Nouvelle «nuit d'enfer» russe à Odessa et dans le sud de l'Ukraine

Des militaires ukrainiens conduisent un APC (véhicule blindé de transport de troupes) sur une route près de la ville de Kostyantynivka, dans la région de Donetsk, le 18 juillet 2023, au milieu de l'invasion russe de l'Ukraine. (Photo de Genya SAVILOV / AFP)
Des militaires ukrainiens conduisent un APC (véhicule blindé de transport de troupes) sur une route près de la ville de Kostyantynivka, dans la région de Donetsk, le 18 juillet 2023, au milieu de l'invasion russe de l'Ukraine. (Photo de Genya SAVILOV / AFP)
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Publié le Jeudi 20 juillet 2023

Nouvelle «nuit d'enfer» russe à Odessa et dans le sud de l'Ukraine

  • Au moins deux civils ont été tués dans ces bombardements à Odessa et Mykolaïv, autre ville du sud ukrainien, ont indiqué les autorités
  • L'incendie qui s'est déclaré mercredi sur un terrain militaire de l'est de la Crimée, nécessitant l'évacuation de plus de 2.000 personnes, était lui toujours en cours

MYKOLAIV: Le sud de l'Ukraine a vécu une nouvelle "nuit d'enfer" après des frappes russes qui ont visé en priorité Odessa, grand port de la mer Noire, troisième nuit consécutive d'attaques depuis l'expiration d'un accord crucial pour l'alimentation mondiale.

Au moins deux civils ont été tués dans ces bombardements à Odessa et Mykolaïv, autre ville du sud ukrainien, ont indiqué les autorités locales qui ont diffusé d'impressionnantes images montrant des bâtiments en flammes et des façades détruites.

A Odessa, le corps d'un gardien d'immeuble a été "retrouvé sous les décombres" après une frappe qui a détruit "un bâtiment administratif" dans le centre et endommagé plusieurs immeubles résidentiels, selon le gouverneur de la région Oleg Kiper. Il a précisé que le consulat de Chine a également été "endommagé" dans l'attaque.

A Mykolaïv, "au moins cinq immeubles résidentiels ont été endommagés", a indiqué le maire Oleksandre Sienkevitch, son adjoint Anatoli Petrov précisant qu'un corps a été retrouvé. Ces frappes ont fait plus de 20 blessés, selon les différents bilans cumulés des autorités locales.

"Une nuit d'enfer pour notre peuple !", a réagi le patron du service ukrainien des Situations d'urgence, Serguiï Krouk, l'armée de l'air ukrainienne indiquant que Moscou a lancé au total 38 missiles et drones sur les deux villes.

"Malheureusement, il n'a pas été possible d'intercepter tous les missiles, en particulier les missiles supersoniques Kh-22 et Onyx, qui sont très difficiles à détruire", a précisé sur Telegram Oleg Kiper.

Ces missiles, rarement tirés par Moscou, avaient déjà été utilisés lors de l'attaque russe dans la nuit de mardi à mercredi, qui a ciblé les terminaux céréaliers et les infrastructures portuaires d'Odessa et de Tchornomorsk, détruisant des silos et, notamment, 60.000 tonnes de grains.

Dans le nord-ouest de la péninsule annéxée de Crimée, "quatre bâtiments administratifs ont été endommagés" par des attaques de drones ukrainiens, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou, Sergueï Aksionov, sur Telegram.

"Une adolescente est morte" dans cette attaque, a-t-il ajouté.

L'incendie qui s'est déclaré mercredi sur un terrain militaire de l'est de la Crimée, nécessitant l'évacuation de plus de 2.000 personnes, était lui toujours en cours. La fréquence des détonations, qui pourraient être celles de stocks de munitions, "a considérablement diminué", ont indiqué sur Telegram les autorités locales.

Kiev n'a pas revendiqué mais frappe régulièrement des garnisons ou des stocks de matériel russes en profondeur des lignes, jusque dans la péninsule de Crimée.

L'UE envisage un fonds de 20 milliards d'euros pour la défense de l'Ukraine

L'Union européenne étudie la création d'un fonds doté de 20 milliards d'euros sur quatre ans pour continuer à soutenir l'armée ukrainienne dans son combat contre l'invasion russe, ont déclaré jeudi des sources diplomatiques.

"Nous allons discuter de la manière de continuer à soutenir l'Ukraine à long terme, des engagements de sécurité et des garanties que nous pouvons apporter", a indiqué le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, avant une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles.

"Nous avons présenté un plan visant à garantir un soutien financier à l'Ukraine à partir de l'an prochain, ce qui représentera un montant assez important. J'espère que les ministres le soutiendront", a-t-il ajouté, sans vouloir préciser de chiffre avant qu'il soit examiné par les Vingt-Sept.

Une source diplomatique a indiqué à l'AFP que l'aide militaire envisagée était de cinq milliards d'euros par an sur quatre ans (de 2024 à 2027), soit 20 milliards au total, même si les discussions n'en étaient qu'à leurs "débuts".

Un débat plus approfondi sur ce projet de "fonds de défense" aura lieu le 31 août lors d'une rencontre informelle des chefs de la diplomatie de l'UE à Tolède (Espagne), organisée sous l'égide de la présidence espagnole du Conseil de l'UE.

Certains États membres, notamment la Hongrie, pourraient s'opposer à l'initiative, et le feu vert final des Vingt-Sept ne devrait intervenir que lors d'un des sommets des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE prévus en fin d'année, en octobre et en décembre.

Interrogée, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock n'a pas contesté le chiffre de 20 milliards d'euros.

"Nous avons besoin de ressources financières très, très importantes, pour continuer à soutenir l'Ukraine dans le domaine militaire, afin qu'elle puisse exercer son droit à l'autodéfense", a-t-elle déclaré avant la réunion de Bruxelles.

"Tout doit aller de concert: il ne suffit pas de lancer des chiffres, il faut qu'ils s'articulent de façon logique et significative, et nous allons en parler aujourd'hui, mais aussi dans les mois à venir", a-t-elle ajouté.

Menaces russes en mer Noire 

"Les terroristes russes continuent leurs tentatives de détruire la vie dans notre pays", a réagi jeudi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

L'armée russe avait elle affirmé mercredi ne viser que "des sites industriels militaires, des infrastructures pour le carburant et des dépôts de munitions de l'armée ukrainienne".

Après son retrait de l'accord permettant l'exportation des céréales ukrainiennes, Moscou a aussi menacé les bateaux en route vers les ports ukrainiens, assurant qu'ils seraient désormais "considérés comme des bateaux transportant potentiellement des cargaisons militaires".

Selon Washington, Moscou "pourrait élargir son ciblage (...) pour inclure des attaques sur des bateaux civils" et ensuite "faire porter la responsabilité de ces attaques à l'Ukraine".

Le Kremlin s'est retiré mardi de l'accord signé en juillet 2022 sous l'égide des Nations unies et de la Turquie, dénonçant les entraves au commerce de ses propres engrais et produits agricoles.

Vladimir Poutine a assuré mercredi que la Russie était prête à revenir à l'accord si ses demandes étaient réalisées "dans leur totalité", accusant les Occidentaux de "chantage politique".

Conséquence de la fin de l'accord, le blé a clôturé mercredi à 253,75 euros la tonne sur le marché européen, en hausse de plus de 8%.

Des patrouilles demandées par Kiev 

En réponse, Kiev demande désormais la mise en place de "patrouilles militaires" navales sous mandat de l'ONU, a indiqué à l'AFP Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne.

Il a également exclu toute négociation avec Moscou, dont l'objectif est selon lui de "détruire" l'Ukraine.

Sur le front, les combats se concentrent dans l'est de l'Ukraine où les deux armées se font face. Près de Koupiansk, dans le nord-est, la Russie a assuré mercredi avoir avancé d'un kilomètre.

Selon Mykhailo Podoliak, Kiev a besoin, pour briser les solides lignes de défense russes, de "200 à 300 véhicules blindés supplémentaires, avant tout des chars", de "60 à 80 avions F-16" et de "cinq à 10 systèmes supplémentaires de défense antiaérienne" américains Patriot, ou leur équivalents français SAMP/T.

Le Pentagone a annoncé mercredi un nouveau plan d'aide militaire de 1,3 milliard de dollars, comprenant notamment quatre systèmes de défense anti-aérienne, pour "repousser l'agression russe à moyen et long terme".


Poutine exige la capitulation de l'Ukraine, Zelensky dénonce un ultimatum à la «Hitler»

Le président russe Vladimir Poutine a de facto fixé vendredi une capitulation de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers. (AFP)
Le président russe Vladimir Poutine a de facto fixé vendredi une capitulation de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers. (AFP)
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  • Si l'armée russe a l'initiative sur le front, elle y a subi des pertes considérables depuis deux ans et ne parvient pas à prendre un avantage décisif
  • Vladimir Poutine a insisté vendredi sur le fait que l'Ukraine devait remettre à la Russie la totalité de ces territoires, alors même que Moscou ne les occupe que partiellement et que les combats y font toujours rage

MOSCOU: Le président russe Vladimir Poutine a de facto fixé vendredi une capitulation de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky rejetant aussitôt un "ultimatum" à la "Hitler", à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue.

L'Ukraine, les Etats-Unis et l'Otan ont immédiatement rejeté ces conditions du maître du Kremlin.

"Ces messages sont des messages d'ultimatum (...) Hitler faisait la même chose, quand il disait +Donnez-moi une partie de la Tchécoslovaquie et on en reste là+, mais non, ce sont des mensonges", a commenté Volodymyr Zelensky dans un entretien à la chaîne d'information italienne SkyTG24.

Le président russe, dont l'armée a repris depuis plusieurs mois l'initiative sur le front face à des forces ukrainiennes en manque d'hommes et de munitions, a réclamé que Kiev renonce à rejoindre l'Otan et se retire des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia que la Russie occupe déjà partiellement et prétend annexer en plus de la Crimée.

"Dès que Kiev (...) commencera le retrait effectif des troupes et notifiera l'abandon de son projet d'adhésion à l'Otan, nous donnerons immédiatement, à la minute même, l'ordre de cesser le feu et d'entamer des négociations", a dit M. Poutine face aux cadres du ministère russe des Affaires étrangères.

Remplir ces condition constituerait de facto une reddition de l'Ukraine, dont l'objectif est de rétablir son intégrité territoriale et sa souveraineté dans les frontières internationalement reconnues.

Si l'armée russe a l'initiative sur le front, elle y a subi des pertes considérables depuis deux ans et ne parvient pas à prendre un avantage décisif.

Le Kremlin avait proclamé dès septembre 2022 l'annexion de quatre régions de l'est et du sud de l'Ukraine, en plus de celle de la Crimée en 2014.

«Manipulation»

Vladimir Poutine a insisté vendredi sur le fait que l'Ukraine devait remettre à la Russie la totalité de ces territoires, alors même que Moscou ne les occupe que partiellement et que les combats y font toujours rage.

Le président russe a dénigré également le sommet pour la paix, dont la Russie a été exclue, prévu en Suisse les 15 et 16 juin à l'initiative de l'Ukraine. Kiev espère que les quelque 90 délégations présentes, malgré l'absence notamment de la Chine, y aboutiront à un consensus pour accroître la pression sur le Kremlin.

M. Poutine a dénoncé un "stratagème pour détourner l'attention de tout le monde" des vraies responsabilités dans le conflit à savoir, dans sa lecture, celles de l'Ukraine et des Occidentaux.

Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne, a martelé, lui, que les revendications russes se "heurtent au bon sens" et constituent "une offense au droit international".

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a dénoncé des "déclarations manipulatrices", et estimé que Vladimir Poutine avait tenu ces propos à la veille du sommet en Suisse car "la Russie a peur d'une véritable paix".

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, dont le pays est le principal soutien militaire et financier de Kiev, a jugé que M. Poutine n'était "pas en position de dicter à l'Ukraine ce qu'elle doit faire pour parvenir à la paix".

Enfin, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a estimé que le dirigeant russe n'agissait pas de "bonne foi".

Le chef de la diplomatie russe y est allé de sa pique, en disant que ceux qui "ont des oreilles entendront (Poutine) et ceux qui ont un cerveau le comprendront".

"Mais je ne suis pas sûr que ces organes du corps humain fonctionnent correctement " en Occident, a lâché Sergueï Lavrov à la télévision russe.

«Vol» des actifs russes 

Vladimir Poutine a aussi dénoncé la décision jeudi du G7 de garantir un prêt de 50 milliards de dollars à l'Ukraine avec les futurs intérêts des actifs russes gelés depuis le début de l'offensive russe

"Même si on enjolive les choses, le vol ça reste du vol et ça ne restera pas impuni", a t-il dit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui réclamé la confiscation pure et simple des 300 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale russe gelés par les Occidentaux depuis deux ans, ce à quoi ils se refusent pour des raisons juridiques.

Sur le terrain, les forces ukrainiennes continuent de résister aux multiples assauts, en particulier dans l'est du pays, où Moscou grignote du terrain depuis le début de l'année.

"Presque quotidiennement, nous repoussons deux, trois attaques", a dit cette semaine à l'AFP Maxime, commandant d'une compagnie de tankistes dans la 59ème brigade qui combat dans la zone de Pokrovsk.

"Il y a eu une nette augmentation du nombre de soldats ennemis et ils ont apporté des véhicules blindés ainsi que de l'artillerie à longue portée", a ajoutét ce militaire de 38 ans.

Enfin, l'Ukraine continue d'être contrainte de rationner l'électricité, son infrastructure énergétique ayant été ravagée par les frappes russes. Vendredi, des coupures sont prévues de 14H à 22H à travers le pays.


Trump souffle ses 78 bougies, avec aussi des interrogations sur son âge

L'ancien président américain et candidat républicain à la présidentielle Donald Trump fait un geste vers la foule après avoir pris la parole lors d'un rassemblement électoral à Sunset Park à Las Vegas, Nevada, le 9 juin 2024. (AFP)
L'ancien président américain et candidat républicain à la présidentielle Donald Trump fait un geste vers la foule après avoir pris la parole lors d'un rassemblement électoral à Sunset Park à Las Vegas, Nevada, le 9 juin 2024. (AFP)
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  • Les sondages sont clairs: les Américains sont bien plus nombreux à estimer que le président actuel est trop vieux pour un second mandat, plutôt que Donald Trump
  • Lors du deuxième mandat de Ronald Reagan, certains observateurs s'interrogeaient déjà sur la détérioration de ses capacités intellectuelles

WEST PALM BEACH: Donald Trump fête vendredi ses 78 ans, occasion pour les Américains d'évaluer la forme physique et mentale du candidat républicain, eux qui sont plutôt habitués à commenter celle de son rival, le président Joe Biden.

Que le milliardaire républicain ou le dirigeant démocrate l'emporte à l'élection du 5 novembre, l'un comme l'autre deviendrait alors le président américain le plus âgé à prêter serment.

Mais les sondages sont clairs: les Américains sont bien plus nombreux à estimer que le président actuel est trop vieux pour un second mandat, plutôt que Donald Trump.

Joe Biden, 81 ans, montre objectivement des signes récurrents de fatigue: sa démarche est de plus en plus raide, ses moments d'égarement nombreux. Les vidéos du président américain, s'éloignant, hagard, d'un groupe de dirigeants du G7, souriant dans le vide, trébuchant, bégayant, sont d'ailleurs partagées massivement sur les réseaux sociaux.

Reste qu'au cours des derniers mois, Donald Trump a confondu le nom de plusieurs villes et dirigeants, alerté sur le fait que le monde se dirigeait vers une seconde, et non troisième, Guerre mondiale et s'est lancé dans de nombreuses tirades décousues.

Gaffes, tremblements 

Jeudi, lors d'un échange à huis clos avec des élus républicains, il aurait qualifié Milwaukee, ville stratégique à bien des égards pour les élections américaines, d'"horrible" -- suscitant une pluie de critiques et d'interrogations.

Ces gaffes répétées, les vidéos de lui s'agrippant à une rampe pour ne pas glisser, tremblant en buvant un verre d'eau, sont-elles autant d'illustrations concrètes d'un déclin de l'ancien président?

Il est, au fond, impossible de le dire.

Mais ces séquences font les choux gras de l'équipe de Joe Biden, pas mécontente de braquer, de temps en temps, les projecteurs sur l'âge de l'autre candidat.

Pour l'anniversaire de Donald Trump, le camp du président démocrate a ainsi publié vendredi un communiqué assorti d'une photo grand format et très peu flatteuse du républicain suant, les joues rouges et les traits tirés.

"Joyeux anniversaire Donald. Vous êtes un escroc, un raté, un imposteur et une menace pour notre démocratie", a taclé James Singer, un porte-parole de l'équipe de campagne de Joe Biden, dans ce communiqué.

"Au nom de l'Amérique, voici un cadeau, en avance, pour votre 79ème anniversaire: nous allons nous assurer que vous ne serez plus jamais président."

«Zombie»

Ces propos ont fait bondir le camp Trump, qui a qualifié en retour Joe Biden de "faible et incompétent".

"C'est un zombie en état de mort cérébrale", a cinglé une porte-parole dans un communiqué à l'AFP.

Les débats autour de l'âge des présidents américains ne datent pas d'hier.

Lors du deuxième mandat de Ronald Reagan, certains observateurs s'interrogeaient déjà sur la détérioration de ses capacités intellectuelles.

L'ancien président américain Jimmy Carter avait lui-même tiré la sonnette d'alarme dans un billet en 1994, s'inquiétant du "danger" que représentait pour les Etats-Unis la possibilité que les capacités d'un président soient affaibilies du fait d'une "maladie neurologique".

Donald Trump fêtera son anniversaire lors d'un grand raout, dans une gigantesque salle de bal, tout proche de Mar-a-Lago, sa luxueuse résidence en Floride.

"Rejoignez-nous pour célébrer l'anniversaire du meilleur président de tous les temps", affiche le carton d'invitation, qui prie les convives de se parer des couleurs du drapeau américain.

Il doit y prononcer un discours, autour de 19H00 (23H00 GMT).


Deux morts dans des explosions accidentelles dans un parking souterrain en Suisse

Les explosions se sont produites aux alentours de 19H00 (17H00 GMT) jeudi et les deux personnes tuées ont été retrouvées dans un parking souterrain de cette petite ville, qui se trouve à quelque 25 kilomètres au nord-ouest de Zurich. (AFP).
Les explosions se sont produites aux alentours de 19H00 (17H00 GMT) jeudi et les deux personnes tuées ont été retrouvées dans un parking souterrain de cette petite ville, qui se trouve à quelque 25 kilomètres au nord-ouest de Zurich. (AFP).
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  • Il s'agirait d'un accident dont les circonstances exactes ne sont pas encore connues, a expliqué Daniel Wächter, porte-parole de la police du canton d'Argovie
  • Les explosions se sont produites aux alentours de 19H00 (17H00 GMT) jeudi et les deux personnes tuées ont été retrouvées dans un parking souterrain

GENEVE: Deux personnes sont mortes jeudi soir et onze autres ont été légèrement blessées après plusieurs explosions accidentelles et un incendie dans un parking souterrain à Nussbaumen, dans le nord de la Suisse, a indiqué la police dans un communiqué publié vendredi.

Il s'agirait d'un accident dont les circonstances exactes ne sont pas encore connues, a expliqué Daniel Wächter, porte-parole de la police du canton d'Argovie, à l'agence Keystone-ATS. Il exclu un acte criminel ou un attentat.

Les explosions se sont produites aux alentours de 19H00 (17H00 GMT) jeudi et les deux personnes tuées ont été retrouvées dans un parking souterrain de cette petite ville, qui se trouve à quelque 25 kilomètres au nord-ouest de Zurich.

Les onze blessés n'ont été que légèrement touchés.

Les dégâts matériels sont considérables, le feu s'étant propagé à un étage d'une tour construite au-dessus du parking souterrain, selon la police.

Les secours ont dû procéder aux évacuations d'une centaine de personnes.

La police s'est vu forcée d'imposer l’atterrissage immédiat à des drones qui filmaient la scène pour ne pas gêner les trois hélicoptères engagés par les secours.