses entreprises et ses décisions», explique la journaliste.

Quant à la réponse de Luna Safwan à Hasan Hijazi et à son accusation, la journaliste s’est engagée à ne pas rester silencieuse.  Elle discute des prochaines étapes avec ses avocats.

«Je vous assure que je ne vais pas fermer les yeux sur ce qui s’est passé, ce serait un crime contre la liberté d'expression de laisser passer cela comme si c’était un simple incident», ajoute-t-elle. «Il s'agit de harcèlement ciblé et ceux qui l'ont initié le savent mieux que quiconque.» 

Ce texte est une traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: multiples frappes au coeur de Beyrouth et dans sa banlieue

Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
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  • De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise
  • La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé

BEYROUTH: De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, selon un média d'Etat, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.

"La capitale Beyrouth s'est réveillée sur un massacre terrifiant, l'aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l'aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l'Agence nationale d'information Ani.

Les secouristes s'employaient à déblayer les décombres à l'aide de pelleuteuse, selon des images de l'AFPTV. Les secouristes cités par l'Ani ont fait état d'un "grand nombre de morts et de blessés", dans plus de précisions dans l'immédiat.

Des journalistes de l'AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d'une odeur âcre, après une journée d'intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël.

La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé, qui s'est transformé en un tas de décombres, dans ce quartier populaire et densément peuplé de Basta, selon les images d'AFPTV.

Un immense cratère était visible sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, mais que l'AFP n'a pas pu vérifier.

Lors d'un discours mercredi, le chef du Hezbollah Naïm Qassem a prévenu que son mouvement viserait "le centre de Tel-Aviv", en riposte aux récentes frappes israéliennes sur Beyrouth.

Plus tôt dans la journée de vendredi, ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, l'Ani avait déjà fait état d'une série de frappes israéliennes contre la banlieue sud de la capitale.

Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer.

Selon la même source, d'importants incendies se sont déclarés et des bâtiments se sont effondrés.

Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien y ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé.

Et dans l'est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l'hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l'établissement de santé, selon le ministère.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mais non vérifiée par l'AFP montre des civils se précipitant vendredi vers la sortie d'un centre commercial huppé à Hazmieh, quartier jouxtant la banlieue sud, tandis qu'une alarme et des annonces retentissaient dans les haut-parleurs.

Ces frappes interviennent alors que l'OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant "un chiffre extrêmement inquiétant".

L'armée israélienne a déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth.

Elle a ajouté avoir touché "des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud), dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes".

Pour la première fois vendredi, les troupes israéliennes sont entrées dans le village de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière.

La cadence des frappes israéliennes s'est accélérée après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Après un an d'échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3.640 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé.

Les réactions internationales continuent par ailleurs de se multiplier après l'émission jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans le conflit déclenché à Gaza par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.