Après deux évènements autorisés à Stockholm durant lesquels le Coran a été profané par le réfugié irakien Salwan Momika, l'ambassade suédoise à Bagdad a été incendiée jeudi par des manifestants sadristes
Tôt samedi, réagissant cette fois à l'incident de Copenhague, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés sur la place Tahrir au centre de Bagdad scandant «Oui, oui au Coran» et brandissant pour certains des portraits de Moqtada Sadr
«A travers cette manifestation, nous voulons faire parvenir notre voix à l'ONU, pour obtenir la pénalisation de toute profanation des livres saints, ceux de l'islam, du christianisme, du judaïsme», dit un responsable
Stockholm a été le théâtre de deux profanations du Coran, fin juin puis le 20 juillet, organisées par un réfugié irakien
Depuis l'annonce en janvier du projet controversé, des dizaines de milliers de personnes manifestent chaque semaine dans le pays, dans ce qui est considéré comme l'un des plus grands mouvements de contestation de l'histoire d'Israël
A Tel-Aviv, des militants d'un groupe de vétérans de l'armée ont formé une chaîne humaine pour bloquer la principale entrée du quartier général de l'armée
Une vingtaine d'opposants et des personnalités des milieux des affaires et des médias ont été arrêtés depuis février dans le cadre d'une enquête pour «complot contre la sûreté de l'Etat»
Le président tunisien, Kais Saied qui s'est emparé des pleins pouvoirs dans le pays depuis l'été 2021, les a qualifiés de «terroristes»
«Cautionner l’irrespect et la haine envers nos forces de l’ordre, c’est abîmer sciemment la République», selon la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet
Environ 2 000 personnes ont participé samedi à Paris à la marche en mémoire d'Adama Traoré, mort il y a 7 ans peu après son interpellation par des gendarmes