Un collectionneur saoudien de voitures classiques ouvre au cœur du désert un chapitre d'histoire

Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
Le Dr Nasser Al-Massari, universitaire saoudien et ancien attaché culturel auprès des États-Unis, transforme son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. (Photos AN par Yazeed Alsamrani)
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Publié le Mercredi 11 août 2021

Un collectionneur saoudien de voitures classiques ouvre au cœur du désert un chapitre d'histoire

  • C'est à Los Angeles en pleine effervescence des années 1980, que Nasser Al-Massari a commencé à construire sa collection de 36 voitures, dont une Cadillac de 1946
  • Il ne s'agit pas d'une automobile, mais de l'histoire de son concepteur, de son fabricant et de la personne qui l'a achetée

LA MECQUE : Pour certains amateurs de voitures, collectionner des voitures est bien plus qu'un passe-temps. Beaucoup d'entre eux souhaitent ainsi préserver des objets qui semblent figés dans le temps.

Toute voiture classique représente un chapitre d'un livre qui retrace une histoire. Il ne s'agit pas d'une automobile, mais de l'histoire de son concepteur, de son fabricant et de la personne qui l'a achetée.

Mais c'est aussi une histoire de survie: cela fait des décennies que l'industrie automobile produit des voitures plus rapides, moins chères et plus économiques, sans que celles-ci ne possèdent les particularités des véhicules classiques.

Les voitures classiques ont été créées à l'ère analogique, à l’époque où les concepteurs se servaient de crayon et de papier pour dessiner des silhouettes élégantes et des lignes fluides. Ces créations sont difficiles à reproduire dans le monde du design informatisé dans lequel nous vivons aujourd'hui.

Le Dr Nasser Al-Massari est un universitaire saoudien à la retraite. Il a transformé son amour et sa passion pour les voitures classiques en un musée privé dans sa maison de Riyad. Il y expose avec fierté une collection de 36 véhicules classiques provenant des quatre coins du monde, pour une valeur de 6,7 millions de dollars.

Dans un entretien accordé à Arab News, il raconte que sa plus ancienne voiture remonte à 1929, et que la plus nouvelle a été fabriquée en 1979. Ses voitures sont pour la plupart de fabrication américaine. Il les répare et les restaure lui-même, et accueille chaque semaine les amateurs de voitures classiques de Riyad, la capitale du Royaume.

Sa passion pour les voitures classiques remonte à l'année 1978. Cette année-là, il n'avait que 19 ans et il dirigeait l'entreprise de son père à Florence, en Italie. Là-bas, il a assisté à la célèbre course Mille Miglia de voitures classiques et anciennes. Et là, coup de foudre!

FAITS MARQUANTS

  • Sa plus ancienne voiture remonte à 1929, et la plus nouvelle a été fabriquée en 1979. Ses voitures sont pour la plupart de fabrication américaine. Il les répare et les restaure lui-même, et accueille chaque semaine les amateurs de voitures classiques de Riyad, la capitale du Royaume.

 

  • Sa passion pour les voitures classiques remonte à l'année 1978. Cette année-là, il n'avait que 19 ans et il dirigeait l'entreprise de son père à Florence, en Italie. Là-bas, il a assisté à la célèbre course Mille Miglia de voitures classiques et anciennes. Et là, coup de foudre!

 

  • M. Al-Massari évoque avec humour son passe-temps comme étant « la folie de la chasse aux voitures de luxe », qui l'a amené à se servir du garage de son voisin pour entreposer les véhicules qu'il achetait et ce, pendant son séjour à Los Angeles.

« La beauté des voitures était exceptionnelle ; leurs silhouettes et la finition étaient incroyables. Elles possédaient une beauté particulière », explique-t-il.

En 1983, M. Al-Massari se rend aux États-Unis après avoir obtenu une bourse de l'université du roi Saud pour préparer sa maîtrise à San Diego, en Californie. Un an plus tard, il achète sa première voiture au prix de 4 600 dollars : une Cadillac série 62 de 1946. Il a conduit cette beauté depuis Denver, dans le Colorado, jusqu'à San Diego.

En 1989, il obtient un doctorat et un diplôme de l'université de Californie à Los Angeles. Il peut développer sa collection de voitures grâce à son séjour à Los Angeles au début des années 1980; à l’époque, cette ville passait pour le terrain de jeu des acteurs et des stars d'Hollywood et un centre commercial et industriel. M. Al-Massari évoque avec humour son passe-temps comme étant « la folie de la chasse aux voitures de luxe », qui l'a amené à se servir du garage de son voisin pour entreposer les véhicules qu'il achetait et ce, pendant son séjour à Los Angeles.

« Aux États-Unis, les boursiers ont toujours des passe-temps en dehors de leurs études. Certains aimaient faire de la natation, de la randonnée, de la course à pied et bien d'autres sports. Ma passion était de collectionner les voitures classiques, et cette passion l'emportait sur tous les sports ou passe-temps », explique-t-il.

Cela fait plus de 30 ans que M. Al-Massari achète et vend des voitures pour étoffer et renouveler sans cesse sa collection. Il a toutefois gardé 36 véhicules particulièrement exclusifs et rares, parmi lesquels figurent des voitures qui sont les dernières à survivre d'une flotte ou d'une série.

« Impossible de dire quelle voiture je préfère. C'est comme si vous me demandiez lequel de mes enfants j'aime le plus. Mais si je dois choisir une seule voiture de ma collection, je choisirais la Cadillac Boattail Speedster de 1929. Il en reste une seule au monde, et elle n'est pas à vendre », précise-t-il avant d'ajouter que « c'est la crème de la crème des automobiles ».

 « J'avais 15 ans lorsque j'ai acheté ma première voiture et je m'y suis attaché. Je n'hésitais pas à réparer le moindre dysfonctionnement ; c'est de là qu'est née cette passion, à mon avis ».

 

Dr. Nasser Al-Massari

 

Si le dessus du panier de la collection de M. Al-Massari n'est autre que la Cadillac à deux places de couleur bleu étain et bleu marine, son parc de voitures qui trône dans un garage spacieux de 2 000 m² abrite aussi un assortiment impressionnant de Buick, Willys, Fiat, Chrysler, Chevrolet et Corvette. Parmi les voitures remarquables figurent également une Ford Thunderbird rose de 1956 et une Cadillac Séville, qu'il a achetée à Grandeur Motorcar Company, en Floride, et dont il n'existe que 20 exemplaires.

Sa collection laisse entrevoir sa préférence pour la Cadillac. « Comme j'ai vécu aux États-Unis pendant de longues années, je peux dire que la Cadillac est la Rolls Royce des voitures américaines, c'est une voiture formidable », explique M. Al-Massari.

Retraité au terme d'une longue carrière universitaire, il se passionne pour les pièces rares, mais aussi pour les détails fascinants qui caractérisent chaque véhicule. Comme la plupart des objets modernes, les voitures contemporaines ne suscitent pas forcément un intérêt personnel chez lui.

En effet, les voitures modernes utilisent de plus en plus le numérique, elles sont fabriquées en grand nombre et comportent des pièces que l'on ne peut pas retravailler, ce qui déplaît à M. Al-Massari.

« Plus la voiture est rare, mieux c'est. Je raffole de regarder sous le capot, de bricoler et de réparer les voitures, s’il le faut. J'aime leur redonner la splendeur d'antan, les entretenir et coopérer avec une équipe. J'aime retrousser mes manches et travailler moi-même. Il est parfois difficile de trouver les pièces de rechange –  plus le modèle est ancien, plus elles se font rares – mais grâce aux bases de données, aux communautés, aux sociétés, aux groupes et aux clubs qui sont disponibles un peu partout sur Internet, vous trouverez tôt ou tard les pièces souhaitées », affirme-t-il.

« J'avais 15 ans lorsque j'ai acheté ma première voiture et je m'y suis attaché. Je n'hésitais pas à réparer le moindre dysfonctionnement ; je crois que c'est de là qu'est née cette passion ».

Même s'il a acheté un nombre infini de voitures classiques rares, M. Al-Massari raffole toujours d'acheter une belle voiture de collection.

Il confie à Arab News qu'il guette sans relâche les ventes aux enchères de voitures dans le monde entier et surveille de près la fluctuation des prix. Il souhaite par ailleurs convertir sa collection en un véritable actif, à l'instar de l'immobilier et des actions. L'objectif de M. Al-Massari est aujourd'hui de posséder 50 voitures, à condition qu'elles fassent partie des voitures les plus rares au monde. Toutefois, il se heurte à une concurrence acharnée.

« Acheter des voitures de collection rares représente une concurrence ardue, notamment avec les amateurs de voitures aux quatre coins du monde, sans oublier les commerçants et les riches. Des voitures qui valent 500 000 dollars sont susceptibles de passer subitement à plus de 2 millions de dollars en raison de la concurrence », précise-t-il.

Par ailleurs, M. Al-Massari envisage de transformer son garage en un musée officiel une fois qu'il aura obtenu les autorisations requises. Depuis 2014, les personnes qui se rendent au marché de Granada à Riyad ont la chance de contempler les plus belles voitures de la collection d'Al-Massari ; avec un groupe de passionnés de voitures classiques du nom de « Cars and Coffee »,  il présente ses belles voitures au marché tous les vendredsi matin.

Je fais toujours un tour avec mes voitures une fois par semaine. Les voitures sont faites pour qu'on les conduise, pas pour qu'on les expose », dit-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


L’Arabie saoudite célèbre la Journée du patrimoine mondial avec six jours d’évènements à Riyad

Abdullah Al-Fawzan est l'un des artistes participant à l'événement. Il présente ses œuvres en bois sculpté inspirées des motifs des portes Najdi. (Photo AN)
Abdullah Al-Fawzan est l'un des artistes participant à l'événement. Il présente ses œuvres en bois sculpté inspirées des motifs des portes Najdi. (Photo AN)
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  • Les événements, qui se déroulent du 16 au 21 avril à la vallée de Laysen, visent à honorer et à promouvoir les valeurs historiques et culturelles du Royaume et de son patrimoine par le biais d'activités éducatives et interactives
  • Les visiteurs seront accueillis par une expérience immersive qui les transportera dans les huit sites du patrimoine mondial du Royaume et mettra en valeur leur importance culturelle

RIYAD : Une série d'événements spéciaux se déroulent cette semaine à la vallée de Laysen à Riyad pour célébrer la Journée du patrimoine mondial le 18 avril.

Organisées par la Commission du patrimoine du ministère de la Culture, ces activités, qui se déroulent du 16 au 21 avril, visent à honorer et à promouvoir les valeurs historiques et culturelles de l'Arabie saoudite et de son patrimoine par le biais d'activités éducatives et interactives.

Selon les organisateurs, les visiteurs de la vallée de Laysen seront accueillis par une expérience immersive qui les transportera dans les huit sites du patrimoine mondial du Royaume et mettra en évidence leur importance culturelle par le biais de récits, d'un spectacle de lumière numérique et de recréations en direct des lieux.

Un certain nombre d'artistes participent aux événements, notamment Abdullah Al-Fawzan, dont les œuvres en bois sculpté s'inspirent des motifs najdi. Les portes de l'ancien Najd, connues pour leur riche décoration et leurs motifs inspirés des structures naturelles, sont emblématiques des racines profondes et de la culture de la région centrale de l'Arabie saoudite.

Interrogé par Arab News, M. Al-Fawzan a expliqué que la sculpture sur bois est un élément essentiel des traditions de sa famille, qui remonte à six générations. Sous la direction de son père, il a commencé à apprendre cette technique à l'âge de sept ans. Il a créé une centaine de portes de style najdi pour de nombreux projets dans différentes parties de la capitale, notamment à Diriyah et à Al-Doho, un quartier historique du sud de Riyad.

« On peut dire que les artisans sont considérés comme le pont entre le passé et le présent. Nous travaillons sur des pièces entièrement faites à la main, tout en préservant l'authenticité et l'identité du Najd », a-t-il affirmé. 

M. Al-Fawzan travaille de six à dix heures par jour pour sculpter et peindre ses œuvres, et son métier lui a appris l'art de la patience, en particulier lorsqu'il rencontre des problèmes.

« Nous avons un proverbe qui dit : Celui qui est patient triomphe. Je ne peux pas travailler sur quelque chose de grand si je suis de mauvaise humeur. Je dois être d'humeur claire, loin de tout problème et prêt à travailler », a-t-il lancé. 

Parmi les autres attractions de la Journée du patrimoine figurent un espace réservé aux enfants et des pavillons présentant des objets d'art et d'artisanat traditionnels. Des ateliers, des démonstrations en direct par des artisans et des marchés où les artisans vendront des articles faits à la main sont également prévus. En outre, une série de spectacles de drones sera organisée à Wadi Al-Turath le 18 avril.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Riyad célèbre les lauréats du prix du roi Faisal

La cérémonie de remise du prix du roi Faisal a récompensé six lauréats distingués dont les contributions ont fait progresser de manière significative leur domaine et enrichi l'humanité. (Fourni)
La cérémonie de remise du prix du roi Faisal a récompensé six lauréats distingués dont les contributions ont fait progresser de manière significative leur domaine et enrichi l'humanité. (Fourni)
La cérémonie de remise du prix du roi Faisal a récompensé six lauréats distingués dont les contributions ont fait progresser de manière significative leur domaine et enrichi l'humanité. (Fourni)
La cérémonie de remise du prix du roi Faisal a récompensé six lauréats distingués dont les contributions ont fait progresser de manière significative leur domaine et enrichi l'humanité. (Fourni)
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  • Les prix, les plus prestigieux du monde musulman, récompensent des réalisations exceptionnelles dans les domaines de la science, de la médecine, des études islamiques, de la langue et de la littérature arabes, ainsi que des services rendus à l'islam

RIYAD : La cérémonie de remise du prix du roi Faisal, qui s'est tenue lundi soir sous le patronage du roi Salmane à Riyad, a honoré six lauréats distingués dont les contributions ont fait progresser de manière significative leurs domaines et enrichi l'humanité.

Sous les auspices du roi Salmane, le prince Faisal ben Bandar, gouverneur de Riyad, a remis les prix aux lauréats lors de la 47e édition de l'événement.

Le prince Khalid Al-Faisal, gouverneur de La Mecque, conseiller du gardien des deux saintes mosquées et président du conseil d'administration du PFK, plusieurs autres princes, de hauts fonctionnaires, des universitaires et des scientifiques ont assisté à la cérémonie qui s'est déroulée dans la grande salle du prince Sultan au centre Al-Faisaliah.

Le prince Turki Al-Faisal, président du Le Centre de recherche et d'études islamiques du Roi Faisal, a remercié les dignitaires de leur présence et a félicité les lauréats.

Des érudits et des experts issus des domaines de l’islam, des études islamiques, de la médecine et des sciences se sont réunis dans la capitale saoudienne pour célébrer l’excellence, le savoir et l’engagement.

Cette année, le prix du service à l'islam a été décerné conjointement à deux lauréats d'Arabie saoudite. Le projet Tebyan Qur'an de la Liajlehum Association for Serving People with Disabilities a été récompensé pour avoir développé la première interprétation complète du Coran en langue des signes, rendant ainsi le texte sacré accessible à la communauté des sourds et promouvant l'inclusion dans l'éducation islamique.

Le deuxième lauréat, Sami Abdullah Almaqlouth, a été récompensé pour ses efforts exceptionnels en matière de cartographie et de préservation des sites islamiques historiques dans le cadre de son travail à l'Autorité générale pour les levés et l'information géospatiale. Sa documentation contribue à la préservation culturelle et à la sensibilisation du public au patrimoine islamique.

Le prix des études islamiques, décerné pour des études archéologiques dans la péninsule arabique, a également été partagé entre deux chercheurs. Le professeur Saad Abdulaziz Alrashid, éminent archéologue saoudien, a été récompensé pour ses contributions fondamentales à l'étude des inscriptions islamiques et du patrimoine archéologique. Ses travaux ont jeté les bases d'une nouvelle génération de chercheurs et attiré l'attention internationale sur la richesse historique de la région.

Le professeur Said Faiz Alsaid, autre personnalité saoudienne éminente dans ce domaine, a été récompensé pour ses études comparatives de l'épigraphie arabe et ses contributions au décryptage des anciennes civilisations de la péninsule, faisant le lien entre l'histoire préislamique et l'archéologie islamique.

Le prix de la langue et de la littérature arabes sur le thème de l'étude de l'identité dans la littérature arabe n'a pas été décerné cette année, car les œuvres proposées ne répondaient pas aux critères du comité de sélection.

Le prix de médecine, décerné pour la thérapie cellulaire, a été attribué au professeur Michel Sadelain, directeur du centre d'ingénierie cellulaire au Memorial Sloan Kettering Cancer Center.

Il a été récompensé pour son travail de pionnier dans le domaine de la thérapie cellulaire CAR-T, un traitement révolutionnaire contre le cancer qui consiste à modifier génétiquement les cellules immunitaires pour qu'elles ciblent et détruisent les tumeurs. Ses recherches ont ouvert de nouvelles perspectives dans le traitement de la leucémie et d'autres maladies auparavant incurables, marquant ainsi une étape importante dans l'innovation médicale.

Le prix scientifique, consacré cette année à la physique, a été décerné au professeur Sumio Iijima, du Japon. Connu comme le père des nanotubes de carbone, sa découverte en 1991 de ces nanostructures cylindriques a révolutionné le domaine des nanotechnologies.

Les nanotubes de carbone sont aujourd'hui utilisés dans des applications de pointe dans les domaines de l'électronique, de la science des matériaux, du stockage de l'énergie et même de la biomédecine. Sa découverte a jeté les bases d'innombrables innovations technologiques au XXIe siècle.

Le PFK a été créé en 1977 et a été décerné pour la première fois en 1979 dans trois catégories : services rendus à l'islam, études islamiques, langue et littérature arabes. Deux catégories supplémentaires ont été introduites en 1981 : médecine et sciences. Le premier prix de médecine a été décerné en 1982, et celui de science deux ans plus tard.

Depuis sa création en 1977 et l'attribution de ses premiers prix en 1979, le PFK a récompensé 301 lauréats de 45 nationalités qui ont apporté une contribution exceptionnelle à l'islam, au savoir et à l'humanité.

Chacune des cinq catégories de prix est dotée de 750 000 de riyals saoudiens (200 000 $), d'une médaille en or 24 carats et d'un certificat signé par le Prince Khalid Al-Faisal.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Jennifer Lopez prête à enflammer Abou Dhabi dans le cadre de sa tournée mondiale

Ce concert fait partie de sa tournée mondiale "Up All Night Live". (Getty Images)
Ce concert fait partie de sa tournée mondiale "Up All Night Live". (Getty Images)
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  • La superstar américaine Jennifer Lopez reviendra aux Émirats arabes unis cet été pour se produire à l'Etihad Arena
  • Dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night Live », l’artiste fera escale pour la deuxième fois au Moyen-Orient, après un premier concert donné à Sharm El Sheikh

DUBAI : La superstar américaine Jennifer Lopez reviendra aux Émirats arabes unis cet été pour se produire à l'Etihad Arena sur l'île de Yas, à Abou Dhabi, le 29 juillet.

Dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night Live », l’artiste fera escale pour la deuxième fois au Moyen-Orient, après un premier concert donné à Sharm El Sheikh, en Égypte, le 6 juillet.

Les fans peuvent s'attendre à entendre des titres phares tels que "If You Had My Love", "Jenny From The Block", "Love Don't Cost A Thing" et "On The Floor".

Ce ne sera pas la première fois qu'elle se produira dans la capitale des Émirats arabes unis cette année : elle est déjà montée sur scène en février dans le cadre de la série de concerts Saadiyat Nights.

Largement considérée comme l'une des artistes les plus influentes au monde, Mme Lopez a marqué de son empreinte la musique, le cinéma et la télévision. Elle reste la seule artiste féminine à avoir été simultanément en tête du box-office américain et des palmarès musicaux, avec plus de 3 milliards de dollars de recettes au box-office mondial, plus de 80 millions de disques vendus et des milliards de flux et de vues sur l'ensemble de son catalogue musical.

Côté cinéma, ses deux dernières productions pour Netflix, « Atlas » et « The Mother », ont immédiatement pris la tête du classement mondial. « The Mother » s’impose même aujourd’hui parmi les dix plus grands succès de l’histoire de Netflix.

En 2025, son dernier film « Unstoppable » a atteint la première place mondiale sur Amazon Prime Video.

Le concert de Lopez aux Émirats arabes unis est organisé par Ethara, une société événementielle basée aux Émirats arabes unis.

Ethara organise également le concert de Katy Perry aux Émirats arabes unis, qui fait partie du week-end du Grand Prix de Formule 1 Etihad Airways d'Abou Dhabi en décembre.

La star de la musique sera la tête d'affiche de la grande finale le 7 décembre à l'Etihad Park.

En plus de sa tournée mondiale, Mme Lopez sera la tête d'affiche du concert d'après-course du Grand Prix de Formule 1 d'Arabie saoudite 2025 à Djeddah ce week-end, et montera sur scène le 19 avril.

Elle rejoindra une liste impressionnante d'artistes internationaux et régionaux, dont Usher, Major Lazer, Peggy Gou et PartyNextDoor, aux côtés de stars arabes telles que Marwan Pablo, Tul8te, Hisham Abbas, Mostafa Amar et Hamid El-Shaeri.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com