«Le drame qui s'est déroulé au Burkina Faso dans la nuit du 4 au 5 juin a entraîné un carnage innommable, d'une sauvagerie inouïe», a déclaré le ministre français des Affaires étrangères
Quelque 7 000 familles ont fui leur foyer après l'attaque contre le village de Solhan (Nord-Est), dans une région frontalière avec le Mali et le Niger, qui a officiellement fait 132 morts
Le HCR donne un bilan de 138 personnes tuées, alors que des sources locales ont indiqué dimanche à l'AFP qu'il s'établissait à 160 morts lors ce qui est l'attaque la plus meurtrière menée depuis 2015
«Près de 40 personnes ont été sérieusement blessées et emmenées dans les hôpitaux de la région et de la capitale Ouagadougou», a déclaré Babar Baloch, un porte-parole du HCR
«Dans la nuit de vendredi à samedi, des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solhan, dans la province du Yagha» a indiqué une source sécuritaire
Un deuil national de 72 heures à été décrété par les autorités, à compter de ce jour 5 juin à 00H00 au lundi 7 juin à 23H59, selon le gouvernement
Le 5 mai, «les forces armées nationales ont lancé une opération d'envergure dans les régions du Nord et du Sahel afin de déloger les groupes armés terroristes qui y sévissent»
Malgré l'annonce de nombreuses opérations de ce type, les forces de sécurité burkinabè peinent à enrayer la spirale de violences jihadistes
«Le HCR est vivement préoccupé par les conséquences humanitaires des récentes violences au Burkina Faso qui ont causé la mort de 45 personnes et en ont forcé plus de 17 500 autres à fuir leurs foyers au cours des 10 derniers jours»
«Dans la région de l'Est, plus de 4 400 personnes ont fui vers les villes de Foutouri et Tankoualou, après une attaque (lundi) contre le village de Kodyel», ayant fait 25 morts
David Beriain et Roberto Fraile, et Rory Young ont d'abord été portés disparus avant l'annonce mardi par le Burkina Faso de leur « exécution par les terroristes »
Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 aux attaques jihadistes qui affectent également le Mali et le Niger
Ce «troisième et dernier lot», constitué de «trois enveloppes scellées» arrivées «fin février» à Ouagadougou, contient des «documents produits par les administrations françaises sous le régime de Sankara, pendant et après son assassinat»
Il concerne essentiellement les archives du ministère français de l'Intérieur, en lien avec cet assassinat
« Ces enfants âgés entre 9 et 18 ans ont été interceptés dans un car en direction d'Aboisso (Sud) et étaient destinés à travailler dans des mines et des plantations agricoles » selon le commissaire Luc Baka, directeur de la lutte contre le trafic des enfa
La Côte d'Ivoire reste une importante destination régionale du trafic d'enfants en provenance des pays frontaliers
Cette décision survient deux jours après l'agression à Ouagadougou de l'ambassadeur du Maroc, Youssef Slaoui
Le Burkina Faso, pays sahélien pauvre frontalier notamment du Mali et du Niger, est confronté depuis 2015 à des violences jihadistes et intercommunautaires