La solution à deux États peut-elle être sauvée des ruines du conflit au Moyen-Orient?

Une femme palestinienne regarde une peinture murale représentant la mosquée Al-Aqsa et la vieille ville de Jérusalem sur la barrière de séparation controversée d'Israël entre Jérusalem et la Cisjordanie occupée, à Bethléem, le 17 avril 2022 (Photo, AFP).
Une femme palestinienne regarde une peinture murale représentant la mosquée Al-Aqsa et la vieille ville de Jérusalem sur la barrière de séparation controversée d'Israël entre Jérusalem et la Cisjordanie occupée, à Bethléem, le 17 avril 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 31 janvier 2024

La solution à deux États peut-elle être sauvée des ruines du conflit au Moyen-Orient?

  • Les dirigeants mondiaux qui souhaitent voir deux États indépendants vivre côte à côte se heurtent au refus d'Israël
  • Sans voie claire vers un État palestinien, le processus de paix au Moyen-Orient restera gelé, avertissent les experts

DUBAI: Depuis le déclenchement de la dernière guerre à Gaza le 7 octobre, la communauté internationale cherche à obtenir un cessez-le-feu humanitaire immédiat et une voie claire vers une solution à deux États afin de régler le conflit israélo-palestinien qui dure depuis des décennies.

Cependant, Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, a clairement indiqué qu'il n'autoriserait pas le transfert de la sécurité de la bande de Gaza à l'Autorité palestinienne, et encore moins la création d'un nouvel État, une fois le conflit terminé.

«L'insistance est ce qui a empêché, au fil des ans, la création d'un État palestinien qui aurait constitué un danger existentiel pour Israël», a déclaré Netanyahou lors d'une récente émission. «Tant que je serai Premier ministre, je continuerai à insister fortement sur ce point.»

En réponse aux commentaires de Netanyahou, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a déclaré que cette position «prolongerait indéfiniment un conflit qui est devenu une menace majeure pour la paix et la sécurité mondiales», et que la solution à deux États est la seule façon de sortir de cette «haine et de cette violence».

Une photo montre une vue du mur de séparation israélien dans la ville de Bethléem en Cisjordanie occupée, le 6 décembre 2023 (Photo, AFP).

Le dirigeant israélien est loin d'être le seul obstacle à la solution à deux États. Selon les sondages, de nombreux Israéliens estiment que l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas a mis en évidence le danger extrême de permettre à une entité palestinienne autonome d’exister à côté.

Ceci à un moment où le soutien au Hamas semble s'accroître parmi les Palestiniens de Cisjordanie qui, après une récente vague d'attaques de colons et de raids militaires israéliens sur leurs communautés, voient l'utilité des pourparlers de paix diminuer.

«Israël n'a aucun projet et aucun intérêt à permettre aux Palestiniens de vivre en liberté sur leur terre», a précisé Daoud Kuttab, journaliste palestinien et directeur du Community Media Network, dans un récent article d'opinion publié sur Arab News.

«Les Palestiniens ont toujours su que les déclarations de paix d'Israël étaient fausses parce qu'ils ont vu de leurs propres yeux ce qu'il faisait; à savoir, créer des faits sur le terrain qui rendraient impossible la création d'un État palestinien indépendant», a-t-il expliqué.

«Bien sûr, les Israéliens soutiennent publiquement la paix en reprochant régulièrement aux Palestiniens de ne pas être assez réactifs, d'inciter à la violence et de refuser d'accepter le concept d'un “État juif”», a-t-il ajouté.

«Mais en réalité, il s'agissait d'écrans de fumée destinés à tromper la communauté internationale.»

Un jeune homme récupère des objets parmi les décombres d'un bâtiment détruit par les bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 27 janvier 2024 (Photo, AFP).

Si aucune des parties belligérantes ne semble disposée à faire les concessions nécessaires pour permettre la création d'un État palestinien – un objectif soutenu par la communauté internationale dans son ensemble – la question se pose: La solution à deux États devrait-elle être imposée à Israël?

S'exprimant la semaine dernière à l'université de Valladolid, en Espagne, Josep Borrell, le responsable de la politique étrangère de l'UE, a déclaré que la solution à deux États pourrait devoir être «imposée de l'extérieur», sans le consentement d'Israël.

«Les acteurs sont trop opposés pour pouvoir parvenir à un accord de manière autonome», a-t-il signalé, selon les médias espagnols. «Si tout le monde est en faveur de cette solution, la communauté internationale devra l'imposer.»

Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, a souligné à plusieurs reprises que la création d'un État palestinien avec des garanties pour la sécurité d'Israël était le seul moyen de parvenir à la paix.

«Le problème, c'est d'aller d'ici à là, et bien sûr, cela nécessite des décisions très difficiles et stimulantes. Il faut un état d'esprit ouvert à cette perspective», a déclaré Blinken au Forum économique mondial de Davos le 17 janvier.

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken (à gauche), rencontre le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz (2e à droite), à Tel Aviv le 9 janvier 2024 (Photo, AFP).

La question de savoir si les États-Unis sont désireux ou capables de forcer Israël à accepter un État palestinien indépendant est une autre question. Compte tenu du solide soutien de Washington à Israël et de sa volonté d'opposer son veto à toute censure de son allié au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, cette approche semble peu probable.

En effet, tout ensemble de sanctions ou de menaces de recours à la force visant à contraindre Israël à accepter un État palestinien se heurterait probablement au veto de Washington, ce qui rendrait impossible l'application d'un plan de paix sans le consentement d'Israël.

Bien que Borrell ait suggéré que les puissances mondiales puissent contraindre Israël à accepter la solution à deux États, les gouvernements européens semblent peu enclins à le faire.

Même la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, n'a pas les moyens de faire appliquer ses décisions, bien qu'elle ait ordonné la semaine dernière à Israël de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’empêcher les actes de génocide à Gaza.

La CIJ a déclaré vendredi qu'Israël devait empêcher les actes de génocide dans sa guerre contre le Hamas et autoriser l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza (Photo, CIJ).

La solution à deux États, cadre proposé pour résoudre le conflit israélo-palestinien, a été proposée pour la première fois en 1947 dans le cadre du plan de partage des Nations unies pour la Palestine à la fin du mandat britannique. Cependant, les conflits successifs, qui ont vu Israël étendre sa zone de contrôle, ont mis fin à cette initiative.

En 1993, le gouvernement israélien et l'Organisation de libération de la Palestine se sont mis d'accord sur un plan visant à mettre en œuvre une solution à deux États dans le cadre des accords d'Oslo, ce qui a conduit à la création de l'Autorité palestinienne.

Cet État palestinien serait basé sur les frontières établies après la guerre de 1967 et aurait pour capitale Jérusalem-Est. Cependant, ce processus a de nouveau échoué à cause de l'opposition violente des Israéliens d'extrême droite et des militants palestiniens.

Depuis lors, l'expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie, les attaques réciproques, l'affaiblissement du pouvoir de l'Autorité palestinienne et les contrôles de sécurité de plus en plus stricts imposés par Israël ont rendu la solution à deux États pratiquement irréalisable aux yeux de beaucoup.

Pour la communauté internationale, cependant, cela reste la seule option.

Le président américain, Bill Clinton (au centre), se tient entre Yasser Arafat (à droite) et le Premier ministre israélien, Yitzahk Rabin (à gauche), alors qu'ils se serrent la main pour la première fois, le 13 septembre 1993 à la Maison Blanche (Photo, AFP).

Lors d'un débat très tendu au Conseil de sécurité des Nations unies la semaine dernière, les diplomates arabes ont insisté sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et de la création d'un État palestinien qui mettrait fin à un cycle de violence vieux de plusieurs décennies.

Lana Zaki Nusseibeh, ambassadrice des Émirats arabes unis auprès des Nations unies, a déclaré à l'assemblée: «Nous ne soutiendrons pas un retour au statu quo qui a échoué. Auparavant, la solution à deux États était le point d'arrivée vers lequel nous envisagions que nos efforts diplomatiques mèneraient. Aujourd'hui, elle doit être notre point de départ.»

Ayman Safadi, ministre jordanien des Affaires étrangères, a déclaré que les actions d'Israël à Gaza compromettaient la solution à deux États et «condamnaient l'avenir de la région à davantage de conflits et de guerres».

Lorsque Gilad Erdan, l'envoyé d'Israël auprès des Nations unies, a comparé la gestion de la crise à Gaza par le monde à un «traitement du cancer avec de l'aspirine», de nombreux ambassadeurs arabes ont quitté la séance.

L'hostilité et le manque de confiance entre les deux parties sont tels que la confiance dans la reprise des pourparlers est sans doute aujourd'hui au plus bas.

«Il faudra du temps», a déclaré à Arab News Gershon Baskin, chroniqueur israélien, ancien négociateur d'otages et directeur pour le Moyen-Orient de l'International Communities Organization. «Les gens ne sont pas en mesure de penser rationnellement pour le moment. Ils sont traumatisés et veulent se venger. C'est l'un des principaux facteurs de motivation au sein de la société.»

«Malgré un plan rationnel sur la manière de mettre en œuvre le processus de paix, les gens ne sont pas prêts. Nous nous entretuons depuis des décennies et cela ne nous mène nulle part. Mais une solution à deux États ne semble pas viable pour les Israéliens après les événements du 7 octobre», a-t-il expliqué.

«D'autre part, les Palestiniens croient qu'ils revivent la Nakba. Ils sont dévastés et n'ont aucune représentation légitime. Alors que certains ont applaudi les actions du Hamas, ils se rendent compte aujourd'hui que ce n'est pas non plus une solution», a-t-il ajouté.

Des Palestiniens déplacés fuient Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2024 (Photo, AFP).

Israël a lancé sa campagne militaire à Gaza en réponse à l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre le sud d'Israël, au cours de laquelle des militants palestiniens ont tué quelque 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et pris 240 autres en otage, dont de nombreux ressortissants étrangers.

Depuis lors, l'armée israélienne a mené une campagne aérienne et terrestre féroce contre le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, tuant plus de 26 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Malgré le carnage dont l'enclave a été témoin, certains commentateurs estiment que la conduite d'Israël dans la guerre a forcé la communauté internationale à se pencher sur la question palestinienne avec plus d'urgence.

«L'attaque du 7 octobre contre Israël et le style de vengeance "sans prisonniers" qui s'en est suivi et qui a choqué la conscience du monde entier ont redynamisé l'opinion mondiale», a écrit Kuttab dans sa chronique d'Arab News.

«Naturellement, les forces politiques sont revenues à la charge et ont insisté – cette fois-ci un peu plus sérieusement – sur la nécessité de trouver, après la fin de la guerre à Gaza, une solution politique qui réponde aux aspirations légitimes des Palestiniens.

«Cela a obligé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à admettre que, depuis trente ans, il est opposé à un État palestinien et que celui-ci ne verrait jamais le jour tant qu'il serait au pouvoir.

«Une fois de plus, la communauté internationale a condamné ces propos, mais elle n'a pas réussi à traduire ces condamnations en pressions et à créer un processus irréversible vers cet objectif», a indiqué Kuttab.

Un partisan propalestinien brandit un drapeau palestinien alors qu'il est assis sur un feu de signalisation devant la Tour Elizabeth, au Palais de Westminster, lors d'une Marche nationale pour la Palestine dans le centre de Londres, le 13 janvier 2024 (Photo, AFP).

Alors que quelque 130 otages seraient encore détenus à Gaza, le gouvernement israélien se dit déterminé à poursuivre les opérations jusqu'à ce que le Hamas soit vaincu. Les plans pour la gouvernance de Gaza après la guerre ou pour un processus de paix plus large n'ont toutefois pas encore été déterminés.

«Étant donné que nous avons toujours des otages à Gaza, personne ne voudra parler du processus et encore moins de la paix», a déclaré à Arab News Meir Javedanfar, conférencier sur l'Iran et le Moyen-Orient à l'université Reichman de Tel-Aviv.

«Avant tout, tous les otages doivent être libérés. Ensuite, nous pourrons commencer à réfléchir à des solutions», a-t-il ajouté.

Mais cela ne signifie pas nécessairement que le processus de paix est mort. Avec le soutien de Washington et des États arabes, Javedanfar estime que les négociations peuvent reprendre, mais pas tant qu'Israël n'aura pas achevé sa mission contre le Hamas.

«Une fois la guerre terminée, si l'Amérique et les États arabes, en particulier l'Arabie saoudite, apportent leur soutien, vous trouverez des Israéliens intéressés par le processus de discussion et de négociation avec l'Autorité palestinienne», a-t-il envisagé.

«Dans un premier temps, le processus sera davantage soutenu que la paix, mais si le processus donne des résultats positifs, nous pourrons alors commencer à parler de paix. Mais nous en sommes encore loin», a-t-il poursuivi.

«Libérez les otages, retirez le Hamas de toute équation politique palestinienne et, si tout se passe bien, nous pourrons commencer à parler de paix», a indiqué Javedanfar.

La police se tient debout alors que des manifestants israéliens scandent des slogans contre le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, lors d'une manifestation anti-gouvernementale à Jérusalem le 4 novembre 2023 (Photo, AFP).

Tant que Netanyahou restera en fonction, il est peu probable que le cadran évolue sur la question de la création d'un État palestinien. Ceci dit, le Premier ministre israélien est désormais confronté à la bataille politique de sa vie.

Ses rivaux tentent de lui faire porter la responsabilité des défaillances des services de renseignement qui ont conduit aux attentats du 7 octobre et du fait qu'il n'a pas fait assez pour ramener les otages à la maison, et il pourrait ne pas rester longtemps au pouvoir si des élections anticipées sont organisées.

Mais si les Israéliens continuent à le considérer comme le seul candidat capable de résister à la pression internationale et à la perspective d'un État palestinien, la carrière politique de Netanyahou peut encore survivre.

Le 20 janvier, au lendemain d'un appel téléphonique avec le président américain, Joe Biden, Netanyahou a publié sur la plate-forme de réseaux sociaux X: «Je ne ferai aucun compromis sur le contrôle total de la sécurité israélienne sur l'ensemble de la zone située à l'ouest de la Jordanie – et cela est contraire à un État palestinien.»

Pour Kuttab, c'est à la communauté internationale de prouver qu'elle est sérieuse dans son soutien affiché à la solution à deux États.

«La communauté internationale doit maintenant relever un défi clair», a-t-il souligné. «Si elle prend au sérieux la solution à deux États, elle doit reconnaître la Palestine et encourager les représentants légitimes d'Israël et de la Palestine à négocier les modalités en tant que deux États membres des Nations unies.»

«À défaut, tous les efforts doivent être déployés pour forcer Israël à accorder des droits politiques égaux à toutes les personnes qu'il contrôle. En d'autres termes, Israël doit décider soit de partager la terre, soit de partager le pouvoir dans la Palestine historique – il n'y a pas de troisième choix», a soutenu Kuttab.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Sécurité publique met les citoyens en garde contre les publicités frauduleuses sur les réseaux

Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux, notamment celles en lien avec le Hajj. (AFP)
Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux, notamment celles en lien avec le Hajj. (AFP)
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  • La direction soutient que des sanctions sévères seraient imposées aux personnes appréhendées pour s’être livrées à de telles activités
  • Elle indique également que le Projet d’utilisation de Hady et Adahi est la seule plateforme officielle autorisée à vendre et à promouvoir les obligations d’Adahi

RIYAD: Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux.

Les autorités ont mis en avant des publicités prétendant faussement faciliter divers aspects du Hajj, notamment l’accomplissement du Hajj pour le compte d’autrui, l’obtention et la distribution d’Adahi (sacrifices), la vente de bracelets du Hajj et la fourniture de moyens de transport, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

La direction soutient que des sanctions sévères seraient imposées aux personnes appréhendées pour s’être livrées à de telles activités.

Elle indique également que le Projet d’utilisation de Hady et Adahi est la seule plateforme officielle autorisée à vendre et à promouvoir les obligations d’Adahi.

La Sécurité publique a, par ailleurs, exhorté les citoyens et les résidents à se conformer scrupuleusement aux réglementations et directives du Hajj.

Elle ajoute que toute violation doit être rapidement signalée en appelant le 911 à La Mecque, à Riyad et dans la province orientale, ou le 999 dans le reste du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Plongez dans le passé avec les perles des îles Farasan

Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
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  • Les longs mois de pêche à la perle étaient associés aux épreuves, à la fatigue et aux risques
  • Les pêcheurs ont inventé les chansons folkloriques d’Al-Dana pour se divertir

RIYAD: Le festival Hareed des îles Farasan, qui a récemment pris fin, marque le début des voyages annuels de pêche à la perle, un savoir-faire ancien et une source majeure de  prospérité pour les habitants de l’île.

Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucratifs au cours des siècles précédents.

Les perles jouaient un rôle majeur dans l’activité commerciale et économique de Farasan. (Agence de presse saoudienne)
Les perles jouaient un rôle majeur dans l’activité commerciale et économique de Farasan. (Agence de presse saoudienne)

Cheikh des îles Farasan, Mohammed ben Hadi al-Rajhi, décrit les étapes de préparation des voyages de pêche à la perle. D’abord, l’armateur inspecte et prépare son navire. Il fournit aux maisons des marins des fournitures et des denrées alimentaires qui suffiront à leurs familles pendant toute la durée de leur voyage en mer.

Il prépare également de la nourriture pour le voyage, notamment du maïs rouge ou du blé entier, ainsi que de l’eau potable stockée dans des récipients en argile.


Le chef du KFSH&RC d’Arabie saoudite salue la transformation de l’hôpital dans un discours à Harvard

Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh tenant un discours lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard. (Agence de presse saoudienne)
Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh tenant un discours lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard. (Agence de presse saoudienne)
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  • L’hôpital utilise des techniques de pointe pour traiter les maladies cardiaques, le cancer et les maladies génétiques chez les patients du Royaume et du Moyen-Orient
  • La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai

RIYAD: L’hôpital spécialisé et centre de recherche du roi Faisal (KFSH&RC) fournit des soins de santé de premier plan dans la région après avoir fait l’objet d’un plan de transformation sur plusieurs décennies, déclare son PDG.

Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh a tenu ces propos lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard aux États-Unis.

Il a mis en lumière le rôle de l’hôpital dans la fourniture de soins de premier plan à Riyad, réduisant ainsi la nécessité pour les patients de la région de faire de longs trajets pour se faire soigner.

La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai. (Agence de presse saoudienne)

L’hôpital utilise des techniques de pointe pour traiter les maladies cardiaques, le cancer et les maladies génétiques chez les patients du Royaume et du Moyen-Orient, rapporte samedi l’Agence de presse saoudienne.

La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai.

Lors de la conférence, le chef du KFSH&RC a également participé à une table ronde sur l’avenir du secteur de la santé et la transformation de l’hôpital en matière de soins aux patients. Le Dr Al-Fayyadh a souligné l’impact de l’innovation hospitalière dans le Royaume pour soutenir les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé et la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Innovation 

Le Dr Al-Fayyadh a mis l’accent sur la transformation de KFSH&RC, qui est conforme à sa vision stratégique visant à diriger l’innovation en matière de soins de santé à l’échelle mondiale grâce à l’excellence et à l’investissement dans les technologies de pointe.

«Les dirigeants saoudiens ont une vision claire pour leKFSH&RC, qui a fait l’objet d’un arrêté royal visant à le transformer en une institution indépendante à caractère privé et à but non lucratif», souligne-t-il.

La transformation comprend l’amélioration des services existants et l’exploration de nouvelles tendances médicales pour améliorer la santé et le bien-être, poursuit-il.

Le Dr Al-Fayyadh fait part des efforts de l’hôpital qui vise à être pionnier en matière d’efficacité dans les dépenses de santé et d’adhésion à des pratiques fondées sur des preuves pour des résultats optimaux pour les patients. En adoptant des initiatives qui élargissent l’accès à des traitements de qualité dans le monde entier, l’hôpital continue de jouer un rôle de premier plan en matière d’innovation dans les soins de santé, ajoute-t-il.

L’établissement enregistre des progrès significatifs dans la recherche sur la thérapie par cellules CAR-T, la chirurgie robotique, la transplantation d’organes et la médecine personnalisée. Il cherche à améliorer sa compétitivité internationale en investissant dans des installations médicalesde pointe, en développant des techniques diagnostiques et thérapeutiques et en améliorant les services de ressources humaines, poursuit le Dr Al-Fayyadh.

Lors de la conférence, le chef du KFSH&RC a également participé à une table ronde sur l’avenir du secteur de la santé et la transformation de l’hôpital en matière de soins aux patients.

Le Dr Al-Fayyadh insiste sur l’impact de l’innovation hospitalière dans le Royaume pour soutenir les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé et la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com