La préoccupation valable pour Hassan Rouhani

Le nouveau président iranien, Ebrahim Raissi lors de sa première conférence de presse à Téhéran, le 21 juin 2021. (Photo, AFP)
Le nouveau président iranien, Ebrahim Raissi lors de sa première conférence de presse à Téhéran, le 21 juin 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 24 juin 2021

La préoccupation valable pour Hassan Rouhani

  • La seule exception à l'histoire de la présidence était Ali Khamenei. Il a été élu président et n'était pas seulement un militant khomeiniste de longue date, mais aussi un combattant de la guerre Irak-Iran
  • Hussein-Ali Montazeri, était en désaccord avec Khomeini sur quelques points, dont les exécutions de 1988, et a donc été assigné à résidence

Ceux qui ont dit qu'il n'y avait qu'un seul électeur en Iran n'avaient pas tort ; c'est le chef suprême, que ce soit Khomeiny ou Khamenei. Les dernières élections qui ont fait d'Ebrahim Raisi président en sont un témoignage éloquent. Plus éloquente est l'histoire de la présidence en Iran, en particulier les événements qui suivent la fin du mandat des présidents.

Commençons par le premier d'entre eux, Abolhassan Banisadr. Un obscur professeur d'économie à Paris qui s'était rallié à Khomeiny, le guide suprême l'a nommé à la présidence après la victoire de la révolution, en disant : « C'est mon fils. Avec un tel « programme », Banisadr s'est présenté aux élections et a obtenu plus de 75 % des voix. Mais dès qu'il a désobéi à son « père », il a été écarté et déclaré traître et criminel, et les « masses » ont réclamé sa tête, alors il s'est enfui en France en tant que réfugié.

La présidence de Banisadr a duré du 4 février 1980 au 20 juin 1981.

La présidence de la république a commencé à se stabiliser en tant qu'institution en 1981, lorsque le deuxième président, Mohammad-Ali Rajai, a été assassiné après avoir « régné » pendant 28 jours.

La seule exception à l'histoire de la présidence était Ali Khamenei. Il a été élu président et n'était pas seulement un militant khomeiniste de longue date, mais aussi un combattant de la guerre Irak-Iran. Avec ses références et sa proximité avec Khomeiny, il a reçu 97% des voix. Après deux mandats, en 1989, il a été choisi chef suprême parce que l'homme qui avait été choisi avant lui, Hussein-Ali Montazeri, était en désaccord avec Khomeini sur quelques points, dont les exécutions de 1988, et a donc été assigné à résidence.

 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Kader Bueno : un tour de magie et d’humour à Casablanca

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  • Très connu sur les réseaux sociaux, Kader jongle avec brio entre le close-up, l’illusion et le stand-up
  • Au début du spectacle «Un tour de ma vie», Kader a partagé l’événement qui a marqué sa vie et l’a poussé à s’intéresser à la magie. Il a été confronté à une épreuve difficile, une brûlure au troisième degré alors qu’il n’avait que deux ans

Le 18 mai, Kader Bueno, l’artiste aux multiples talents, a offert au public du Megarama Casablanca une soirée hors du commun, mêlant magie et humour avec brio. Cet événement, qui entre dans le cadre de sa première tournée au Maroc, était l’occasion de vivre une expérience artistique captivante pour les spectateurs de tous âges.

Très connu sur les réseaux sociaux, Kader jongle avec brio entre le close-up, l’illusion et le stand-up. Son mélange unique a su captiver et ravir le public marocain. Plusieurs tours dans la poche, il a partagé avec la présence des moments de sa vie et des tours hallucinants.

La magie... une thérapie

Au début du spectacle «Un tour de ma vie», Kader a partagé l’événement qui a marqué sa vie et l’a poussé à s’intéresser à la magie. Il a été confronté à une épreuve difficile, une brûlure au troisième degré alors qu’il n’avait que deux ans. Cet incident a marqué un tournant dans sa vie, l’amenant à découvrir la magie comme une forme de thérapie lors de ses nombreux séjours à l’hôpital. «J’ai trouvé une boîte de magie dans la salle de jeux de l’hôpital. C’était ma thérapie», confie-t-il. La magie est ainsi devenue son refuge, lui permettant de dévier les regards de ses cicatrices.

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La pastèque : Racisme et résistance

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  • La tranche de pastèque apparaît comme un symbole de résistance dans le mouvement étudiant américain, et de nombreux Arabes l'interprètent comme symbolisant le drapeau palestinien
  • La coïncidence entre l'histoire américaine, en particulier l'histoire des Afro-Américains, et les couleurs du drapeau palestinien dans le symbolisme de la pastèque nécessite davantage d'explications sur la pastèque, l'indépendance et la résistance

La tranche de pastèque apparaît comme un symbole de résistance dans le mouvement étudiant américain, et de nombreux Arabes l'interprètent comme symbolisant le drapeau palestinien avec ses couleurs verte, rouge et noire, ce qui est vrai, mais cela n'explique pas la diffusion rapide et l'acceptation de ce symbolisme dans la société américaine ; il s'agit d'une autre histoire. La coïncidence entre l'histoire américaine, en particulier l'histoire des Afro-Américains, et les couleurs du drapeau palestinien dans le symbolisme de la pastèque nécessite davantage d'explications sur la pastèque, l'indépendance et la résistance.

Depuis la guerre de Sécession et le mouvement d'émancipation des esclaves, la culture populaire américaine a dépeint les Noirs (esclaves ou libres) comme des peuples arriérés incapables de contrôler leurs appétits, et des dessins animés les ont représentés en train de se gaver de pastèques, symbole d'appétits incontrôlés, de malpropreté et d'arriération. Ce stéréotype s'est ensuite perpétué dans les films.

Lorsque les Noirs ont constaté qu'ils ne pouvaient pas éradiquer ce stéréotype, ils ont décidé d'adopter ce symbole, le transformant d'un symbole de mépris en un symbole de résistance ; les Noirs se sont spécialisés dans la culture des pastèques et leur vente aux Blancs, et ont considéré la culture des pastèques comme un symbole de leur indépendance économique.

L'image d'un Noir ou d'une Noire mangeant une tranche de pastèque, symbole de malpropreté et de racisme, remplit les journaux, surtout dans les États du Sud

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Qui a la priorité au Liban… un président ou une république ?

Lebanon's Prime Minister Najib Mikati (Photo, AFP).
Lebanon's Prime Minister Najib Mikati (Photo, AFP).
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  • Ici, bien entendu, il est inévitable d’ajouter un nouveau facteur à la complexité de la situation libanaise
  • Ces obstacles - et leurs enchevêtrements au niveau régional - sont bien connus des parties concernées

Au milieu de la confusion persistante dans la situation politique libanaise, certains partis locaux continuent de suggérer que choisir un président est la solution souhaitée. Cependant, élire le président ne veut pas dire grand-chose et la république s’érode et se dissout de jour en jour.

Il ne fait aucun doute que l'élection du président constituera une dose positive, surtout si les parties concernées - sur le plan interne, régional et international - parviennent à s'entendre, même implicitement, sur le cadre et le rôle futurs du Liban, et si les difficultés qui ont empêché de combler le vide présidentiel depuis fin octobre 2022 est surmonté.

Ces obstacles - et leurs enchevêtrements au niveau régional - sont bien connus des parties concernées, actuellement représentées par les ambassadeurs du Comité Quintette (États-Unis, France, Royaume d'Arabie saoudite, Égypte et Qatar).

Ici, bien entendu, il est inévitable d’ajouter un nouveau facteur à la complexité de la situation libanaise. La « guerre de déplacement de Gaza » et ses conséquences, qui comprennent :

Premièrement : l’escalade de la féroce agression israélienne déclenchée par l’attaque du Hamas dans la bande de Gaza. Certains disent aujourd’hui qu’à moins que l’actuel « gouvernement de guerre » israélien ne tombe à cause d’une grave rupture entre son président, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense Yoav Gallant (et son bloc de 5 représentants), conduisant à la tenue de nouvelles élections. … il n’y aura aucun moyen de contenir les forces bruyantes profondément enracinées dans l’extrémisme sur lequel s’appuie Netanyahu. 

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