Un boulanger saoudien apporte une touche de son enfance à sa pâtisserie à Djeddah

Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
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Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
Mohammad Mashat s’est inscrit dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre sa passion. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 02 janvier 2024

Un boulanger saoudien apporte une touche de son enfance à sa pâtisserie à Djeddah

  • Son passage à l’école Le Cordon Bleu lui a permis d’enrichir ses connaissances au niveau du fonctionnement des cuisines et de la manière de sélectionner la meilleure qualité d’ingrédients possible
  • M. Mashat pense que le marché de la boulangerie est en plein essor en Arabie saoudite, malgré une concurrence féroce

RIYAD: Depuis son plus jeune âge, Mohammed Mashat passe beaucoup de temps à la cuisine, où il confectionne des gâteaux et des pâtisseries en compagnie de sa mère et de sa sœur.

Il a aidé sa mère à gérer son entreprise à domicile avant qu’elle ne fonde la boulangerie Strawberry and Cheese à La Mecque il y a environ neuf ans.

L’ingénieur civil formé au Royaume-Uni et sa sœur, qui aiment tous deux cuisiner, se sont inscrits dans l’une des écoles culinaires les plus prestigieuses au monde, Le Cordon Bleu, à Paris, pour suivre leur passion.

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Quelques créations du jeune boulanger-pâtissier Mohammed Mashat. (Photo fournie)

«J’aimais particulièrement préparer des gâteaux pour célébrer les anniversaires de mes amis et les occasions spéciales, lorsque j’étais étudiant en génie civil au Royaume-Uni. C’est parce que je passais beaucoup de temps à la cuisine avec ma mère quand j’étais plus jeune», déclare M. Mashat, 27 ans, dans un entretien accordé à Arab News.

«J’ai eu la chance de m’inscrire à l’école Le Cordon Bleu en 2020. Après avoir effectué un stage chez Michalak, je suis retourné en Arabie saoudite et j’ai travaillé dans la boulangerie de ma mère», dit-il.

Son passage à l’école Le Cordon Bleu lui a permis d’enrichir ses connaissances au niveau du fonctionnement des cuisines et de la manière de sélectionner la meilleure qualité d’ingrédients possible.

M. Mashat a mis en pratique ses connaissances en Arabie saoudite et a créé un croissant pour la boulangerie de sa mère. «Tout le monde parlait de mon croissant au beurre français parce que la petite boulangerie de ma mère à La Mecque proposait un croissant des plus délicieux, qui se vendait rapidement chaque jour.»

Un autre produit phare de la boulangerie de sa mère est le cheesecake pop, qui est vendu tous les jours.

Cela l’a par ailleurs incité à ouvrir la pâtisserie Mo à Djeddah.

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Quelques créations du jeune boulanger-pâtissier Mohammed Mashat. (Photo fournie)

Son passage à l’école Le Cordon Bleu lui a permis d’enrichir ses connaissances au niveau du fonctionnement des cuisines et de la manière de sélectionner la meilleure qualité d’ingrédients possible. L’expérience client à la pâtisserie Mo est différente puisque le chef boulanger pose les bonnes questions pour confectionner un gâteau aux saveurs parfaites et adapté à son marché.

M. Mashat aime passer du temps avec ses clients car certains d’entre eux ont des restrictions alimentaires, des allergies ou des demandes spécifiques.

«Notre saveur la plus vendue est le chocolat, que nous créons en utilisant uniquement le meilleur chocolat français. Nous avons également une délicieuse saveur de gâteau à base de lavande que je cuisine et extrais.»

 

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Quelques créations du jeune boulanger-pâtissier Mohammed Mashat. (Photo fournie)

Selon M. Mashat, beaucoup de gens apprécient les gâteaux aux fruits. C’est pour cela qu’il aime créer des gâteaux à la mangue fraîche pour ses clients.

M. Mashat pense que le marché de la boulangerie est en plein essor en Arabie saoudite, malgré une concurrence féroce, parce que les gens raffolent de délicieux gâteaux avec de beaux designs et des ingrédients de la meilleure qualité possible.

«J’adore préparer des gâteaux. Je ne me sens jamais fatigué ou à court de temps. Une fois, j’ai reçu une commande de 400 éclairs et millefeuilles que je devais livrer le lendemain; c’était intense, mais la satisfaction que j’ai ressentie après en valait la peine.»

À l’avenir, M. Mashat espère étendre sa marque à d’autres endroits en Arabie saoudite. Il a déjà donné des cours à des jeunes intéressés par la pâtisserie, dans le cadre d’ateliers de formation et espère un jour pouvoir organiser sa propre masterclass.

https://www.instagram.com/patisserie_mo/

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Goodbye Julia, grand gagnant des Prix de la critique pour les films arabes à Cannes

La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
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  • Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, a remporté trois prix
  • Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama

DUBAÏ: Goodbye Julia, du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, a remporté les prix du meilleur long métrage et du meilleur scénario lors de la 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes, qui s’est déroulée samedi en marge du festival du Festival de Cannes.

Le compositeur franco-tunisien Amin Bouhafa, qui a travaillé sur Hajjan, a remporté le prix de la meilleure musique pour ce film qui se déroule en Arabie saoudite.

Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, qui n’a pas remporté le prix du meilleur documentaire aux Oscars cette année, a remporté trois récompenses: meilleure réalisatrice pour Ben Hania, meilleur documentaire et meilleur montage.

Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama.

L’acteur palestinien Saleh Bakri a décroché le prix du meilleur acteur pour son rôle dans The Teacher, tandis que I Promise You Paradise, du cinéaste égyptien Morad Mostafa, est arrivé premier dans la catégorie du meilleur court métrage.

La cérémonie de remise des prix est organisée par le Centre du cinéma arabe (Arab Cinema Center, ACC), situé au Caire. Les vainqueurs sont élus par un jury de 225 critiques venus de plus de 70 pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants, tout comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte de nationalité libanaise et française dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tels que l'encre de Chine, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants tout comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (Regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes n’échappe pas à un regard averti.  Ses peintures, bien que légères, servent de canal à ses émotions. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent à Dubai où il occupe un poste de direction dans le retail.  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Deuxième jour de la RSFW: défilé historique de maillots de bain et dentelle élégante

La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
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  • Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués
  • La collection de Sara Altwaim, comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline

MER ROUGE: La marque marocaine EAU a marqué l’histoire en lançant, vendredi, la deuxième série de défilés de la Red Sea Fashion Week. En effet, c’est la première fois que des maillots de bain font leur entrée sur un podium saoudien.

Avec la piscine scintillante de St. Regis et les palmiers ondulants en arrière-plan, la deuxième RSFW a mis en valeur l’une des pièces incontournables de l’été.

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EAU. (Photo fournie)

La collection comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. Bleu roi, jaune moutarde, vert chasseur et rouge marron dominaient la collection, créant une palette d’automne plutôt singulière, mais bienvenue, pour la saison estivale à venir.

Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués, notamment des paniers tressés parsemés de strass, des sacs de plage en paille et des pochettes à franges.

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Sarah Altwaim. (Photo fournie)

La mode affluait à mesure que la mer Rouge brillait. La collection de Sara Altwaim comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline. Chacune des pièces est attrayante, grâce à une touche individuelle, de subtiles perles, des coupes superposées ou un mélange de tissus.

Altwaim a présenté un tissu en mousseline d’inspiration sous-marine présentant des croquis de créatures des fonds marins, comme les poissons, les crevettes et les crabes, qui ont fait leur apparition dans une variété d’ensembles.

Les cols de perles très superposés, les jupes en forme de paréo, les résilles ornées de bijoux, les tissus métalliques et les vêtements fluides étaient également inspirés de la vie marine.

La créatrice saoudienne Yasmina Q a introduit les vêtements d’intérieur, clôturant les défilés avec une collection de robes en tricot effet côtelé dans des tons vert menthe, bleu écume de mer, jaune vif, corail et bien plus encore.

Il y avait aussi des manches évasées et une taille ajustée qui se transformait en une forme trapèze. Certaines pièces étaient également sans manches pour un look estival plus décontracté. La collection, composée de lunettes de soleil et de chapeauxestivaux, présentait également une gamme de vêtements d’intérieur, allant des bas côtelés aux hauts ajustés simples, en passant par les chemises côtelées, les hauts kimonos et les pulls amples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com