L'émission de Ray Hanania jette la lumière sur le rôle des Arabes dans la conquête de l'espace

Des femmes devant une illustration représentant un astronaute tenant le drapeau des Emirats arabes unis devant le centre spatial Mohammed Ben Rached (MBRSC) à Dubaï le 25 septembre 2019. Photo d’archives AFP
Des femmes devant une illustration représentant un astronaute tenant le drapeau des Emirats arabes unis devant le centre spatial Mohammed Ben Rached (MBRSC) à Dubaï le 25 septembre 2019. Photo d’archives AFP
Short Url
Publié le Dimanche 18 juillet 2021

L'émission de Ray Hanania jette la lumière sur le rôle des Arabes dans la conquête de l'espace

  • Hasan Almekdash confie à Arab News que la participation des Arabes américains aux projets de la NASA offre à notre communauté une « occasion de rendre aux États-Unis une partie de ce qu'ils nous ont donné »
  • Nora Al-Matrooshi, originaire des EAU, espère devenir la 2e femme arabe à faire partie d'une mission de la NASA

CHICAGO : Les Émirats arabes unis ont introduit la semaine dernière Nora Al-Matrooshi en tant que première femme arabe à entamer une formation d'astronaute. La jeune femme est appelée à jouer un rôle déterminant dans les missions spatiales que le pays s'apprête à entreprendre.

Les EAU, qui viennent de faire leur entrée dans la conquête de l’espace, ont expédié le premier citoyen émirati dans l'espace à bord de la fusée Soyouz qui a décollé du Kazakhstan en septembre 2019 avec un équipage de 3 personnes.

Un an plus tard, Abou Dhabi a exprimé sa volonté de lancer une sonde sans équipage à destination de la lune avant 2024, marquant ainsi le premier voyage arabe en orbite autour de la Terre. Au mois de février, la sonde « Hope » des EAU est entrée avec succès en orbite sur Mars et est devenue la première mission transplanétaire effectuée par un pays arabe.

Mme Al-Matrooshi, appelée à participer à une mission spatiale, sera la 2e femme arabe à participer à une mission de la NASA. La première fut Christa McAuliffe, une enseignante et astronaute américaine d'origine libanaise, qui a trouvé la mort dans l'accident de la navette spatiale Challenger le 28 janvier 1986.

Christa McAuliffe a été honorée l'année dernière par une pièce de monnaie américaine en argent portant son effigie, destinée à commémorer sa mission pédagogique et ce, 35 ans après sa mort tragique et celle de ses six compagnons astronautes.

L’astronaute émirate Nora Al-Matrooshi lors d’une conférence de presse à Dubaï le 7 juillet 2021. Photo AFP

Les Arabes, qu'ils vivent dans le monde arabe ou dans les pays occidentaux, jouent un rôle important dans l'exploration de l'espace, a déclaré Hasan Almekdash, contractant bio-statisticien auprès de Kellogg Brown & Root (KBR), une entreprise américaine spécialisée dans les sciences, les technologies et l'ingénierie.

« Je connais 24 autres Américains d'origine arabe qui travaillent ou qui ont travaillé par le passé pour la NASA », explique M. Almekdash, qui travaille dans la division de la recherche biomédicale et des sciences de l'environnement au Johnson Space Center (JSC) au sein de la NASA. « Ils sont pour la plupart des ingénieurs et des chercheurs qui apportent leur soutien en tant que contractants aux différentes unités de la NASA ».

Parmi les Arabo-Américains qui participent au programme d'exploration de la planète Mars mené par la NASA, on compte deux Palestiniens originaires de la bande de Gaza. Loay Elbasyouni est originaire de Beit Hanoun où il a grandi. Il a fait partie de l'équipe d'ingénieurs qui a fait décoller un hélicoptère de la surface de la planète Mars en février 2021.

Soha Al-Qeshawi est la deuxième Américaine d'origine arabe. Cette ingénieure principale spécialisée en logiciels contribue à la construction du vaisseau spatial Orion, qui deviendra le vaisseau d'exploration de la NASA qui transportera les astronautes vers la planète rouge.

Dans un entretien accordé à Arab News, M. Almekdash souligne que la participation des Arabo-américains aux projets de la NASA offre à notre communauté une « occasion de rendre a ce pays (NDRL : les États-Unis) une partie de ce qu'il nous a donné ».  Aux côtés d'autres Arabes vivant aux États-Unis et dans le monde arabe, Almekdash joue « un rôle considérable » dans l'exploration de la planète Mars.

« Nous étudions les longs voyages dans l'espace ainsi que leurs incidences sur la santé, compte tenu des changements considérables qui se produisent au niveau des fluides, au cours de ces voyages », explique M. Almekdash.

« Les muscles comme les os subissent toutes sortes de pressions. Les radiations exercent elles-aussi une influence. En effet, la vie continue, même dans l'espace. On rencontre donc des problèmes de santé et il faut trouver un moyen de les traiter. En gros, nous sommes chargés de la recherche à la NASA et au Kellogg Brown & Root (KBR). Grâce à notre expertise, nous épaulons les scientifiques de la NASA pour  trouver ensemble les meilleures solutions pour ces longs voyages dans l'espace ».

 « Je suis spécialisé dans la recherche médicale », précise M. Almekdash. « Nous espérons donc résoudre tous ces problèmes fondamentaux, tels que la santé de l'homme dans l'espace et la manière de réaliser de longues missions spatiales ».

M. Almekdash s’est exprimé mercredi lors d'une interview dans l'émission « The Ray Hanania Radio Show » diffusée en direct sur WNZK AM 690 Radio à Detroit, et WDMV AM 700 Radio à Washington D.C. et sur la radio US Arab Radio Network. Cette émission a été transmise en direct sur la page d'Arab News sur Facebook. Elle est disponible sur le podcast ArabNews.com/RayRadioshow.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Short Url
  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Short Url
  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Short Url
  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.