L'Égypte accueille des pourparlers sur la réconciliation libyenne

Des Libyens manifestent contre la présence de milices armées dans la ville de Tajoura, au sud-est de la capitale Tripoli, le 28 septembre 2020 (Photo, AFP)
Des Libyens manifestent contre la présence de milices armées dans la ville de Tajoura, au sud-est de la capitale Tripoli, le 28 septembre 2020 (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 30 septembre 2020

L'Égypte accueille des pourparlers sur la réconciliation libyenne

  • La ville de Hurghada sur la côte de la mer Rouge accueille des pourparlers sur le rétablissement d'un cessez-le-feu dans le pays
  • Au cours de la première quinzaine d'octobre, le Caire accueillera la plus grande conférence sur le processus de réconciliation nationale libyenne

LE CAIRE : Des pourparlers qui visent à ouvrir la voie vers une solution politique et économique du conflit en Libye ont lieu actuellement en Égypte.

La ville de Hurghada, sur la côte de la mer Rouge, accueille des discussions sur le rétablissement d'un cessez-le-feu dans le pays, la sécurisation des champs pétroliers et des installations pétrolières, ainsi que la mise en place d'institutions et d'infrastructures gouvernementales.

Les responsables participant à la réunion sur la sécurité s'emploient à mettre en place des comités militaires dans l'est et l'ouest de la Libye, en vue de former une force unifiée pour le pays et parvenir à un règlement global sur la base des résultats de la conférence de Berlin de janvier et de la déclaration du Caire qui en résulte.  

Le conseiller politique du président de la Chambre des représentants libyenne, Fathi Al-Marimi, a déclaré que les forces libyennes se préparent actuellement pour une réunion à Genève le mois prochain. Les préparatifs comprennent des discussions sur la sélection d'un nouveau conseil présidentiel - qui serait composé d'un président, deux adjoints, un premier ministre et deux adjoints représentant les régions de la Cyrénaïque, du Fezzan et de Tripoli – ainsi que sur les questions économiques, militaires sécuritaires à l'avenir.

Au cours de la première quinzaine d'octobre, le Caire accueillera la plus grande conférence sur le processus de réconciliation nationale libyenne avec la participation de responsables, d'anciens leaders tribaux et d'autres représentants, afin d'élaborer un plan de paix global.

Hassan Al-Mabrouk, membre du comité préparatoire de la conférence de réconciliation, a déclaré: « Le comité a contacté de nombreux leaders de différentes régions libyennes, notamment à Misrata, Tripoli, et toutes les régions de l'ouest, du sud et de l'est.  Ils ont tous exprimé leur volonté de participer à la conférence de réconciliation au Caire en octobre.

Il a ajouté que le comité a exhorté les autorités libyennes, la communauté internationale et toutes les organisations concernées à trouver une solution à la crise libyenne et à préserver l'unité et la souveraineté du pays sans ingérence extérieure. Cela inclurait le retrait des mercenaires et la dissolution des milices.

La réconciliation nationale ne peut être réalisée que par la libération immédiate des prisonniers et des détenus, a déclaré Al-Mabrouk, la mise en œuvre et la généralisation d'une loi d'amnistie générale délivrée par le Parlement libyen, et le retour des personnes déplacées.

Al-Mabrouk a ajouté que les leaders communautaires, les universitaires et les imams avaient le devoir religieux et social de réussir à rassembler la nation pour la paix. Dix ans de guerre, de sang, de destruction, de gaspillage de richesse et de haine parmi les Libyens devraient fournir matière à réflexion.

« La tenue de cette conférence avant la réunion de Genève contribuera forcément à créer une atmosphère propice à la transition politique en représentant tous les groupes à la prochaine étape », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com