La majorité des déclarations aux Etats-Unis étaient empreintes de compassion envers les alliés afghans qui cherchent à fuir les talibans
Mais des voix s'élèvent dans la droite radicale pour mettre en garde contre « une invasion » de réfugiés avec désormais, en puissant mégaphone, l’ancien président
Les deux superpuissances sont à couteaux tirés sur la situation à Hong Kong, à Taïwan, sur les droits humains, le commerce, les technologies ou l'origine de la pandémie de coronavirus
En juillet, la Chine a nommé à Washington Qin Gang, un ambassadeur connu pour ses postures agressives envers les pays occidentaux
Joe Biden est sous le feu des critiques face aux scènes d'évacuations chaotiques à Kaboul et aux récits de candidats au départ afghans empêchés de parvenir jusqu'à l'aéroport par les contrôles des talibans
Le président a assuré que son pays était engagé à évacuer tous les Afghans ayant aidé les Etats-Unis dans leurs opérations en Afghanistan pendant la guerre
Au total, 11,7 millions de personnes touchaient encore le chômage fin juillet, selon les données les plus récentes disponibles
Le marché de l'emploi a connu une forte amélioration en juillet, avec 943 000 emplois créés et un taux de chômage en baisse pour le deuxième mois consécutif, tombant à 5,4%
Des vidéos ont montré des scènes de totale anarchie, comme ces centaines de personnes courant près d'un avion de transport militaire américain qui roule pour aller décoller, pendant que certains tentent follement de s'accrocher à ses flancs ou ses roues
Certains reprochent au département d'Etat d'avoir attendu plus de deux mois pour lancer le processus de délivrance des visas d'immigration aux Afghans craignant pour leur vie
«Je suis profondément attristé par la situation, mais je ne regrette pas» la décision de retirer les forces américaines d'Afghanistan, où elles étaient entrées 20 ans plus tôt pour chasser les talibans, a-t-il déclaré dans une adresse télé très attendue
Cible de vives critiques, aux États-Unis comme à l'étranger, M. Biden a répété que la mission de Washington n'avait jamais été de bâtir une nation démocratique dans un pays instable, mais «d'empêcher une attaque terroriste sur le sol américain»
«Les forces US ne peuvent pas, et ne devraient pas, mener une guerre et mourir d'une guerre que les forces afghanes n'ont pas la volonté de combattre pour eux-mêmes»
L'opposition républicaine s'est engouffrée dans la brèche, elle qui était bien embarrassée jusque là, puisque le retrait avait été décidé au départ par Trump
Lundi, tandis que se réveille Washington, son agenda ne prévoit aucun événement public pour Joe Biden, depuis vendredi à Camp David, lieu de villégiature des présidents américains
Son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan promet toutefois, sur la chaîne de télévision ABC, que les Américains auront « bientôt » des nouvelles de leur président