Depuis leur retour au pouvoir mi-août, les talibans ne s'en sont pas pris physiquement aux femmes qui étudient ou travaillent à Kandahar
Mais les souvenirs de plomb des années 1990, lorsqu'ils empêchaient les femmes de travailler, d'étudier ou de sortir seules ou sans burqa, ont suffi pour que les femmes désertent les longues avenues commerçantes et poussiéreuses
Depuis la chute en mars 2019 de l'organisation Etat islamique, la communauté internationale est confrontée au casse-tête du rapatriement des familles des terroristes capturés ou tués en Syrie et en Irak
«Les enfants ne sont pas responsables de leur situation. Les mères devront répondre de leurs actes devant la justice pénale. Un grand nombre d'entre elles ont été placées en détention après leur arrivée en Allemagne»
Nella Salminen a été selectionnée par l'organisation Plan International pour travailler le temps d'une journée aux côtés du président Niinisto dans le cadre de la campagne #GirlsTakeover
L'évènement, organisée avant la Journée des filles de l'ONU le 11 octobre, permet à des adolescentes du monde entier d'assumer des responsabilités dans les domaines politique et économique
A Kaboul, six jeunes Afghanes ont brièvement tenté de manifester pour revendiquer leur droit à l'éducation, avant d'en être violemment empêchées par des talibans qui ont tiré en l'air
«Je respecte les journalistes, mais cette manifestation n'avait pas été autorisée. Si elles avaient demandé l'autorisation de manifester, elles l'auraient eue»
Sur les 63 sièges de l'Althingi, 33 seront occupés par des femmes, soit 52,3%
Le grand vainqueur est le parti du Progrès (centre-droit), qui emporte 13 sièges, cinq de plus que lors des dernières élections de 2017, avec 17,3% des voix
De nombreuses Afghanes publient des photos d'elles portant des robes éclatantes et multicolores, vertes, jaunes, orange ou rouges, inondant les réseaux sociaux des célèbres broderies de leur pays
La société afghane est «différente de ce qu'elle était la dernière fois que les talibans ont gouverné le pays. Beaucoup de femmes gagnent leur vie, sont cheffes de famille»
Vendredi, Asmaa Rhlalou, 52 ans, est devenue la première maire de Rabat, la capitale du Maroc
Quatre jours plus tôt, le 20 septembre, une autre candidate du RNI, Nabila Rmili, 47 ans, a été élue, pour la première fois aussi, à la tête de Casablanca, plus grande ville du Maroc