Au Portugal, législatives à haut risque pour le Premier ministre socialiste

«Nous avons vaincu l'austérité et la stagnation, nous étions en train de vaincre la pandémie et dimanche nous allons vaincre aussi cette crise politique et rendre la stabilité au pays». (Photo, AFP)
«Nous avons vaincu l'austérité et la stagnation, nous étions en train de vaincre la pandémie et dimanche nous allons vaincre aussi cette crise politique et rendre la stabilité au pays». (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 30 janvier 2022

Au Portugal, législatives à haut risque pour le Premier ministre socialiste

  • Arrivé au pouvoir en 2015, le dirigeant de 60 ans se targue d'avoir «tourné la page de l'austérité» budgétaire mise en oeuvre par la droite
  • Les bureaux de vote ouvriront à 08H00 GMT et des projections sortie des urnes seront dévoilées à 20H00 GMT

LISBONNE : Talonné dans les sondages par la droite, le Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa joue sa survie dimanche lors d'élections législatives anticipées à haut risque où l'extrême droite pourrait faire une percée.

Les bureaux de vote ouvriront à 08H00 GMT et des projections sortie des urnes seront dévoilées à 20H00 GMT.

"Nous avons vaincu l'austérité et la stagnation, nous étions en train de vaincre la pandémie et dimanche nous allons vaincre aussi cette crise politique et rendre la stabilité au pays", a déclaré vendredi M. Costa, en clôturant sa campagne.

Arrivé au pouvoir en 2015, le dirigeant de 60 ans se targue d'avoir "tourné la page de l'austérité" budgétaire mise en oeuvre par la droite, grâce à l'alliance historique qu'il a forgée avec les formations de la gauche radicale, Bloc de gauche et coalition communistes-verts.

Mais, alors que son gouvernement minoritaire comptait aussi "tourner la page de la pandémie" grâce à une couverture vaccinale record et à l'arrivée des fonds européens du plan de relance post-Covid, ces partis ont rejeté son projet de budget pour 2022, ce qui a entraîné la convocation d'élections anticipées.

Lorsque la date des élections a été fixée, il y a trois mois, les sondages donnaient au Parti socialiste de M. Costa (PS, gauche) 13 points d'avance sur la principale formation d'opposition, le Parti social-démocrate (PSD, droite).

«Désenchantement»

Entre-temps, cet avantage s'est pratiquement évaporé. Dans les dernières enquêtes, le PS était crédité de 35 ou 36% des intentions de vote, contre 33% pour le PSD de l'ancien maire de Porto, Rui Rio.

Devant cet écart, les sondeurs ont réservé leur pronostic et déclaré une "égalité technique".

Avec un Portugais sur dix en quarantaine, le niveau de participation au scrutin – le troisième que le Portugal organise sous pandémie – constitue un autre facteur d'incertitude.

"L'avancée de Rui Rio dans les sondages montre que la population veut du changement", a affirmé un de ses partisans, Paulo Faria, un restaurateur de 49 ans.

Le bilan du gouvernement "n'est pas très bon, mais avec la Covid on ne peut pas attendre beaucoup mieux", estime pour sa part Isabel Rodrigues, une quinquagénaire résidant à Lisbonne.

En dépit d'un "certain désenchantement" envers le Parti socialiste, la majorité des électeurs juge que M. Costa a "plus de compétences et d'expérience pour gouverner" que M. Rio, un économiste de 64 ans apprécié pour "sa franchise et son authenticité", explique la politologue Marina Costa Lobo.

Cinq choses à savoir sur le Portugal

Pays d'émigrés devenu le paradis des retraités européens, puis l'un des champions mondiaux de la vaccination contre la Covid-19, voici cinq choses à savoir sur le Portugal, où se tiennent dimanche des élections législatives.

Champion de la vaccination

Avec un taux de vaccination couvrant plus de 90% de sa population de 10,3 millions d'habitants, le Portugal occupe le premier rang européen devant l'Espagne, et le troisième rang mondial derrière les Emirats arabes unis et le Bruneï.

Le pays, qui affichait déjà des couvertures vaccinales élevées avant même la pandémie de Covid, a également déjà administré une dose de rappel à plus de quatre Portugais sur dix.

Paradis des retraités

Soleil, mer, faible coût de la vie mais, surtout, fiscalité attrayante. Le Portugal a attiré ces dernières années des milliers de retraités européens, notamment Français, Britanniques ou Allemands, ce qui lui a parfois valu le surnom de "Floride de l'Europe".

En 2009, en pleine crise financière, le pays a créé un régime accordant à ces retraités dix ans d'exonération d'impôt sur le revenu. Le dispositif, destiné à attirer des capitaux étrangers et à dynamiser le marché immobilier, a été revu en 2020 et, depuis, ses bénéficiaires sont imposés à hauteur de 10%.

Des yuans en cascade

Pour sortir de la crise de la dette de 2011, le Portugal a ouvert grand les bras aux capitaux chinois pour renflouer plusieurs fleurons de son économie.

Des groupes chinois sont ainsi devenus les principaux actionnaires du groupe Energias de Portugal (EDP), du gestionnaire du réseau électrique REN, de la première banque privée (BCP) ou de la principale compagnie d'assurances (Fidelidade).

Terre d'émigration

Le Portugal compte quelque 2,6 millions de ressortissants établis à travers le monde, dont 1,5 million en Europe. En comptant aussi les descendants d'émigrés, cette diaspora s'élève à environ 5 millions de personnes.

La France accueille la plus importante communauté portugaise, forte de plus de 600 000 personnes. Au Luxembourg, celle-ci représente 16% de la population du Grand-Duché.

Parmi ces Portugais de l'étranger, 1,5 million sont appelés à voter dimanche, dont 400 000 en France.

N.1 mondial du liège

Avec ses grandes forêts de chênes-lièges – d'une surface totale d'environ 720 000 hectares, ce qui en fait les plus importantes du monde –, le Portugal est devenu le roi incontesté du liège, qui sert à la production de bouchons pour les bouteilles de vin ou comme isolant.

Selon l'Association portugaise du liège, le pays en est le premier producteur mondial avec 85 000 tonnes par an, soit près de la moitié de la production de la planète, et le premier exportateur mondial.

Alliances «compliquées»

Quel que soit le résultat de ces élections, l'avenir politique du Portugal s'annonce "instable", estime l'analyste Antonio Costa Pinto, lui aussi chercheur à l'Institut des sciences sociales de l'Université de Lisbonne.

"La viabilité d'un gouvernement du PS ou du PSD dépendra de l'abstention de l'autre" grand parti, notamment pour adopter rapidement un budget de relance économique, prévoit-il.

Car, à gauche comme à droite, il sera "compliqué" pour les partis modérés de négocier le soutien des extrêmes au sein d'un Parlement plus fragmenté où l'extrême droite du parti Chega (Assez), dirigé par André Ventura, pourrait devenir la troisième force politique avec 6% des voix.

Si M. Costa est reconduit, il pourra tenter de rebâtir l'union de la gauche malgré l'échec des dernières négociations budgétaires, provoqué selon lui par l'"irresponsabilité" de ses anciens alliés, qui lui réclamaient davantage d'efforts en faveur du pouvoir d'achat et des services publics.

Et si c'est M. Rio qui l'emporte, il devra également compter avec les libéraux qui espèrent, comme Chega, confirmer la forte progression que leur prédisent les sondages.

Les libéraux, qui comptaient eux aussi un seul élu dans le Parlement sortant, devraient toutefois s'entendre plus facilement avec M. Rio que Chega qui, avec son discours antisystème, apparaît comme un potentiel partenaire très volatile.


Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu'elle a pourtant annoncé

Un couple passe devant des drapeaux et des portraits de soldats tombés au combat à un mémorial improvisé pour les combattants ukrainiens et étrangers tombés au combat, sur la place de l'Indépendance à Kiev, le 19 avril 2025,Le président russe Vladimir Poutine a annoncé samedi une trêve de Pâques dans le conflit en Ukraine, qui débutera ce soir et durera jusqu'au 20 avril 2025 à minuit. (Photo Sergei SUPINSKY / AFP)
Un couple passe devant des drapeaux et des portraits de soldats tombés au combat à un mémorial improvisé pour les combattants ukrainiens et étrangers tombés au combat, sur la place de l'Indépendance à Kiev, le 19 avril 2025,Le président russe Vladimir Poutine a annoncé samedi une trêve de Pâques dans le conflit en Ukraine, qui débutera ce soir et durera jusqu'au 20 avril 2025 à minuit. (Photo Sergei SUPINSKY / AFP)
Short Url
  • « Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe décrète une trêve de Pâques.
  • En fin de journée, Volodymyr Zelensky a toutefois assuré sur X que « des assauts russes se poursuivaient dans plusieurs secteurs du front », tandis qu'une alerte antiaérienne retentissait à Kiev. 

KIEV : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi la Russie de violer le cessez-le-feu que Vladimir Poutine venait d'annoncer pour Pâques et que l'Ukraine s'était engagée à respecter, ce qui constituerait la pause la plus significative dans les combats depuis le début du conflit il y a trois ans.

« Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe décrète une trêve de Pâques aujourd'hui, de 18 heures (15 heures GMT) à minuit entre dimanche et lundi (21 heures GMT dimanche). Je donne l'ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période », a déclaré le chef de l'État russe.

« Nous supposons que la partie ukrainienne suivra notre exemple », a-t-il ajouté, tout en demandant aux forces russes de se tenir prêtes à une « réponse immédiate et complète » en cas de « violations de la trêve ».

« Si la Russie est prête à vraiment s'engager, l'Ukraine fera de même », a écrit le président ukrainien sur X, ajoutant qu'il proposait « d'étendre le cessez-le-feu au-delà du 20 avril ».

En fin de journée, Volodymyr Zelensky a toutefois assuré sur X que « des assauts russes se poursuivaient dans plusieurs secteurs du front », tandis qu'une alerte antiaérienne retentissait à Kiev. 

Le gouverneur de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a pour sa part fait état d'attaques de drones russes au même moment.

« Les combats se poursuivent et les attaques russes continuent », a déclaré samedi soir le chef d'état-major de l'armée ukrainienne. « Dans certaines zones de la ligne de front, l'artillerie russe continue d'être entendue, malgré la promesse de silence du dirigeant russe. Des drones russes sont utilisés. »

« Poutine vient de faire des déclarations sur sa prétendue volonté de mettre fin aux hostilités. Nous savons que ses paroles ne sont pas dignes de confiance et nous examinerons les actes, pas les paroles », a mis en garde Andriy Sybiga, le ministre ukrainien des Affaires étrangères. 

Samedi, la Russie a par ailleurs annoncé avoir échangé 246 prisonniers de guerre ukrainiens contre le même nombre de prisonniers russes, ainsi que 31 blessés ukrainiens et 15 blessés russes.

Les Émirats arabes unis, médiateurs dans ce dossier, ont confirmé l'opération dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié samedi soir, saluant « le plus grand échange de prisonniers depuis le début de la guerre ».

La Pâques, l'une des plus importantes fêtes du calendrier chrétien qui commémore la résurrection du Christ, est célébrée cette année dimanche, à la même date par les catholiques et les orthodoxes.

Des tentatives d'instaurer un cessez-le-feu à cette occasion en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.

La trêve ordonnée samedi par M. Poutine intervient alors que les efforts de l'administration de Donald Trump pour trouver une issue au conflit en Ukraine semblent s'enliser ces derniers jours.

Par ailleurs, la Russie a revendiqué samedi avoir « libéré » 99,5 % de la région russe de Koursk, cible en août 2023 d'une offensive surprise des forces ukrainiennes.

Une telle progression replacerait à nouveau la totalité du front sur le sol ukrainien, ce qui renforcerait la confiance de la Russie.

À Moscou, Evgeniy Pavlov, 58 ans, a exprimé son scepticisme à l'égard de la trêve annoncée.

« Il ne faut pas donner de répit à l'Ukraine. Si nous insistons, cela signifie que nous devons aller jusqu'au bout », a-t-il dit à l'AFP.


Canada: participation élevée pour le vote anticipé

Un bénévole installe des panneaux de signalisation pour diriger les gens vers un bureau de vote lors du vote anticipé à Montréal, Québec, Canada, le 19 avril 2025. (Photo par ANDREJ IVANOV / AFP)
Un bénévole installe des panneaux de signalisation pour diriger les gens vers un bureau de vote lors du vote anticipé à Montréal, Québec, Canada, le 19 avril 2025. (Photo par ANDREJ IVANOV / AFP)
Short Url
  • Selon les données préliminaires d'Elections Canada envoyées à l'AFP, plus de 2 millions de Canadiens ont voté dès le premier jour du vote par anticipation vendredi, soit une augmentation de 36 % par rapport au même jour lors des élections de 2021.
  • Le pays est confronté à une crise sans précédent avec son voisin américain.

MONTREAL : L'organisme chargé des élections au Canada a noté samedi une participation anticipée élevée, qui témoigne d'un « engouement pour le vote » à une semaine d'un scrutin législatif dominé par les tensions avec le voisin américain.

Selon les données préliminaires d'Elections Canada envoyées à l'AFP, plus de 2 millions de Canadiens ont voté dès le premier jour du vote par anticipation vendredi, soit une augmentation de 36 % par rapport au même jour lors des élections de 2021.

Les électeurs canadiens peuvent voter par anticipation jusqu'à lundi soir, avant le scrutin du 28 avril. Vendredi, de longues files d'attente se sont formées devant des bureaux de vote dans plusieurs grandes villes du pays et l'attente a duré jusqu'à deux heures, ont rapporté des superviseurs à l'AFP.

« C'est une élection particulière à cause de ce qui se passe avec les États-Unis », explique à l'AFP Josée Fournier, rencontrée devant un bureau de vote à Montréal samedi. 

Le pays est confronté à une crise sans précédent avec son voisin américain, et « c'est sérieux ce qui se passe », ajoute l'agent de ressources humaines de 60 ans, qui a hésité jusqu'au bout avant de faire son choix.

Raphaël Collomb, 35 ans, a suivi de très près la campagne en « lisant tout dans les médias et les programmes des candidats ». Son souhait ? « Que l'économie aille mieux et qu'il y ait plus de tranquillité pour tout le monde », dit-il à l'AFP.

Donald Trump multiplie les menaces douanières et les attaques contre la souveraineté du pays, ce qui incite de nombreux électeurs canadiens à voter pour le parti perçu comme le plus apte à faire face au président américain.

Selon les derniers sondages, les Libéraux du Premier ministre sortant Mark Carney recueillent environ 44 % des voix, contre 38 % pour les conservateurs. Viennent ensuite le Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) avec 8 % des intentions de vote, puis le Bloc québécois (parti indépendantiste qui ne présente des candidats qu'au Québec) avec 5 %.  


Des milliers d'Américains manifestent contre Trump

Une personne crie à côté d'une image du président Donald Trump alors que des gens participent à une manifestation organisée pour « Protéger les migrants, protéger la planète » le 19 avril 2025 à New York. Les organisateurs de la manifestation nationale ont déclaré que les manifestations visaient à dénoncer la « prise de contrôle hostile du gouvernement » par l'administration Trump. Adam Gray//Getty Images via AFP)
Une personne crie à côté d'une image du président Donald Trump alors que des gens participent à une manifestation organisée pour « Protéger les migrants, protéger la planète » le 19 avril 2025 à New York. Les organisateurs de la manifestation nationale ont déclaré que les manifestations visaient à dénoncer la « prise de contrôle hostile du gouvernement » par l'administration Trump. Adam Gray//Getty Images via AFP)
Short Url
  • Des milliers d'Américains sont descendus dans la rue samedi à New York et dans d'autres grandes villes du pays pour une deuxième journée de mobilisation anti-Trump en l'espace de deux semaines.
  • « Les immigrés sont les bienvenus ici », criaient les manifestants réunis devant la bibliothèque de la plus grande ville des États-Unis, à quelques encablures de la célèbre Trump Tower du milliardaire. 

NEW-YORK : Des milliers d'Américains sont descendus dans la rue samedi à New York et dans d'autres grandes villes du pays pour une deuxième journée de mobilisation anti-Trump en l'espace de deux semaines.

« Pas de roi en Amérique » ou « Résistons à la tyrannie » pouvait-on lire sur des pancartes lors de la manifestation new-yorkaise, à côté d'images du président américain affublé d'une moustache à la Hitler.

« La démocratie court un grand danger », a déclaré à l'AFP Kathy Valy, 73 ans, une descendante de survivants de la Shoah, qui affirme que ce que ses parents lui ont raconté à propos de la montée du nazisme dans les années 1930 « est en train de se passer ici ».

« La différence avec les autres fascistes (...) c'est que Trump est trop bête pour être efficace et que son équipe est divisée », se rassurait-elle.

Les manifestants ont particulièrement dénoncé la politique anti-immigration de la Maison Blanche, alors que la Cour suprême a suspendu les expulsions d'immigrés sur la base d'une loi de 1798 sur « les ennemis étrangers ».

« Les immigrés sont les bienvenus ici », criaient les manifestants réunis devant la bibliothèque de la plus grande ville des États-Unis, à quelques encablures de la célèbre Trump Tower du milliardaire. 

Des contestataires se sont aussi rassemblés devant la Maison Blanche à Washington, bien qu'en nombre apparemment inférieur à la précédente mobilisation du samedi 5 avril, qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes.

Benjamin Douglas, 41 ans, a dénoncé : « L'administration Trump mène un assaut contre l'État de droit et le fait qu'il faut empêcher l'État d'empiéter sur les droits des gens qui vivent ici, aux États-Unis. »

M. Douglas, un Américain d'origine palestinienne portant un keffieh sur la tête, tenait une pancarte en soutien à Mahmoud Khalil, un étudiant arrêté le mois dernier à New York et menacé d'expulsion pour avoir organisé des manifestations contre la guerre à Gaza.

L'administration républicaine s'en prend à des personnes « afin de faire monter la xénophobie et d'éroder des protections juridiques bien établies », accuse-t-il. 

Des rassemblements ont également été signalés à l'extérieur de concessions Tesla, la marque automobile propriété d'Elon Musk, milliardaire chargé par Donald Trump de réformer en profondeur la fonction publique.

La mobilisation était organisée par un groupement baptisé 50501, en référence aux 50 États du pays et à l'objectif de 50 manifestations. L'ensemble de ces actions doit aboutir à un mouvement d'opposition unique au milliardaire républicain.

Le mouvement constitue « une réponse décentralisée et rapide aux actes anti-démocratiques et illégaux de l'administration Trump et de ses alliés ploutocrates », explique-t-il sur son site internet.

Selon cette organisation, quelque 400 manifestations étaient prévues dans la journée et 50501 a appelé des millions de personnes à descendre dans la rue.

Toutefois, il est difficile d'obtenir des chiffres précis, de nombreux services de police refusant de fournir des estimations.