Lorsque l'Irak a envahi le Koweït, feu le roi jordanien Hussein a téléphoné au président Saddam Hussein pour lui demander de retirer ses forces et de reprendre les négociations pour résoudre les différends. Saddam a répondu : « Ils étaient allés trop loin et avaient besoin de recevoir une leçon.
Il a essayé de laisser entendre que l'opération était simplement un effort pour discipliner l'autre, mais les développements ultérieurs ont démontré qu'il était plus grand et plus dangereux que cela. L'invasion irakienne a provoqué un tremblement de terre qui s'est retourné contre l'Irak lui-même et Saddam.
Lorsque Vladimir Poutine a rassemblé ses forces à la frontière ukrainienne, les dirigeants européens ne pensaient pas qu'il l'envahirait réellement. Ils ont rejeté l'action comme un acte d'intimidation tout au plus.
L'Irak de Saddam n'a rien à voir avec la Russie de Poutine. Mais certaines voix en Occident commencent à prétendre que les résultats de l'invasion de l'Ukraine ne répondront pas aux attentes de l'envahisseur. Ils disent que l'OTAN est aujourd'hui plus puissante que jamais, depuis sa formation à l'époque de Joseph Staline. Ils pensent que l'Ukraine est aujourd'hui plus proche de l'OTAN que jamais auparavant, même si elle n'a pas encore rejoint officiellement l'alliance.
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