Ukraine: nouveau record de l'inflation en Egypte à 12,1%

Des égyptiens travaillent dans une boulangerie sur un marché du Caire, le 17 mars 2022. (AFP)
Des égyptiens travaillent dans une boulangerie sur un marché du Caire, le 17 mars 2022. (AFP)
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Publié le Dimanche 10 avril 2022

Ukraine: nouveau record de l'inflation en Egypte à 12,1%

  • Cette année, les prix du pain et des céréales ont augmenté de 11% depuis février et ceux de l'huile de 36,2% en un an, selon CAPMAS
  • Premier importateur mondial de blé, l'Egypte dépend de la Russie et de l'Ukraine pour 85% de son approvisionnement en cette céréale

LE CAIRE: L'inflation annuelle a atteint 12,1% en mars en Egypte, soit près du triple du taux un an plus tôt, en raison de la hausse du prix du pain et de l'huile provoquée par la guerre en Ukraine, ont indiqué dimanche les autorités.


"L'inflation annuelle a atteint 12,1% en mars 2022 contre 4,8% l'année dernière", a annoncé dans un communiqué l'agence nationale des statistiques (CAPMAS).


Alors que Le Caire discute avec le Fond monétaire international (FMI) un nouveau prêt, la Banque centrale a révélé le 7 avril que ses réserves de change étaient passées de 41 milliards de dollars en février à 37 milliards en mars. Elle a justifié cette fonte par des injections de devises pour "calmer les marchés" bouleversés par l'invasion russe de l'Ukraine. 


Cette année, les prix du pain et des céréales ont augmenté de 11% depuis février et ceux de l'huile de 36,2% en un an, selon CAPMAS.  


Premier importateur mondial de blé, l'Egypte dépend de la Russie et de l'Ukraine pour 85% de son approvisionnement en cette céréale, ainsi que pour 73 % de son huile de tournesol.


Sur les 103 millions d'Egyptiens, 30 millions sont officiellement pauvres et autant d'autres sont dans la précarité selon la Banque mondiale. 


Cette inflation a coïncidé avec le  mois du jeûne de ramadan, période synonyme de dépenses alimentaires pour les ménages.


L'inflation ne cesse d'augmenter en Egypte depuis le lancement en 2016 d'une austérité réclamée par le FMI en échange d'un prêt de 10,8 milliards d'euros avec à la clé une brusque dévaluation et une refonte des  subventions sur les denrées essentielles.


Frappée par l'impact économique de la guerre en Ukraine et d'énormes dépenses publiques dans les infrastructures, l'Egypte a récemment dévalué sa monnaie de 17%.


Aussitôt, l'Arabie saoudite, grand allié du régime d'Abdel Fattah al-Sissi a déposé cinq milliards de dollars à la Banque centrale égyptienne. 


Le budget du pays d'environ 160 milliards de dollars est grévé par une dette publique qui atteint 90% du PIB.


France: l'inflation quasiment stable en novembre, à 1,3% sur un an, selon l'Insee

Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors de la 5e édition d'Impact PME, à la Station F, une pépinière d'entreprises, à Paris, le 28 novembre 2024. (AFP)
Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors de la 5e édition d'Impact PME, à la Station F, une pépinière d'entreprises, à Paris, le 28 novembre 2024. (AFP)
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  • Toujours selon ces estimations provisoires, sur un mois, les prix à la consommation ont légèrement baissé de 0,1% en novembre, contre une hausse de 0,3% le mois précédent
  • Sur un an, l'Insee explique que l'augmentation des prix à la consommation serait due à un "ralentissement des prix de l'alimentation compensé par une accélération des prix des services", et une "baisse moins marquée des prix de l'énergie"

PARIS: Les prix à la consommation ont augmenté de 1,3% en France en novembre sur un an, selon une estimation provisoire de l'Insee jeudi, après 1,2% en octobre, une "quasi-stabilité" selon l'Institut.

Toujours selon ces estimations provisoires, sur un mois, les prix à la consommation ont légèrement baissé de 0,1% en novembre, contre une hausse de 0,3% le mois précédent.

Sur un an, l'Insee explique que l'augmentation des prix à la consommation serait due à un "ralentissement des prix de l'alimentation compensé par une accélération des prix des services", et une "baisse moins marquée des prix de l'énergie".

En novembre la baisse des prix s'expliquerait par la diminution des prix des services, notamment des transports, précise l'Insee. Les prix de l'alimentation et des produits manufacturés seraient en revanche stables par rapport à octobre, mais "ceux de l'énergie et du tabac seraient en légère hausse en novembre", peut-on encore lire.

L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons entre pays européens, augmente pour sa part de 1,7% en novembre, après 1,6% en octobre sur un an. Et diminuerait de 0,1% en novembre après +0,3% en octobre.

Jeudi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé que "toutes les raisons" étaient "réunies" pour une "réduction" des taux d'intérêt lors de la prochaine réunion des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) le 12 décembre.

L'inflation en France est à présent nettement en dessous de la cible de 2% l'an privilégiée par l'institution.

La BCE a assoupli sa politique monétaire récemment, avec trois baisses de taux d'intérêt depuis juin. La plupart des économistes prévoient que la BCE décidera de nouvelles baisses lors de ses prochaines réunions, jusqu'à ramener le taux de la facilité de dépôt à 2%.

Une fois revenue à ce niveau, la politique monétaire de la zone euro serait considérée comme neutre, c'est-à-dire qu'elle ne freinerait ni ne stimulerait l'activité économique.

La BCE est particulièrement attentive à l'évolution de l'inflation pour décider d'assouplir ou non sa politique monétaire, et peut choisir de favoriser l'activité en diminuant ses taux, ou au contraire risquer de la ralentir en les augmentant, lorsque l'inflation s'envole.

Les banques commerciales se fournissent en liquidités auprès de la BCE. En échange, elles doivent payer des intérêts, basés sur le taux de refinancement, qui est l'un des trois taux directeurs de la BCE.

Par un effet domino, les établissements bancaires répercutent ces coûts à leurs clients.

 


L'Arabie saoudite augmente ses dépenses en R&D à six milliards de dollars en 2023

L'Autorité générale des statistiques a fait état d'une augmentation du personnel de R&D, la main-d'œuvre atteignant 49 337 personnes à la fin de 2023, soit une hausse de 12,2% par rapport à l'année précédente. (Shutterstock)
L'Autorité générale des statistiques a fait état d'une augmentation du personnel de R&D, la main-d'œuvre atteignant 49 337 personnes à la fin de 2023, soit une hausse de 12,2% par rapport à l'année précédente. (Shutterstock)
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  • Le Royaume donne la priorité à la R&D dans des secteurs tels que l'énergie, la technologie et le développement durable
  • Cette démarche s’inscrit dans le cadre de son initiative Vision 2030 visant à diversifier son économie en réduisant sa dépendance au pétrole

RIYAD: L'Arabie saoudite a augmenté ses dépenses en recherche et développement pour atteindre 22,61 milliards de riyals saoudiens (6,02 milliards de dollars; 1 dollar = 0,95 euro) en 2023, soit une augmentation de 17,4% par rapport à l'année précédente, selon des données officielles.

L'Autorité générale des statistiques a fait état d'une augmentation du personnel de R&D, la main-d'œuvre atteignant 49 337 personnes à la fin de 2023, soit une hausse de 12,2% par rapport à l'année précédente. Parmi ces personnes, les chercheurs sont au nombre de 36 832, soit une croissance annuelle de 22,1%.

Le Royaume donne la priorité à la R&D dans des secteurs tels que l'énergie, la technologie et le développement durable dans le cadre de son initiative Vision 2030 visant à diversifier son économie en réduisant sa dépendance au pétrole.

«La répartition en pourcentage des employés dans le domaine de la R&D au niveau des différents secteurs indique que le nombre d'employés dans l'enseignement supérieur a atteint 37 540 employés, soit 76,1%, suivi par le secteur privé, avec 8 810 employés, soit 17,9%, puis le secteur gouvernemental, avec 2 987 employés, soit 6,1%», a noté la Gastat.

L'autorité a également révélé que l'Arabie saoudite comptait 32 209 chercheurs dans l'enseignement supérieur à la fin de 2023. Les secteurs privé et public emploient respectivement 2 790 et 1 883 chercheurs.

En termes de financement, le secteur gouvernemental représentait la plus grande part des dépenses de R&D avec 12,12 milliards de riyals saoudiens en 2023, soit 53,6% du total. Le secteur privé a contribué à hauteur de 9,31 milliards de riyals saoudiens, tandis que le secteur de l'enseignement supérieur a reçu 1,17 milliard de riyals saoudiens.

En ce qui concerne les dépenses, le secteur privé arrive en tête avec 8,70 milliards de riyals saoudiens, suivi du secteur public avec 8,66 milliards de riyals saoudiens et du secteur de l'enseignement supérieur avec 5,24 milliards de riyals saoudiens.

En août, le géant de l'énergie Saudi Aramco a annoncé un engagement de 100 millions de dollars pour financer la recherche et le développement à l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah au cours de la prochaine décennie.

Le partenariat vise à accélérer l'innovation en Arabie saoudite et à développer des solutions commercialement viables qui soutiennent la transition énergétique mondiale et les objectifs de durabilité, selon un communiqué de presse.  

L'accord se concentrera sur des domaines tels que la transition énergétique, la durabilité, la science des matériaux, les technologies en amont et les solutions numériques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad accueillera le Forum des Nations Unies sur la Gouvernance de l'Internet

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  • Le mois prochain, l'Arabie Saoudite accueillera le Forum sur la Gouvernance de l'Internet 2024 au Centre International de Conférences du Roi Abdulaziz à Riyad
  • Des experts internationaux en technologie se réuniront pour discuter des politiques de l'internet lors de la 19ᵉ édition du Forum des Nations Unies sur la Gouvernance de l'Internet

Riyad : Le mois prochain, l'Arabie Saoudite accueillera le Forum sur la Gouvernance de l'Internet 2024 au Centre International de Conférences du Roi Abdulaziz à Riyad.

Des experts internationaux en technologie se réuniront pour discuter des politiques de l'internet lors de la 19ᵉ édition du Forum des Nations Unies sur la Gouvernance de l'Internet. Prévu du 15 au 19 décembre, cet événement aura pour thème : “Construire notre avenir numérique multipartite”.

Le forum devrait rassembler plus de 10 000 participants provenant de 160 pays, ainsi que plus de 1 000 intervenants internationaux, selon l'Agence de Presse Saoudienne (SPA).

Abdullah Al-Swaha, ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'Information, a déclaré que le forum représente “une plateforme exceptionnelle à l'ère de l'intelligence artificielle, visant à renforcer la coopération numérique internationale entre les gouvernements, le secteur privé, le secteur à but non lucratif, ainsi que les pionniers et les innovateurs”.

Il a ajouté que le forum constituait une opportunité pour échanger des idées en vue de favoriser la croissance économique, la prospérité des sociétés, et un avenir numérique durable au service de l'humanité.

L'événement proposera 300 sessions et ateliers, où les participants aborderont les dernières politiques en matière de gouvernance de l'internet, les défis numériques émergents, et échangeront sur les meilleures pratiques dans ce domaine.

Selon la SPA, le forum s'articulera autour de quatre thèmes principaux : l'innovation et les risques dans l'espace numérique, le développement et la durabilité, la promotion des droits de l'homme et de l'inclusion, ainsi que le renforcement de la gouvernance numérique de l'internet.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com