Cinéma : Les films de l'automne/hiver 2023 les plus attendus

«Hajjan», une aventure saoudienne à gros budget, raconte le passage à l'âge adulte d'un jeune garçon appelé Matar et de son chameau Hofira (Photo fournie).
«Hajjan», une aventure saoudienne à gros budget, raconte le passage à l'âge adulte d'un jeune garçon appelé Matar et de son chameau Hofira (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 25 août 2023

Cinéma : Les films de l'automne/hiver 2023 les plus attendus

  • Voici les meilleurs films qui vous attendent avant la fin de l'année
  • Le film «Dune : Première Partie» de Villeneuve a fait mentir la croyance de longue date selon laquelle les romans de Frank Herbert étaient «impossibles à filmer»

DUBAÏ: Des super-héros aux épopées de science-fiction, en passant par les films d'époque et un drame sur le désert, voici les meilleurs films qui vous attendent avant la fin de l'année.

«Hajjan»

Réalisateur : Abou Bakr Chawki

Avec : Abdelmohsen al-Nemer, Ibrahim al-Hsawi, Omar Alatawi, Alshaimaa Tayeb 

Date de sortie : Première au Festival international du film de Toronto le 11 septembre 

Ce film d'aventure saoudien à gros budget raconte le passage à l'âge adulte d'un jeune garçon appelé Matar et de son chameau Hofira, «un couple inséparable qui forme un lien basé sur la survie et la fuite», selon la déclaration du réalisateur de Chawki. Le frère aîné de Matar rêve de devenir un champion de jockey sur chameau, mais ses rêves sont interrompus par un acte criminel lors d'une course. Matar entreprend de le venger en devenant lui-même jockey. La déclaration de Chawki se poursuit : «Les thèmes de l'identité et de la liberté sont au cœur de l'histoire, car Matar, Hofira et Majd, l'ancien rival devenu ami de Matar, sont des parias qui tentent de se faire accepter.»

«The Kill Room»

Réalisatrice : Nicol Paone

Avec : Uma Thurman, Samuel L. Jackson, Joe Manganiello

Date de sortie : le 28 septembre

Dans cette comédie noire de Paone, Reggie (Manganiello), un tueur à gages, devient accidentellement une star du monde de l'art lorsqu'un plan de blanchiment d'argent imaginé par son patron (Jackson) et le marchand d'art Patrice (Thurman) connaît un succès inattendu. Il s'agit également du premier film dans lequel Thurman jouera avec sa fille, Maya Hawke.

«Killers of the Flower Moon»

Réalisateur : Martin Scorsese 

Avec : Leonardo DiCaprio, Robert De Niro, Jesse Plemons, Lily Gladstone 

Date de sortie : le 20 octobre 

Réunissant le réalisateur et deux de ses stars préférées, DiCaprio et De Niro, qui ont joué ensemble pour la dernière fois il y a plusieurs décennies, «Killers of the Flower Moon» est centré sur une série de meurtres d'Amérindiens de la nation Osage dans les années 1920. Les meurtres ont eu lieu après la découverte de pétrole sur les terres des Osages, pétrole dont la population blanche locale est impatiente de tirer profit. Basé sur le livre du même nom de David Grann.   

«Dune : Deuxième Partie»

Réalisateur : Denis Villeneuve 

Avec : Timothee Chalamet, Rebecca Ferguson, Josh Brolin, Zendaya 

Date de sortie : le 2 novembre 

Le film «Dune : Première Partie» de Villeneuve a fait mentir la croyance de longue date selon laquelle les romans de Frank Herbert étaient «impossibles à filmer», en mariant la vision de Herbert à la sienne pour créer une superbe épopée de science-fiction. Dans la deuxième partie, Paul Atreides, incarné par Chalamet, cherchera à se venger de ceux qui ont anéanti sa famille, avec l'aide des Chani et de ses nouveaux alliés, les Fremen. En chemin, il devra empêcher le futur cauchemardesque qu'il a prévu.

«The Marvels»

Réalisatrice : Nia DaCosta 

Avec : Brie Larson, Teyonah Parris, Iman Vellani, Zawe Ashton 

Date de sortie : le 9 novembre 

Le 33e film du Marvel Cinematic Universe est à la fois la suite de «Captain Marvel» de 2019 et la continuation de la série télévisée «Ms. Marve». Carol Danvers/Captain Marvel (Larson), l'astronaute Monica Rambeau (Parris) et Kamala Khan/Ms. Marvel (Vellani) font équipe après avoir découvert qu'elles échangent leur place chaque fois qu'elles utilisent leurs pouvoirs.  

«The Hunger Games : La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur»

Réalisateur : Francis Lawrence 

Avec : Tom Blyth, Rachel Zegler, Hunter Schafer, Jason Schwartzman 

Date de sortie : le 16 novembre 

Les spectateurs retrouveront l'univers dystopique de «The Hunger Games», mais ce cinquième volet de la franchise cinématographique inspirée des romans de Suzanne Collins est un préquel qui se déroule soixante-quatre ans auparavant. Blyth incarne le jeune Coriolanus Snow (le futur président de Panem et méchant des films précédents), qui sert de mentor pour les prochains Hunger Games et se lie avec la tributaire du district 12 : Lucy Gray Baird. Attendez-vous à des révélations sur ce qui s'est passé pour que Snow devienne le monstre des quatre premiers films.

«Wish»

Réalisateurs : Chris Buck, Fawn Veerasunthorn 

Interprètes : Ariana DeBose, Chris Pine, Alan Tudyk 

Date de sortie : le 23 novembre 

Cette année est celle du 100e anniversaire de Disney, on attend donc beaucoup de «Wish», qui porte, comme son nom l'indique, sur le pouvoir des souhaits. Situé dans le royaume de Rosas, il raconte l'histoire d'Asha, 17 ans, qui soupçonne l'existence de ténèbres au cœur du roi Magnifico de Rosas, mais n'arrive à convaincre personne d'autre de ces soupçons. Ses appels à l'aide sont exaucés par une étoile déchue. Ensemble, ils doivent sauver le royaume.

«Napoléon»

Réalisateur : Ridley Scott 

Avec : Joaquin Phoenix, Vanessa Kirby, Tahar Rahim 

Date de sortie : le 23 novembre 

Épopée historique basée sur la vie du célèbre commandant militaire et politicien Napoléon Bonaparte et sur sa relation passionnée et volatile avec l'impératrice Joséphine. Il couvre l'extraordinaire ascension au pouvoir de Napoléon pendant et après la Révolution française, qui l'a vu devenir chef de la République française et plus tard empereur de l'Empire français.

«Wonka»

Réalisateur : Paul King 

Avec : Timothée Chalamet, Olivia Coleman, Sally Hawkins, Keegan-Michael Key 

Date de sortie : le 15 décembre 

Ce film musical fantastique raconte l'histoire du jeune Willie Wonka (le propriétaire de l'usine dans «Charlie et la chocolaterie» de Roald Dahl). Il explique comment cet homme d'affaires excentrique a passé plusieurs années à voyager à travers le monde pour perfectionner son art, et comment il a rencontré les mystérieux Oompa Loompas qui travaillent dans son usine magique.  

«Aquaman et le Royaume perdu»

Réalisateur : James Wan 

Avec : Jason Momoa, Amber Heard, Willem Dafoe, Patrick Wilson 

Date de sortie : le 21 décembre 

Le roi mi-atlante, mi-humain de l'Atlantide revient dans le grand film d'hiver de DC. Les détails sont encore vagues, mais Aquaman formera apparemment «une alliance difficile avec un allié improbable» alors qu'il s'efforce de sauver son royaume – et le reste de la planète – après qu'une puissance ancienne a été libérée sur Terre. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Goodbye Julia, grand gagnant des Prix de la critique pour les films arabes à Cannes

La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
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  • Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, a remporté trois prix
  • Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama

DUBAÏ: Goodbye Julia, du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, a remporté les prix du meilleur long métrage et du meilleur scénario lors de la 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes, qui s’est déroulée samedi en marge du festival du Festival de Cannes.

Le compositeur franco-tunisien Amin Bouhafa, qui a travaillé sur Hajjan, a remporté le prix de la meilleure musique pour ce film qui se déroule en Arabie saoudite.

Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, qui n’a pas remporté le prix du meilleur documentaire aux Oscars cette année, a remporté trois récompenses: meilleure réalisatrice pour Ben Hania, meilleur documentaire et meilleur montage.

Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama.

L’acteur palestinien Saleh Bakri a décroché le prix du meilleur acteur pour son rôle dans The Teacher, tandis que I Promise You Paradise, du cinéaste égyptien Morad Mostafa, est arrivé premier dans la catégorie du meilleur court métrage.

La cérémonie de remise des prix est organisée par le Centre du cinéma arabe (Arab Cinema Center, ACC), situé au Caire. Les vainqueurs sont élus par un jury de 225 critiques venus de plus de 70 pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants, tout comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte de nationalité libanaise et française dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tels que l'encre de Chine, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants tout comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (Regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes n’échappe pas à un regard averti.  Ses peintures, bien que légères, servent de canal à ses émotions. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent à Dubai où il occupe un poste de direction dans le retail.  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Deuxième jour de la RSFW: défilé historique de maillots de bain et dentelle élégante

La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
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  • Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués
  • La collection de Sara Altwaim, comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline

MER ROUGE: La marque marocaine EAU a marqué l’histoire en lançant, vendredi, la deuxième série de défilés de la Red Sea Fashion Week. En effet, c’est la première fois que des maillots de bain font leur entrée sur un podium saoudien.

Avec la piscine scintillante de St. Regis et les palmiers ondulants en arrière-plan, la deuxième RSFW a mis en valeur l’une des pièces incontournables de l’été.

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EAU. (Photo fournie)

La collection comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. Bleu roi, jaune moutarde, vert chasseur et rouge marron dominaient la collection, créant une palette d’automne plutôt singulière, mais bienvenue, pour la saison estivale à venir.

Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués, notamment des paniers tressés parsemés de strass, des sacs de plage en paille et des pochettes à franges.

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Sarah Altwaim. (Photo fournie)

La mode affluait à mesure que la mer Rouge brillait. La collection de Sara Altwaim comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline. Chacune des pièces est attrayante, grâce à une touche individuelle, de subtiles perles, des coupes superposées ou un mélange de tissus.

Altwaim a présenté un tissu en mousseline d’inspiration sous-marine présentant des croquis de créatures des fonds marins, comme les poissons, les crevettes et les crabes, qui ont fait leur apparition dans une variété d’ensembles.

Les cols de perles très superposés, les jupes en forme de paréo, les résilles ornées de bijoux, les tissus métalliques et les vêtements fluides étaient également inspirés de la vie marine.

La créatrice saoudienne Yasmina Q a introduit les vêtements d’intérieur, clôturant les défilés avec une collection de robes en tricot effet côtelé dans des tons vert menthe, bleu écume de mer, jaune vif, corail et bien plus encore.

Il y avait aussi des manches évasées et une taille ajustée qui se transformait en une forme trapèze. Certaines pièces étaient également sans manches pour un look estival plus décontracté. La collection, composée de lunettes de soleil et de chapeauxestivaux, présentait également une gamme de vêtements d’intérieur, allant des bas côtelés aux hauts ajustés simples, en passant par les chemises côtelées, les hauts kimonos et les pulls amples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com