Les relations turco-israéliennes mises à l’épreuve après la dernière dispute au sujet du Hamas

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, (à droite) et le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, (à gauche) s'entretenant avec une patiente palestinienne atteinte d'un cancer, qui a passé la frontière de Gaza pour se rendre en Égypte et a été transportée en Turquie pour y être soignée, au Bilkent City Hospital, à Ankara. (AFP)
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, (à droite) et le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, (à gauche) s'entretenant avec une patiente palestinienne atteinte d'un cancer, qui a passé la frontière de Gaza pour se rendre en Égypte et a été transportée en Turquie pour y être soignée, au Bilkent City Hospital, à Ankara. (AFP)
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Publié le Vendredi 08 décembre 2023

Les relations turco-israéliennes mises à l’épreuve après la dernière dispute au sujet du Hamas

  • Dans un enregistrement diffusé dimanche à la télévision israélienne, Ronen Bar, le chef du Shin Bet, a déclaré qu’Israël avait l’intention d’éliminer les dirigeants du Hamas au Qatar, au Liban et en Turquie
  • Les relations bilatérales entre la Turquie et Israël n'ont jamais été à l'abri des acteurs mondiaux ou régionaux, affirme l’analyste Betul Dogan-Akkas à Arab News

ANKARA: À la suite de l’engagement du directeur du Service de sécurité intérieure israélien, Ronen Bar, de poursuivre les dirigeants du Hamas à l’étranger, tous les regards sont désormais tournés vers la Turquie pour savoir si cette évolution va encore aggraver les tensions entre les deux pays.

Dans un enregistrement diffusé dimanche sur la chaîne publique israélienne Kan, Ronen Bar, le chef du Shin Bet, a déclaré qu’Israël avait l’intention d’éliminer les dirigeants du Hamas au Qatar, au Liban et en Turquie.

«C'est notre Munich. Cela prendra quelques années, mais nous serons là pour le faire», a-t-il signalé, faisant allusion à l’attaque de 1972 au cours de laquelle des hommes armés palestiniens de Septembre noir avaient tué 11 membres de l’équipe olympique israélienne lors des jeux de Munich.

Israël avait ensuite mené des opérations en guise de représailles contre les membres de Septembre Noir dans différents pays, pendant plusieurs années.

 

CONTEXTE

L’analyste politique Gokhan Cinkara estime que l’appartenance de la Turquie à l’Otan, ainsi que son importante puissance régionale, décourageraient Israël de passer à l’action sur le sol turc

Le contenu de l’enregistrement de Ronen Bar a suscité la réprobation d’Ankara, l’agence officielle Anadolu rapportant que les autorités israéliennes avaient été averties des graves conséquences que généreraient «des opérations illégales sur le territoire turc».

Cette évolution va à l’encontre de la tendance à la réconciliation diplomatique entre la Turquie et Israël, basée en grande partie sur l’étroite collaboration entre les services de renseignement des deux pays.

Cette coopération a permis d'éviter plusieurs attaques visant des citoyens israéliens en Turquie.

De plus, la Turquie a révélé que des réseaux d’espionnage israéliens avaient opéré dans le pays, recueillant des informations sur les résidents palestiniens.

La Turquie aurait demandé à tous les dirigeants politiques du Hamas de quitter le pays le 7 octobre, à la suite de l'attaque du groupe contre Israël, bien que la présidence turque ait réfuté cette affirmation.

Les responsables du Hamas qui résidaient en Turquie y seraient arrivés après l'échange de prisonniers contre Gilad Shalit en 2011. De hauts responsables du Hamas, dont Ismaël Haniyeh, se sont également rendus en toute transparence en Turquie, et ont régulièrement séjourné à Istanbul.

Mercredi, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a averti que la Turquie ne tolérerait pas les opérations de sécurité israéliennes sur son sol, et a prévenu que cela pourrait avoir de graves conséquences sur les relations bilatérales. «Si Israël ose franchir de tels pas sur le sol turc, il paiera un prix tellement élevé qu’il ne pourra pas s’en remettre», a-t-il déclaré.

Ces derniers jours, Erdogan a sévèrement critiqué le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et l'a qualifié de «criminel de guerre» et de «boucher de Gaza» – des propos qui ont été rapidement contestés par le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, qui s'est directement adressé au compte en anglais de la présidence turque, indiquant: «Vous pourrez accueillir dans votre pays les terroristes du Hamas qui n’ont pas éliminés et qui ont fui Gaza.»

Gokhan Cinkara, analyste politique et fondateur de l’Ankara Center for Global Politics, estime que les liens de la Turquie avec les dirigeants du Hamas découlent d’une tendance en politique étrangère façonnée par le Printemps arabe.

«Le succès du Hamas aux élections palestiniennes de 2006 a poussé de nombreux acteurs, notamment les États-Unis, à communiquer avec lui. Cependant, les développements ultérieurs, notamment après l’expulsion du Fatah de Gaza et la perte d’influence du Printemps arabe, ont conduit à leur exclusion par les acteurs régionaux», a-t-il indiqué à Arab News.

Gokhan Cinkara pense que l’appartenance de la Turquie à l’Otan, ainsi que son importante puissance régionale décourageraient Israël de passer à l’action sur le sol turc.

Selon Betul Dogan-Akkas, professeure adjointe de relations internationales au département de relations internationales de l’université d’Ankara, les relations turco-israéliennes connaissent des fluctuations depuis des décennies et n’ont jamais été à l’abri des acteurs mondiaux ou régionaux.

«Bien que le Qatar et la Turquie soient également mentionnés dans les communiqués du Shin Bet, je ne considère pas ce scénario comme un acte réaliste ou judicieux pour Israël. Le point le plus faible ici est le Liban. Ni le Qatar ni la Turquie ne réagiront de façon modérée une fois qu’une opération israélienne sur leur sol menacera leur sécurité intérieure», a indiqué Dogan-Akkas à Arab News.

«Quant au Qatar, cela pourrait même saper son rôle de médiateur et ne ferait que le pousser plus loin dans la résistance palestinienne», a-t-elle ajouté.

«Concernant la Turquie, nous ne disposons pas d’informations fiables et officielles sur les noms des dirigeants résidant à Istanbul, mais il est admis de facto qu’il y a des membres du Hamas ou des responsables politiques du Hamas en Turquie. Ces noms ne proviennent pas de la sphère militaire puisque la collaboration de la Turquie avec le Hamas est avant tout idéologique plutôt que basée sur une coopération militaire, comme c’est le cas avec l’Iran», a soutenu Betul Dogan-Akkas.

Les experts mettent en garde contre les effets potentiels de toute attaque israélienne sur les pays où résident des membres du Hamas, pouvant transformer la guerre actuelle en un conflit régional.

«Cela ne signifie pas que ces pays vont rapidement déclarer la guerre à Israël, mais cela anéantira un cessez-le-feu rapide, ou les tentatives visant à trouver une solution à Gaza», a indiqué Dogan-Akkas.

Cependant, on ne sait toujours pas quelle était l’intention derrière les propos de Ronen Bar, les experts demeurant sceptiques sur l’éventualité que la Turquie modifie sa politique à l’égard du Hamas.

Gokhan Cinkara ne s’attend pour l’instant à aucun changement dans les relations de la Turquie avec le Hamas dans le contexte régional actuel.

Mais pour Dogan-Akkas, les propos de Ronen Bar sont avant tout une stratégie tactique visant à montrer au monde la supériorité du renseignement israélien, notamment en réponse aux critiques persistantes concernant les défaillances lors de l’attaque du 7 octobre.

«Ils pourraient prendre en otage des membres du Hamas à l’étranger, mais ce ne serait pas d’Istanbul ou de Doha. En attendant, je ne pense pas que le président Erdogan expulsera purement les personnalités politiques affiliées au Hamas, dans la mesure où ces dernières font déjà profil bas, en ne se prononçant pas de façon publique, mais seulement au sein de leurs petites communautés», a-t-elle déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Liban: cinq morts dans des frappes israéliennes

De la fumée s'échappe lors d'une frappe israélienne sur le village frontalier d'Adaisseh, au sud du Liban, le 8 mai 2024, dans un contexte de tensions transfrontalières persistantes alors que les combats se poursuivent entre Israël et les militants palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza. (Photo, AFP)
De la fumée s'échappe lors d'une frappe israélienne sur le village frontalier d'Adaisseh, au sud du Liban, le 8 mai 2024, dans un contexte de tensions transfrontalières persistantes alors que les combats se poursuivent entre Israël et les militants palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza. (Photo, AFP)
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  • Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, des échanges de tirs opposent quotidiennement l'armée israélienne au Hezbollah pro-iranien
  • Dans la soirée, le Hezbollah a confirmé que deux de ses combattants ont été tués par Israël

BEYROUTH: Cinq combattants, trois du Jihad islamique palestinien et deux du Hezbollah, ont été tués mercredi dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban, a indiqué à l'AFP une source sécuritaire.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, des échanges de tirs opposent quotidiennement l'armée israélienne au Hezbollah pro-iranien, qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien.

"Trois personnes ont été tuées dans le bombardement israélien d'une maison dans la localité de Khiam", a indiqué la source à l'AFP, suggérant que les victimes étaient des "combattants palestiniens".

De leur côté, les "Brigades al-Qods", la branche militaire du Jihad islamique palestinien, dont des combattants sont présents au Liban, ont annoncé dans un communiqué mercredi soir que trois de leurs membres ont été tués "à la frontière avec la Palestine occupée, dans le sud du Liban".

La source sécuritaire a ajouté que "deux combattants du Hezbollah" ont été tués dans un autre raid visant la localité frontalière de Odeissé.

Dans la soirée, le Hezbollah a confirmé que deux de ses combattants ont été tués par Israël., dont l'un originaire de la localité frontalière de Kfar Kila.

L'agence nationale d'information libanaise (Ani) avait précédemment rapporté que "des avions de combat israéliens avaient ciblé les localités de Khiam et Kafr Kila".

Des images d'un photographe de l'AFP montrent d'épais nuages de fumée sur la zone à la suite du raid à Khiam.

L'agence a également fait état de bombardements israéliens qui ont visé de nombreuses localités du sud du Liban, dont Odeissé.

Dans un communiqué mercredi soir, l'armée israélienne a indiqué que ses avions de combat avaient "frappé tout au long de la journée des structures militaires dans lesquelles opéraient des terroristes du Hezbollah et d'autres structures militaires" du parti, notamment dans les régions de Khiam et Odeissé.

De son côté, le Hezbollah a revendiqué avoir mené au moins 11 attaques contre des bâtiments de l'armée israélienne, des rassemblements de soldats et des sites militaires dans le nord d'Israël, à l'aide de drones explosifs et de missiles guidés notamment.

Le mouvement pro-iranien vise généralement des positions militaires israéliennes proches de la frontière. Israël riposte par des raids qui visent de plus en plus en profondeur le territoire libanais, et mène des frappes ciblées contre des responsables du Hezbollah.

En sept mois de violences transfrontalières, au moins 395 personnes, dont 257 combattants du Hezbollah mais aussi 77 civils, ont été tuées au Liban, selon un décompte de l'AFP. Parmi ces morts figurent également 19 combattants du Jihad islamique palestinien.

Côté israélien, 13 soldats et neuf civils ont été tués, selon un bilan officiel.

 

 


Egypte: les autorités enquêtent sur la mort d'un homme d'affaires israélo-canadien

Une photo de Ziv Kipper obtenue à partir de son compte Facebook (Facebook/Ziv Kipper)
Une photo de Ziv Kipper obtenue à partir de son compte Facebook (Facebook/Ziv Kipper)
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  • La victime est un homme d'affaires possédant la double nationalité canadienne et israélienne
  • Les cas de ce type sont rares en Egypte, mais ne sont pas sans précédent

 

LE CAIRE: Les autorités égyptiennes enquêtent sur la mort d'un homme d'affaires israélo-canadien tué dans la ville côtière d'Alexandrie, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur.

"Résident permanent du pays", il a été abattu mardi, a déclaré la police égyptienne dans un communiqué.

La victime est un homme d'affaires possédant la double nationalité canadienne et israélienne, a pour sa part indiqué le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Il avait une entreprise en Egypte. L'ambassade d'Israël au Caire est en contact avec les autorités égyptiennes, qui enquêtent sur les circonstances de l'affaire", a assuré le ministère.

Les cas de ce type sont rares en Egypte, mais ne sont pas sans précédent.

Le 8 octobre, au lendemain de l'attaque du Hamas sur le sol israélien qui a déclenché une guerre meurtrière entre le mouvement islamiste palestinien et Israël dans la bande de Gaza, un policier égyptien a abattu deux touristes israéliens et un guide égyptien.

Après leur mort, les autorités israéliennes ont conseillé à leurs ressortissants en Egypte de quitter le pays.

L'Egypte a été le premier pays arabe à conclure un accord de paix avec Israël en 1979. Elle joue souvent un rôle de médiateur dans le conflit israélo-palestinien, y compris dans la guerre actuelle.


Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite

Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite (ECCKSA) (Fournie)
Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite (ECCKSA) (Fournie)
Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite (ECCKSA) (Fournie)
Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite (ECCKSA) (Fournie)
M. Christophe Farnaud, Ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Oman et Bahreïn lors du lancement officiel de la (ECCKSA) (Fournie)
M. Christophe Farnaud, Ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Oman et Bahreïn lors du lancement officiel de la (ECCKSA) (Fournie)
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  • La Chambre de commerce européenne du Royaume d’Arabie saoudite (ECCKSA) a été officiellement inaugurée aujourd’hui traduisant ainsi la volonté des deux parties à développer et renforcer la collaboration économique entre l’Union européenne et l’Arabie saou
  • « L’intégration des initiatives de l’ECCKSA correspondent pleinement avec les objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, soulignant le potentiel des nouvelles potentialités commerciales dans les secteurs non pétroliers. » a déclaré M. Ibrahim AlMu

RIYAD : La Chambre de commerce européenne du Royaume d’Arabie saoudite (ECCKSA) a été officiellement inaugurée aujourd’hui traduisant ainsi la volonté des deux parties à développer et renforcer la collaboration économique entre l’Union européenne et l’Arabie saoudite.

De hauts responsables saoudiens et européen ont assisté à cet évènement notamment M. Ibrahim Al mubarak, Ministre adjoint de l’Investissement, M. Luigi Di Maio, Représentant spécial de l’UE pour le Golfe, et M. Christophe Farnaud, Ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Oman et Bahreïn.

La création de l’ECCKSA souligne une avancée considérable dans le renforcement des liens économiques entre l’UE et le Royaume et cela en vertu du partenariat stratégique entre l’UE et le CCG annoncé en mai 2022.

Luigi Di Maio, représentant spécial de l’UE pour le Golfe a déclaré : « L’ECCKSA deviendra certainement un point de référence pour les entreprises européennes faisant des affaires dans le Royaume et les entreprises saoudiennes à la recherche de partenaires et de marchés dans l’UE.

Elle facilitera les coentreprises et stimulera ainsi le commerce et les investissements dans les deux sens. Notre coopération économique recèle un potentiel et une marge de manœuvre inexploités et nous sommes convaincus que les mois et les années à venir apporteront des progrès plus substantiels et durables »

La chambre servira de plate-forme pour faciliter et dynamiser la coopération commerciale, promouvoir le commerce et l’investissement, et soutenir l’alignement des cadres réglementaires, en favorisant un environnement propice pour les entreprises de l’UE et de l’Arabie saoudite.

La Commission européenne a joué un rôle crucial en soutenant la création de la Chambre, reconnaissant son potentiel afin d’élever les relations économiques à un niveau supérieur et renforcer les mesures destinées à faciliter les échanges entre les deux partenaires.

À cet effet M. Ibrahim AlMubarak, ministre adjoint de l’Investissement s’est exprimé sur l’intégration des initiatives de l’ECCKSA puisqu’elles correspondent pleinement avec les objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, soulignant ainsi l’importance des nouvelles potentialités commerciales dans les secteurs non pétroliers.

« Le lancement de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite marque une étape cruciale dans le partenariat économique florissant entre le Royaume et l’Union européenne. Le stock d’investissements directs étrangers en provenance d’Europe ayant presque doublé pour atteindre 218,5 milliards de riyals au cours des cinq dernières années.

La création d’ECCKSA ouvrira de nouveaux horizons pour le commerce transfrontalier, l’investissement et la collaboration. La Chambre servira de catalyseur pour renforcer les liens entre nos milieux d’affaires et soutenir le parcours de diversification économique de l’Arabie saoudite dans le cadre de Vision 2030. » a -t-il affirmé.

À l’occasion de cette création, une table ronde intitulée « façonner le futur de la collaboration commerciale entre l’union européenne et l’Arabie saoudite » ou "ECCKSA : Shaping the Future of EU-KSA Business Collaboration" a réuni des experts européens et saoudiens.  

M. Leon Delvaux, Mme Lama Alghrair, M. Thomas Juergensen et M. Lorcan Tyrrell, ont examiné au cours de ce colloque les différentes stratégies pour approfondir les liens économiques et exploré de nouvelles opportunités de partenariat et qui ont souligné l’impact positif attendu de l’ECCKSA sur les milieux d’affaires européens et saoudiens.

L’événement de lancement a également vu la remise officielle de la licence d’ECCKSA par le ministère de l’Investissement en Arabie saoudite. M. Kristijonas Gedvilas, chef de la direction d’ECCKSA a déclaré : « Aujourd’hui marque une pierre angulaire de la collaboration économique entre l’Europe et l’Arabie saoudite. Chez ECCKSA, nous nous engageons non seulement à renforcer les liens économiques, mais aussi à bâtir un écosystème d’affaires dynamique qui soutient notre vision commune.

Nous nous concentrerons immédiatement sur l’élargissement de notre effectif, la mobilisation active des entreprises et la mise à leur disposition de ressources et d’occasions inestimables qui favorisent la croissance et l’innovation dans les deux régions »

Il est clair que la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite est prête à promouvoir des initiatives qui soutiennent ses membres et contribuent de manière significative à la prospérité économique des deux régions.