La France pourrait voir son PIB progresser de 0,4% au premier trimestre 2022 et de 0,5% au deuxième
Si elle se matérialisait, cette prévision pour cette année, identique à celle de la Banque de France, offrirait à l'Hexagone sa meilleure performance en plus d'un demi-siècle
Après la récession historique de 8% enregistrée en 2020, la reprise de l'économie s'est fait attendre en début d'année à cause de la persistance de l'épidémie
Les prévisions font l'hypothèse que même en cas de résurgence de l'épidémie, la vaccination pourrait empêcher l'application de restrictions contraignantes pour l'activité
Ce phénomène concerne 2,4% de la population, une « proportion relativement stable sur 10 ans », relève l'Insee
Parmi les particulièrement pauvres, 25% le sont toujours au bout de trois ans et plus de 60% connaissent toujours au moins une forme de pauvreté, matérielle ou monétaire
En 2019, avant la crise, la dette s'affichait à 97,6% du PIB et le déficit à 3,1%
Pour cette année, le gouvernement prévoit à ce stade de ramener le déficit public à 8,5% du PIB, tandis que la dette devrait continuer à augmenter pour atteindre plus de 122%
Dans l'hypothèse d'une amélioration progressive de la situation épidémique, la croissance se poursuivrait au deuxième trimestre (+1%), ce qui ramènerait au printemps l'économie française 3% sous son niveau d'avant-crise
De l'autre côté, l'accélération de la vaccination et les «signes de résistance» de la production industrielle, de l'investissement des entreprises ou de la consommation des ménages, font naître des espoirs pour la reprise
La France a enregistré en 2020, année marquée par l'épidémie de Covid-19, quelque 53 900 décès de plus qu'en 2019, soit une surmortalité de 9%, toutes causes confondues
Selon un bilan provisoire, au total, «667 400 décès toutes causes confondues sont enregistrés en 2020 en France, soit 9% de plus qu'en 2018 ou 2019»
Le taux de chômage en France a diminué de 0,7 point au deuxième trimestre, à 7,1%
"La nette baisse du chômage au sens du BIT ne traduit pas une amélioration du marché du travail mais un effet de confinement des personnes sans emploi" explique l'Insee