Coupe de France: chaos lors de Paris FC-Lyon, le foot français ne s'en sort plus

Lors des huitièmes de finale de la Coupe de France de football entre le Paris FC et l'Olympique Lyonnais (OL) au stade Charlety à Paris, le match a été interrompu en raison d'incidents dans les tribunes (Photo, AFP).
Lors des huitièmes de finale de la Coupe de France de football entre le Paris FC et l'Olympique Lyonnais (OL) au stade Charlety à Paris, le match a été interrompu en raison d'incidents dans les tribunes (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 18 décembre 2021

Coupe de France: chaos lors de Paris FC-Lyon, le foot français ne s'en sort plus

PARIS : Trois semaines après l'arrêt définitif du match de Ligue 1 Lyon-Marseille, c'est la rencontre de 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et l'OL au stade Charléty qui a été définitivement stoppée vendredi, après d'énièmes incidents en tribunes.

Comme une nouvelle provocation, cet épisode survient au lendemain d'une réunion interministérielle sur la violence dans les stades, à laquelle ont pris part des dirigeants du football professionnel.

Elle avait débouché sur plusieurs réformes et pistes de réflexion: match de Ligue 1 ou Ligue 2 "définitivement interrompu" si un joueur ou l'arbitre est agressé, bouteilles en plastique interdites, filets de protection. "Une décision rapide, éclairée et concertée" dans un délai maximum de 30 minutes devra également être prise concernant l'arrêt ou la reprise du match.

Ce vendredi soir à Charléty, le sort du match a finalement été scellé en un peu plus de 45 minutes, vers 22h50, quand le speaker du stade a annoncé au public que la rencontre ne reprendrait pas.

La faute aux incidents survenus à la pause. Parisiens et Lyonnais venaient de se quitter sur un score de parité 1-1, après l'ouverture du score précoce de Gaëtan Laura (8e) et l'égalisation pour l'OL de Moussa Dembélé (44e).

Pendant que les joueurs étaient dans les vestiaires, des fumigènes ont été lancés aux abords du parcage lyonnais. Ils ont alors été ramassés par des supporteurs dans la tribune attenante, puis lancés à divers endroits de cette tribune avant de s'éteindre. Deux explosions de bombes agricoles ont également été entendues.

Des bagarres ont éclaté et des mouvements de foule ont alors eu lieu dans le parcage lyonnais et la tribune voisine, entraînant le déploiement de forces de l'ordre venues prêter main forte aux stadiers.

Des spectateurs de la tribune proche des incidents sont alors descendus sur la pelouse pour s'éloigner du danger.

Le précédent OL-OM

Revenus sur le terrain, l'arbitre et les joueurs, qui allaient donner le coup d'envoi de la deuxième période, ont finalement regagné les vestiaires, interloqués. Pour ne plus en ressortir.

Le speaker du stade, accompagné du président du Paris FC, Pierre Ferracci, a annoncé vers 22h50 "qu'en accord avec les autorités la rencontre ne reprendrait pas". Dépité, le public a alors commencé à quitter l'enceinte dans le calme.

Il s'agit de la deuxième rencontre définitivement arrêtée pour Lyon cette saison après celle contre l'OM le 21 novembre.

Le Marseillais Dimitri Payet avait été atteint au visage par une bouteille d'eau en plastique pleine lancée depuis les tribunes du stade de l'OL. Après une annonce en sens contraire, le match avait finalement été définitivement arrêté environ deux heures après l'interruption.

Pour cet incident Lyon a été sanctionné d'un retrait d'un point au classement et devra rejouer le match à huis clos.

Le président lyonnais Jean-Michel Aulas a écopé de cinq matches de suspension ferme pour des propos tenus envers l'arbitre.

L'auteur du jet de bouteille, il lui a été condamné à six mois de prison avec sursis et une interdiction d'accès au stade lyonnais pendant cinq ans.

Avant ces deux matches, le foot français avaient déjà connu d'autres incidents et ce dès le début de la saison en août. La soirée de Charléty est venue tristement s'ajouter à cette série.

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Première mission du porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle aux Philippines

Le 6 juillet 1999, un prototype du Rafale M02 effectue un appontage sur la piste du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle à Brest (Photo Getty Images)
Le 6 juillet 1999, un prototype du Rafale M02 effectue un appontage sur la piste du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle à Brest (Photo Getty Images)
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  • L'ambassadrice de France a jugé dimanche que ces exercices militaires étaient « encore plus importants » en raison de la montée des tensions en mer de Chine méridionale.
  • La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique, où la Chine et les États-Unis sont en concurrence pour exercer leur influence.

SUBIC BAY FREEPORT ZONE PHILIPPINES : Le porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle a effectué sa première mission aux Philippines, où l'ambassadrice de France a jugé dimanche que ces exercices militaires étaient « encore plus importants » en raison de la montée des tensions en mer de Chine méridionale.

« Compte tenu de la montée des tensions, il est d’autant plus important de défendre le droit international et la liberté de navigation, que ce soit en mer ou dans les airs », a déclaré l'ambassadrice Marie Fontanel sur le pont du porte-avions, dans la baie de Subic, au nord de Manille.

Le groupe aéronaval a rejoint la marine des Philippines vendredi pour ces exercices.

Constitué de quelque 3 000 marins, il avait quitté le port de Brest en novembre pour une mission de plusieurs mois en mer Rouge, dans l'océan Indien et dans le Pacifique, durant laquelle il doit intégrer régulièrement des frégates ou des sous-marins de pays étrangers.

La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique, où la Chine et les États-Unis sont en concurrence pour exercer leur influence.

Les Philippines cherchent pour leur part à renforcer leurs relations avec leurs alliés face aux confrontations régulières entre Manille et Pékin concernant la mer de Chine méridionale. Pékin y revendique en effet la majeure partie de cette voie navigable stratégique.

En novembre, Manille avait annoncé l'achat à la France de 40 vedettes rapides de patrouille dans le cadre d'un accord de 440 millions de dollars (environ 420 millions d'euros).


L'écrivain Boualem Sansal a entamé une grève de la faim, a déclaré son avocat

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  • « Je suis inquiet pour sa santé, comme pour la possibilité même d'un procès équitable », a affirmé Me François Zimeray, avocat français de l'écrivain, confirmant une information du JDD.
  • Selon Me Zimeray, qui a expliqué ne pas avoir obtenu de visa pour se rendre en Algérie afin de voir son client, Boualem Sansal aurait pris cette décision « en raison des pressions exercées contre lui pour changer d'avocat ».

PARIS : L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis mi-novembre, a entamé lundi une grève de la faim, a indiqué son avocat dimanche à l'AFP, précisant tenir cette information d'une source judiciaire.

« Je suis inquiet pour sa santé, comme pour la possibilité même d'un procès équitable », a affirmé Me François Zimeray, avocat français de l'écrivain, confirmant une information du JDD.

Selon Me Zimeray, qui a expliqué ne pas avoir obtenu de visa pour se rendre en Algérie afin de voir son client, Boualem Sansal aurait pris cette décision « en raison des pressions exercées contre lui pour changer d'avocat ».

« Ni la pondération dans l'expression de sa défense, ni la retenue face à la campagne abjecte que j'ai subie dans certains médias algériens, ni le respect du cadre judiciaire de ce pays ne semblent avoir été appréciés par un régime qui persiste à me refuser le visa sans raison valable, privant Boualem Sansal de la défense de son choix », a martelé l'avocat.

Ce dernier a également affirmé que le protocole de soin suivi par Boualem Sansal avait été interrompu, alors que l'écrivain souffrirait d'un cancer, d'après des informations de presse.

Boualem Sansal est poursuivi en vertu de l'article 87 bis du Code pénal algérien, qui sanctionne comme acte terroriste ou subversif tout acte visant la sûreté de l'État, l'intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions.

Selon le quotidien français Le Monde, le pouvoir algérien aurait mal pris les déclarations de Boualem Sansal au média français Frontières, réputé d'extrême droite, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire de ce dernier pays aurait été amputé sous la colonisation française au profit de l'Algérie.

Son incarcération a provoqué les protestations de nombreux intellectuels et écrivains, qui estiment les poursuites sans aucun fondement.

Boualem Sansal a longtemps affirmé être né en 1949, ce qui lui donnerait aujourd'hui 75 ans. En décembre, son éditeur Antoine Gallimard avait pour sa part indiqué qu'il était en vérité né en 1944 et avait donc 80 ans.


Immigration : un conseil interministériel se réunit mercredi

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau (C) serre la main d'un agent de la police nationale française dans une caserne de pompiers après une attaque au couteau à Mulhouse, dans l'est de la France, où un homme est soupçonné d'avoir tué une personne et grièvement blessé deux agents de police, le 22 février 2025 (Photo par SEBASTIEN BOZON / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau (C) serre la main d'un agent de la police nationale française dans une caserne de pompiers après une attaque au couteau à Mulhouse, dans l'est de la France, où un homme est soupçonné d'avoir tué une personne et grièvement blessé deux agents de police, le 22 février 2025 (Photo par SEBASTIEN BOZON / AFP)
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  • Ce conseil, qui était prévu avant l'attaque de Mulhouse, « se réunira ce mercredi », a déclaré Jean-Noël Barrot lors d'un entretien avec Europe 1 et CNews, où il était interrogé sur l'attaque de samedi.
  • Interrogé sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a indiqué que le suspect faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a accusé l'Algérie de l'avoir refoulé à 10 reprises.

PARIS : Le gouvernement français réunira un conseil interministériel de contrôle de l'immigration mercredi, alors qu'une attaque au couteau, perpétrée par un Algérien en situation irrégulière, a fait un mort samedi à Mulhouse, a assuré dimanche le ministre des Affaires étrangères.

Ce conseil, qui était prévu avant l'attaque de Mulhouse, « se réunira ce mercredi », a déclaré Jean-Noël Barrot lors d'un entretien avec Europe 1 et CNews, où il était interrogé sur l'attaque de samedi.

Au cours de l'entretien, le ministre a été interrogé sur les discussions avec ses homologues algériens concernant les obligations de quitter le territoire français (OQTF).

« Cette attaque terroriste nous appelle à amplifier encore la mobilisation qui est la nôtre pour mieux contenir et prévenir les conséquences de la présence de ce terroriste islamiste sur le territoire national », a estimé le ministre avant d'évoquer le conseil interministériel.

Interrogé sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a indiqué que le suspect faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a accusé l'Algérie de l'avoir refoulé à 10 reprises.

Le Premier ministre, François Bayrou, a d'ailleurs convoqué un conseil interministériel de contrôle de l'immigration ce mercredi. « Nous devons faire plus et nous devons faire mieux », a-t-il déclaré.

M. Barrot a également affirmé avoir demandé « aux 19 ambassadeurs, dans les pays où nous rencontrons le plus de difficultés pour renvoyer les étrangers en situation irrégulière, à me faire un rapport circonstanciel dont je présenterai les résultats ce mercredi au Premier ministre pour que nous puissions prendre des mesures fortes ».

« Il y a des pays vis-à-vis desquels il nous faut effectivement prendre des mesures fortes. Il y en a d'autres où, au contraire, il nous faut des mesures d'accompagnement », a-t-il ajouté.