L'Etat, actionnaire à hauteur de 22% d'Engie, a toutefois voté lundi « contre la proposition de cession du bloc de Suez à Veolia »
Un accord reste aussi à trouver sur les actifs de Suez que Veolia acceptera de céder, en plus de la branche Eau France, afin de constituer un futur « mini-Suez » viable
Philippe Varin, son président du conseil d'administration, a fait savoir que pour le groupe, « l'opération proposée, notamment la première étape d'achat du bloc de 29,9% des actions de Suez (détenues) par Engie, reste hostile »
La contre-proposition transmise mercredi à Engie par Ardian n'est pour l'instant qu'une lettre d'intention
Pour Engie, « cette nouvelle offre répond à ses attentes en termes de prix et de garanties sociales »
Ce délai de cinq jours doit permettre de graver dans le marbre les engagements de Veolia pour formaliser « son engagement inconditionnel de ne pas lancer d'offre publique d'achat qui ne soit pas amicale »
Le direction de Suez, qui refuse la fusion, alerte sur le risque social, assurant que 10.000 postes seraient menacés, dont environ la moitié en France, sur 90.000
« L'État ne cédera à aucun ultimatum, l'État ne cédera à aucune pression, l'État ne cédera à aucune précipitation »
« Évidemment que ça aboutirait à une casse sociale. On l'a chiffrée à 10.000 personnes dans le monde dont 4 à 5.000 en France »
« Notre projet préservera 100% des emplois. Chaque salarié conservera 100% de ses avantages sociaux. Nous l'avons dit, nous réaffirmons être prêts à l'écrire »
Par Catherine HOURS avec Vanessa CARRONNIER
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23 septembre 2020
LVMH a annoncé début septembre vouloir renoncer à la fusion, enclenchant une bataille judiciaire avec Tiffany
Tiffany s'est immédiatement félicité de la décision de la cour de l'Etat du Delaware de fixer le procès en janvier quand LVMH demandait un délai de « six à sept mois »