Un premier musée d’art numérique verra le jour à Djeddah grâce au Teamlab japonais

Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde «au-delà des frontières», fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab/Photo Fournie)
Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde «au-delà des frontières», fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab/Photo Fournie)
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Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde «au-delà des frontières», fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab/Photo Fournie)
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Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde «au-delà des frontières», fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab/Photo Fournie)
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Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde «au-delà des frontières», fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab/Photo Fournie)
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Publié le Mardi 22 septembre 2020

Un premier musée d’art numérique verra le jour à Djeddah grâce au Teamlab japonais

  • Un accord entre l'Arabie saoudite et un groupe technologique basé à Tokyo permettra l’émergence du premier musée d'art numérique de la région
  • TeamLab Borderless Jeddah s’inscrit dans les objectifs du programme de qualité de vie de la stratégie de réforme Vision 2030 du Royaume

DUBAÏ: Le TeamLab Borderless du Japon a donné vie à l’idée d’un monde d’art numérique sans frontières, un musée où les installations artistiques peuvent se déplacer d’une pièce à une autre et prendre vie simultanément dans différentes parties du monde.

Des œuvres d'art comme celles-ci pourront désormais être vues par les Saoudiens, maintenant que son ministère de la Culture a annoncé la mise en place d’un espace à Djeddah qui exposera des œuvres d'art numériques interactives créées par le groupe technologique basé à Tokyo.

TeamLab Borderless Jeddah, dont l'ouverture est prévue en 2023, présentera un éventail d'œuvres d'art interconnectées créées par un groupe de physiciens, d'animateurs CGI, d'ingénieurs et de mathématiciens.

Kudo Takashi, responsable de la communication et directeur de la marque TeamLab, a déclaré que l’objectif était de créer un espace artistique à Djeddah à la fois positif et futuriste. « Ce que nous créons nous est impossible  à expliquer avec des mots », a-t-il déclaré à Arab News Japan.

Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde « au-delà des frontières », fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab / Fourni)
Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde « au-delà des frontières », fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab/Photo Fournie)

Takashi a déclaré qu'en grandissant aux Emirats arabes unis, il avait développé une profonde admiration et un amour pour les pays arabes, ce qui lui a donné de l’inspiration pour apporter de l'innovation au paysage artistique de la région.

Formé en 2001, TeamLab se considère comme un collectif d'art international. Sa première exposition permanente, TeamLab Borderless, a ouvert ses portes au musée Mori de Tokyo en 2018.

Les œuvres d'art sont exposées dans un espace de 10 000 m². Une autre exposition permanente a été ouverte à Shanghai, en Chine, en novembre de l'année dernière.

 

Les musées TeamLab sont connus pour leur inter-connectivité entre des installations situées à différents endroits du monde. Takashi a déclaré qu'entrer dans l'un de ces domaines était comme entrer dans un monde numérique unifié.

« Il n'y a pas de frontières entre les visiteurs et l'œuvre d'art. Si vous vous trouvez dans notre espace, des fleurs commenceront à fleurir autour de vous. Si vous les touchez, vous les activerez », a-t-il ajouté.

Les frontières ne sont que de simples « illusions », a déclaré Takashi, ajoutant: « Malgré notre âge, notre lieu de vie ou nos expériences, nous sommes capables de nous connecter. En tant qu'humains, nous trouvons naturellement un moyen de nous connecter. »

Cela se ressent dans l’art de TeamLab ; si un visiteur touche une pièce à Tokyo, une pièce sera affectée à Shanghai, démontrant à quel point les installations sont interconnectées.

La plupart des travaux de TeamLab sont programmés pour réagir à la lumière, au son et au toucher. Une pièce, « Hopscotch pour génies: Rebondir sur l'eau », implique des visiteurs sautant sur des formes qui apparaissent sur le sol, activant des images et des représentations de poissons, d'insectes et d'autres animaux.

Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde « au-delà des frontières », fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab / Fourni)
Le TeamLab japonais cherche à explorer le monde « au-delà des frontières », fusionnant à la fois les arts et la technologie pour créer leurs expositions Borderless à travers le monde. (Via TeamLab/Photo Fournie)

Une autre pièce, « Univers à plusieurs sauts », permet aux gens de diriger le flux de lumière et de musique autour d'eux simplement par leurs propres mouvements.

L'emplacement de Djeddah est proche d'Al-Balad, la vieille ville de la cité et un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

L’idée est aussi de créer une section pour enfants, l'objectif étant d'inspirer la prochaine génération d'artistes à travers ses expositions.

Les sections pour enfants d'autres musées de TeamLab incluent des expériences telles que l'Aquarium Sketch qui mettent en valeur le pouvoir de l'imagination.

Les enfants sont invités à colorier des dessins de créatures marines, à scanner l'œuvre d'art, puis à regarder leurs œuvres d'art colorées flotter dans un aquarium virtuel.

TeamLab Borderless Jeddah est conforme au programme de qualité de vie de la stratégie de réforme Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui vise à diversifier l’économie du pays par le biais d’entreprises culturelles et artistiques.

Des artistes saoudiens seront impliqués dans le projet et des préparatifs sont en cours pour une exposition  similaire à Riyad.

Takashi a déclaré que l'objectif de TeamLab était « d'explorer la nouvelle relation entre les humains et leur monde », ajoutant qu'au XXe siècle, les humains sont entrés dans une nouvelle ère numérique qui a changé leur relation avec le monde et les autres.

L'idée derrière les installations, a déclaré Takashi, est de créer une extension de l'imagination et de la créativité des gens.

Le site Web de TeamLab l'explique ainsi: « Dans le domaine numérique, l'art est capable de transcender les frontières physiques et conceptuelles. La technologie numérique permet à l'art de se libérer du cadre et de dépasser les frontières qui séparent une œuvre d'une autre. »

Takashi a déclaré qu'il était important de prendre en compte les sentiments et les émotions que les installations artistiques peuvent susciter chez les visiteurs.

« Les êtres humains ne sont pas des créatures logiques. Les groupes peuvent être contrôlés par la logique, mais en tant qu'individus, ils peuvent être très émotifs », a-t-il ajouté.

Cependant, afin de susciter des sentiments et des émotions chez leurs clients, les installations de TeamLab Borderless utilisent différents logiciels et programmes créés par l'entreprise avec divers matériels.

« Au Borderless Japon, nous utilisons plus de 470 projecteurs et plus de 520 PC haut de gamme », a déclaré Takashi, ajoutant que la technologie est mise en place pour élever encore plus haut l'expérience immersive, ce que l'organisation cherche à développer.

Expliquant que le passage de la perspective de la 2D à la 3D améliore notre expérience de l'art, il a déclaré que « nous comprenons le monde non seulement à travers nos yeux et notre cerveau », mais que « le processus est également physique et émotionnel. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com