Les Saoudiens peuvent désormais inviter des amis musulmans de l'étranger à effectuer la Omra avec un visa

Les musulmans peuvent désormais accomplir la Omra en Arabie saoudite avec un visa de visite personnelle (Photo, Twitter : @MoHU_En).
Les musulmans peuvent désormais accomplir la Omra en Arabie saoudite avec un visa de visite personnelle (Photo, Twitter : @MoHU_En).
	Les musulmans prient à la Mosquée du Prophète à Médine le 21 juillet 2023 (Photo, SPA).
Les musulmans prient à la Mosquée du Prophète à Médine le 21 juillet 2023 (Photo, SPA).
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Publié le Samedi 22 juillet 2023

Les Saoudiens peuvent désormais inviter des amis musulmans de l'étranger à effectuer la Omra avec un visa

  • Les visiteurs peuvent également se rendre dans diverses destinations touristiques de l’Arabie saoudite, sans oublier les rituels de la Omra dans les deux saintes mosquées
  • Les demandes de visa de visite personnelle peuvent être effectuées via la plateforme de visa du ministère saoudien des Affaires étrangères

RIYAD: Les citoyens saoudiens peuvent inviter leurs amis musulmans vivant à l'étranger à se rendre dans le Royaume pour accomplir la Omra avec un «visa de visite personnelle», a déclaré le ministère saoudien du Hadj et de la Omra.

Les visas personnels, qui peuvent être obtenus en ligne, peuvent être à entrée unique ou à entrées multiples, a indiqué le ministère sur Twitter jeudi.

Outre l'accomplissement des rituels de la Omra à la Grande Mosquée de La Mecque et la visite de la Mosquée du Prophète à Médine, les visiteurs peuvent également se rendre dans diverses destinations touristiques en Arabie saoudite.

Les demandes de visa de visite personnelle peuvent être effectuées via la plateforme de visa du ministère saoudien des Affaires étrangères.

Un visa à entrée unique est valable pour 90 jours, tandis qu'un visa à entrées multiples est valable pour un an. Un visiteur titulaire d'un visa à entrées multiples peut rester dans le pays pour une durée maximale de 90 jours, à chaque visite.

Ce vendredi, la présidence des deux saintes mosquées a annoncé qu'elle était prête à accueillir les premiers fidèles de la saison de la Omra de cette année. Le début du pèlerinage de la Omra est fixé au moins quelques semaines après le Hajj pour permettre aux pèlerins du Hajj de rentrer chez eux et éviter l'encombrement des lieux saints et des aéroports.

L'Arabie saoudite a ouvert ses sites historiques et d'autres destinations culturelles pour développer son industrie touristique dans le cadre du plan stratégique, la Vision saoudienne 2030, lancé en 2016.

L'objectif du plan est de réduire la dépendance du pays à l'égard des exportations de pétrole et de diversifier son économie en développant de nouvelles industries et de nouveaux secteurs.

Le tourisme est un élément clé de la stratégie, l’Arabie saoudite visant à attirer 100 millions de visiteurs d'ici 2030.

Dans le cadre de ce plan, l'industrie du tourisme devrait créer plus d'un million d'emplois pour la main-d'œuvre croissante du pays, tout en générant des revenus pour l'économie.

Une relance massive du tourisme spirituel dans les villes saintes de La Mecque et de Médine est également prévue, le nombre de pèlerins devant atteindre 30 millions d'ici à 2030.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'émir du Koweït demande au nouveau gouvernement de mener des réformes

L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah. (AFP)
L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah. (AFP)
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  • L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, s’est entretenu mercredi avec le nouveau Premier ministre et son gouvernement
  • Le cheikh Mechaal a nommé le cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah au poste de Premier ministre en avril

RIYAD: L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, s’est entretenu mercredi avec le nouveau Premier ministre et son gouvernement.

Selon l’agence de presse du Koweït, le cheikh Mechaal a déclaré: «Nous entamons une nouvelle phase de réformes, ce qui signifie que des mesures sérieuses doivent être prises.»

Il a ajouté que les ministres devraient «accélérer la mise en œuvre des projets de développement tant attendus, s’occuper des dossiers nécessaires et travailler sur les projets d’infrastructure, améliorer les soins de santé et le système éducatif et veiller à la transparence et à la préservation des fonds publics».

Le cheikh Mechaal a nommé le cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah au poste de Premier ministre en avril et il a dissous le Parlement vendredi dernier lors d’un discours télévisé.

Il a exhorté les ministres à faire en sorte que le Koweït dispose d’une économie forte et durable en investissant dans le capital humain et en assurant la promotion de l’innovation et de la recherche scientifique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’université du prince Sultan organise une table ronde sur l’exploration spatiale

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  • L’avenir des missions humaines dans l’espace a été évoqué lors de la table ronde organisée à l’université du prince Sultan
  • Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient présents à la table ronde

RIYAD: Mardi, des délégations de la Nasa et de l’Agence spatiale saoudienne se sont rendues à l’université du prince Sultan afin de discuter avec les étudiants de l’avenir des missions humaines dans l’espace.

Une table ronde intitulée «Au-delà de la Terre: voyages vers les étoiles» a réuni l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson, et les astronautes saoudiens Rayannah Barnawi, Ali al-Ghamdi et Mariam Fardous, qui ont partagé leurs propres expériences dans l’espace.

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Le président de l’Agence spatiale saoudienne, Abdallah al-Swaha, s’est récemment entretenu avec l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson. (Photo fournie)

Ils ont par ailleurs évoqué l’avenir des missions humaines dans l’espace et ont encouragé les étudiants de l’université à participer aux aspirations du Royaume dans le domaine spatial.

Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient également présents à cette table ronde. 

 


Tunisie: le bâtonnier dénonce des «abus de pouvoir» après l'arrestation d'avocats

L'avocat tunisien Hatem Meziou (au centre) s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège du barreau de Tunis à la suite d'une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024 (Photo, AFP).
L'avocat tunisien Hatem Meziou (au centre) s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège du barreau de Tunis à la suite d'une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • Les deux avocats ont été emmenés de force par des policiers alors qu'ils se trouvaient à la Maison de l'avocat
  • Depuis que le président Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, plusieurs ONG ont déploré une régression des droits et libertés

TUNIS: Le bâtonnier de l'Ordre des avocats en Tunisie a appelé mardi à mettre fin aux "abus de pouvoir" après l'intervention musclée de la police à deux reprises dans des locaux professionnels pour arrêter des avocats.

Lors d'une conférence de presse, Hatem Meziou a demandé au président tunisien Kais Saïed d'"intervenir en urgence", réclamant "une justice indépendante et équitable, sans abus de pouvoir ni recours à la violence".

Depuis que le président Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, plusieurs ONG ont déploré une régression des droits et libertés dans le pays berceau du Printemps arabe.

Le bâtonnier a critiqué "des actes criminels graves" commis selon lui par des policiers lors des arrestations mouvementées samedi de l'avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, et lundi soir de leur confrère Mehdi Zagrouba.

"Ils nous ont traités comme des criminels ou des barbares. Nous ne sommes pas des hors-la-loi", a protesté le bâtonnier, soulignant que toute arrestation d'avocat nécessite des autorisations de la corporation.

Les deux avocats ont été emmenés de force par des policiers alors qu'ils se trouvaient à la Maison de l'avocat, siège de  l'Ordre, ce qui reflète "un manque de respect pour la profession", a ajouté M. Meziou.