La réussite incroyable de la réalisatrice libanaise Mounia Akl

La réalisatrice libanaise Mounia Akl a été saluée par la critique pour son premier long métrage. (Photo fournie)
La réalisatrice libanaise Mounia Akl a été saluée par la critique pour son premier long métrage. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 29 octobre 2021

La réussite incroyable de la réalisatrice libanaise Mounia Akl

La réalisatrice libanaise Mounia Akl a été saluée par la critique pour son premier long métrage. (Photo fournie)
  • Costa Brava raconte l’histoire d’une famille qui mène une vie écoconsciente dans la montagne libanaise et qui voit sa vie bouleversée par la construction d’une décharge illégale près de sa propriété
  • Le film a déjà remporté plusieurs récompenses: le prix Netpac au festival international du film de Toronto, le prix du public au festival du film de Londres, et surtout le prix Fipresci du meilleur premier film au festival du film d’El Gouna

LE CAIRE: «Pourquoi suis-je obsédée par les déchets?», se demande Mounia Akl en riant. «C’est drôle, mes amis m’ont surnommée “la réalisatrice des déchets”. En fait, je pense que Submarine a été pour moi un tremplin qui m’a amené à tourner Costa Brava. Je n’ai donc pas toujours été obsédée par les ordures. C’est juste que Submarine était un fragment de Costa Brava à bien des égards», raconte la cinéaste. 

La réalisatrice libanaise est assise tranquillement dans un coin du campus El Gouna de l’université TU Berlin, discutant patiemment de son premier long métrage intitulé Costa Brava, Lebanon. Le film traite de la crise des déchets au Liban, un désastre toxique et tragique qui a mis à nu les fissures de la société libanaise. C’est un sujet qu’Akl ne connaît que trop bien, ayant abordé un sujet similaire dans son court-métrage primé, Submarine. Elle a aussi activement participé aux manifestations lors de la crise des déchets de 2015 dans le pays.    

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Mounia Akl. (Photo fournie) 

«C’est la première fois que j’ai eu le sentiment d’appartenir à un mouvement, parce qu’il était en quelque sorte sans leader», explique Akl en évoquant les manifestations qui ont secoué le Liban il y a six ans. «J’ai grandi après la guerre civile dans un pays où l’on ne compte que lorsqu’on suit une certain leader ou un parti politique. Ce n’est pas mon cas. Je n’ai jamais senti que j’appartenais à ce monde-là. Lorsque la crise des déchets a éclaté, j’ai eu l’impression que les rues appartenaient à ma génération. Cette crise était aussi une métaphore des dysfonctionnements dans le pays. Il ne s’agissait pas seulement d’une catastrophe environnementale qui a transformé notre ville, mais aussi de corruption politique», explique la cinéaste. 

C’est dans ce monde d’activistes que Mounia Akl a intégré sa fascination pour la famille. Dans Costa Brava, cette famille se compose des anciens militants politiques Walid (Saleh Bakri) et Souraya (Nadine Labaki) et de leurs enfants, Tala (Nadia Charbel) et Rim (Geana et Ceana Restom). Ensemble, ils vivent une vie de splendide isolement dans les montagnes surplombant Beyrouth, échappant à la pollution toxique de la ville. Ils mènent une existence écoconsciente et autosuffisante. La mère vieillissante de Walid, Zeina (Liliane Chacar Khoury), vit avec cette famille étrange et libre d’esprit. 

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Le film met en vedette Saleh Bakri et Nadine Labaki. (Photo fournie) 

Cependant, leurs rêves utopiques sont brisés lorsque la construction d’une décharge illégale sur une colline adjacente à leur propriété amène la crise des déchets du pays au pas de leur porte. Cet acte de vandalisme environnemental ne tarde pas à faire apparaître des fractures au sein de la famille. 

«J’ai toujours été obsédée par la famille et par la façon dont, en observant sa structure, on peut comprendre les failles d’une société», indique la réalisatrice, qui a coécrit le film avec Clara Roquet. «En grandissant, j’ai toujours pensé que c’était à cause du Liban que mes parents se disputaient. J’étais convaincue qu’il existait une relation entre la pression extérieure qu’ils subissaient et leurs moments de vulnérabilité. Je voulais donc réaliser un film sur cette friction, sur la manière dont les contraintes au Liban font que les personnes qui y vivent n’ont pas le temps d’exister ou de prendre soin d’eux-mêmes. Cela fait ressortir nos propres démons parce que nous sommes toujours en état de crise», affirme la réalisatrice. 

Tourné pendant trente-six jours en novembre et décembre 2020, et produit par Abbout Productions, Costa Brava a été présenté en première mondiale à la Mostra de Venise en septembre et a remporté le prix Netpac au festival international du film de Toronto peu après. Il a ensuite reçu le prix du public au festival du film de Londres, mais c’est sans doute en Égypte que le film a décollé. Il a non seulement remporté le prix Fipresci du meilleur premier film au festival du film d’El Gouna au début du mois, mais aussi le premier prix Green Star d’El Gouna pour les films liés à l’environnement. Ce faisant, il a propulsé Akl et les jeunes stars du film sur la scène régionale. 

«Ces derniers mois ont été très gratifiants, car j’ai l’impression que nous avons reçu beaucoup de réactions sincères de la part du public», affirme Akl, qui a confié le rôle d’Alia, la sœur de Walid, à son amie proche, Youmna Marwan. «L’expérience à Londres était très émouvante pour moi, car le film a beaucoup touché un public international, mais aussi de nombreux expatriés libanais qui se sont sentis très concernés par les difficultés rencontrées par les personnages. Cela m’a fait vraiment chaud au cœur de voir les réactions positives qu’ont suscité le film, que ce soit à Venise, à Londres, à Toronto ou ici en Égypte. J’ai l’impression que dans chaque pays, les gens s’attachent à un personnage différent pour des raisons qui leur sont propres», raconte Mounia Akl. 

Le succès du film repose en grande partie sur son portrait intime d’une famille en crise, mais aussi sur ses deux plus jeunes et plus brillantes stars. Lorsque Mounia Akl est montée sur scène pour recevoir le premier des deux prix du film à El Gouna avec Marwan et la productrice Myriam Sassine, ce sont les sœurs Restom qui leur ont volé la vedette, visiblement peu impressionnées par la lumière des projecteurs. 

L’interprétation charismatique des jumelles du personnage de Rim (elles ont joué des scènes différentes à tour de rôle), a en effet constitué l’un des moments forts du festival, donnant une touche tendrement excentrique au long-métrage.  

«Je me souviens avoir vu une vidéo de cette enfant et je suis tombée amoureuse d’elle», se souvient Akl, qui avait déjà regardé plus de 100 autres vidéos avant de faire passer les essais. «Puis le directeur de casting m’a dit qu’elle avait une soeur. J’ai donc fait des essais en pensant que l’une d’entre elles serait Rim, mais les deux étaient vraiment géniales. Chacune possède un trait de caractère que l’autre n’a pas. La première est très émotive et très empathique. On dirait une personne de 70 ans dans un corps de 7 ans. L’autre est comme l’enfant sauvage Mowgli dans le Livre de la jungle. J’ai donc divisé les scènes entre les deux et c’était assez pratique, car quand l’une se fatiguait, l’autre prenait le relais le jour suivant.» 

Le tournage était loin d’être facile. L’explosion du 4 août a fait dérailler le calendrier de production du film et a traumatisé de nombreux membres de l’équipe, alors que la pandémie et la profonde crise économique du pays ont multiplié les défis. La situation du Liban était si mauvaise que l’idée initiale de situer le film dans un futur dystopique a été abandonnée, la réalité ayant rattrapé la production. 

En outre, des mesures écologiques ont été mises en œuvre sur le plateau: recyclage, économies d’eau et d’électricité, et réduction des émissions de carbone. Il a également fallu recourir à des effets spéciaux pour créer une décharge sur un flanc de montagne normalement verdoyant. «Je ne pense pas que les cinéastes doivent transmettre des messages dans leurs films, mais plutôt soulever des questions», estime Akl. «Le plus important est que certains personnages de ce film sont en accord les uns avec les autres pour dire que la situation doit changer. C’est important, parce que quand on croit qu’on peut changer, cela veut dire qu’il y a peut-être un peu d’espoir.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Rachida Dati annonce un label pour "soutenir" et "valoriser" les discothèques

La ministre française de la Culture et du Patrimoine Rachida Dati prononce un discours lors de la présentation du label « Club culture » à Paris, le 29 novembre 2024. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
La ministre française de la Culture et du Patrimoine Rachida Dati prononce un discours lors de la présentation du label « Club culture » à Paris, le 29 novembre 2024. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
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  • Un label « Club culture » identifiera désormais les discothèques qui « soutiennent activement la création artistique et les DJ ».
  • « Ce label apporte du soutien, du rayonnement, de l'attractivité et de la protection », a-t-elle fait valoir, ajoutant que si les critères précis concernant cette appellation devaient encore être définis

PARIS : Un label « Club culture » identifiera désormais les discothèques qui « soutiennent activement la création artistique et les DJ » et s'engagent dans la lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels, a annoncé vendredi la ministre de la Culture.

« C'est important que nous ayons cette reconnaissance », a déclaré Rachida Dati lors d'un discours au club Mazette, dans le 12^e arrondissement de Paris, aux côtés d'Aurélien Antonini, le président du Syndicat professionnel Culture nuit.

« Ce label apporte du soutien, du rayonnement, de l'attractivité et de la protection », a-t-elle fait valoir, ajoutant que si les critères précis concernant cette appellation devaient encore être définis, elle allait permettre aux clubs d'être reconnus comme des « acteurs culturels à part entière ».

Cette initiative doit également « valoriser le rôle essentiel des clubs dans la découverte artistique », a-t-elle souligné.

Pour obtenir ce label, ces établissements devront remplir un certain nombre de critères, notamment en matière d'accessibilité des publics ou de parité dans la programmation.

Décerné pour une durée de trois ans, il permettra aux lieux retenus d'afficher l'appellation « Clubs Culture - lieux d'expression artistique et de fête ».

Ils seront recensés dans un annuaire en ligne, accessible sur le site du ministère de la Culture.


Un orchestre japonais rencontre le jeu vidéo à Riyad

Dans la première partie du concert, l'orchestre a interprété des œuvres telles que "Victory Fanfare" et "Moebius". (Fourni)
Dans la première partie du concert, l'orchestre a interprété des œuvres telles que "Victory Fanfare" et "Moebius". (Fourni)
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  • L'orchestre philharmonique de Tokyo, de renommée mondiale, a donné deux soirées de concerts au Red Hall de l'Université Princesse Nourah

RIYAD: Quel est le point commun entre les jeux vidéo et l'orchestre? La collaboration, les expériences immersives et l'art de raconter des histoires dans toute sa splendeur.

L'orchestre philharmonique de Tokyo, de renommée mondiale, a régalé ses invités avec deux nuits de concerts organisés par Qiddiya Gaming au Red Hall de l'Université Princesse Nourah, jeudi et vendredi.

Le producteur et réalisateur de Final Fantasy XIV, Naoki Yoshida, et le célèbre éditeur de son et compositeur Masayoshi Soken ont profité de l'occasion pour se présenter à une salle comble de fans, vêtus de thobes saoudiens traditionnels.

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L'orchestre philharmonique de Tokyo, de renommée mondiale, s'est produit au Red Hall de l'université Princesse Nourah jeudi et vendredi. (Fourni)

Arab News a eu l'occasion d'interviewer Yoshida, Soken, Natsuko Ishikawa, concepteur principal du scénario, et Michael-Christopher Koji Fox, superviseur de la localisation.

Yoshida a exprimé sa gratitude envers les fans fidèles du jeu au Moyen-Orient: "Je suis très reconnaissant envers les fans du Moyen-Orient et d'Arabie Saoudite qui ont aimé la franchise Final Fantasy".

"Nous sommes enfin là pour rendre la pareille à la communauté qui nous aime et nous soutient depuis si longtemps. Pour pouvoir leur apporter l'excitation, nous leur apportons du son et de la musique".

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L'événement a également permis aux fans de profiter d'un espace dédié aux produits dérivés, avec des articles exclusifs et d'autres produits expédiés directement de Tokyo. (Fourni)

"Nous n'envisageons pas cet événement comme une fin, mais comme quelque chose qui nous reliera à l'avenir".

Dans la première partie du concert, l'orchestre a interprété des œuvres telles que "Victory Fanfare" et "Moebius".

Afin de donner aux joueurs une véritable expérience de jeu, Soken a eu l'idée de créer la même pause dans le jeu pendant la performance de l'orchestre pour refléter la bataille dans le jeu.

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Dans la première partie du concert, l'orchestre a interprété des œuvres telles que "Victory Fanfare" et "Moebius". (Fourni)

Soken a déclaré: "Lors de cette bataille, il y a un mécanisme dans le jeu où le temps s'arrête et où le joueur s'arrête. En jouant cette chanson en concert, nous voulons que les joueurs ressentent cela en musique; l'expérience du jeu et leurs souvenirs du jeu sont liés de cette manière".

"Nous voulions trouver un moyen de recréer cet arrêt du temps tout en étant joué en concert par un orchestre. L'idée qui nous est venue est donc la suivante: si le temps s'arrête dans le jeu, pourquoi ne pas faire en sorte que le concert s'arrête?"

L'idée de Soken s'est concrétisée et la foule a été émerveillée lorsque l'orchestre s'est arrêté pendant quelques secondes.

Chargée de la création des graphiques et des vidéos, Ishikawa a déclaré que son travail consistait à choisir des scènes qui résonnaient avec les joueurs.

Elle a déclaré: "Ce que nous avons créé ici donne l'impression d'avoir été créé par l'équipe de développement de Final Fantasy, même s'il s'agit d'un concert”.

Contrairement à un concert classique, où chaque chanson évoque des émotions différentes pour chaque individu, Soken a déclaré que les concerts de jeux vidéo créaient une expérience émotionnelle commune.

Soken a déclaré: "Dans un concert de jeux, tout le monde vit la même chose parce qu'il a vécu le même jeu, et tout le monde partage donc cette excitation”.

Plus de 100 musiciens sont venus du Japon, accompagnés de chanteurs, pour donner vie à la bande originale de Final Fantasy XIV.

Soken a déclaré: "Nous savons que l'Arabie saoudite et le Japon ont une longue histoire de collaboration amicale, mais il n'y a pas eu grand-chose en matière de musique, et il n'y a probablement rien eu en matière de musique de jeu".

"Les personnes qui assisteront au concert pourront rentrer chez elles et dire à leurs amis à quel point l'expérience a été passionnante et que ces Japonais ont apporté quelque chose de formidable que nous n'avions jamais vu auparavant".

L'événement a également offert aux fans une zone de merchandising dédiée, avec des articles exclusifs et d'autres produits expédiés directement de Tokyo.

Les détenteurs de billets Diamant ont également eu l'occasion de rencontrer Yoshida, Soken, Ishikawa et Fox et de recevoir un poster et une photo signés.

Avec plus de 30 millions de joueurs enregistrés, Final Fantasy XIV est l'un des jeux MMORPG les plus populaires aujourd'hui, tandis que Qiddiya, qui a été lancé en 2018 sous la direction du roi Salmane, est une capitale émergente pour le divertissement, le sport et la culture qui vise à améliorer la qualité de vie des visiteurs et des résidents.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La candidature de l'Arabie saoudite à l'organisation de la Coupe du monde 2034 a reçu la note la plus élevée jamais obtenue: FIFA

Photo de dossier montrant le prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane annonçant officiellement la candidature du Royaume à l'organisation de la Coupe du monde de la FIFA™ 2034. (SPA) La candidature de l'Arabie saoudite à l'organisation de la Coupe du monde 2034 a reçu la meilleure note jamais obtenue: FIFA
Photo de dossier montrant le prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane annonçant officiellement la candidature du Royaume à l'organisation de la Coupe du monde de la FIFA™ 2034. (SPA) La candidature de l'Arabie saoudite à l'organisation de la Coupe du monde 2034 a reçu la meilleure note jamais obtenue: FIFA
La délégation saoudienne conduite par le prince Abdelaziz ben Turki ben Fayçal, ministre des Sports et président du Comité olympique et paralympique saoudien, et Yasser Al-Misehal, président de la Fédération saoudienne de football, a soumis le cahier de candidature du Royaume à la FIFA pour accueillir la Coupe du monde de football 2034™ lors d'une cérémonie organisée à Paris, en France, en juillet 2024. (Photo d'archives SPA)
La délégation saoudienne conduite par le prince Abdelaziz ben Turki ben Fayçal, ministre des Sports et président du Comité olympique et paralympique saoudien, et Yasser Al-Misehal, président de la Fédération saoudienne de football, a soumis le cahier de candidature du Royaume à la FIFA pour accueillir la Coupe du monde de football 2034™ lors d'une cérémonie organisée à Paris, en France, en juillet 2024. (Photo d'archives SPA)
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  • En octobre dernier, une délégation de la FIFA est arrivée dans le Royaume pour examiner les détails de la candidature et inspecter les installations qui seront utilisées pour les jeux
  • Comme indiqué dans le dossier de candidature, les matches se dérouleront dans 15 stades répartis entre Riyad, Djeddah, Alkhobar, Abha et Neom, ainsi que dans dix autres sites d'accueil

RIYAD: La candidature de l'Arabie saoudite à l'organisation de la Coupe du monde de la FIFA™ 2034 a reçu une note de 419,8 sur 500, la plus haute note technique jamais attribuée par la Fédération internationale de football association (FIFA) à un dossier présenté pour accueillir l'événement, a indiqué la fédération.

L'annonce de la FIFA est intervenue avant l'assemblée générale de la fédération qui se tiendra le 11 décembre pour décider quels pays accueilleront les Coupes du monde 2030 et 2034, a rapporté tôt samedi l'Agence de presse saoudienne.

Le 29 juillet, une délégation saoudienne dirigée par le prince Abdelaziz ben Turki ben Fayçal, ministre des Sports et président du Comité olympique et paralympique saoudien, et Yasser Al-Misehal, président de la Fédération saoudienne de football, a officiellement remis à la FIFA le dossier de candidature du Royaume à l'organisation de la Coupe du monde de la FIFA 2034™ lors d'une cérémonie organisée à Paris, en France.

En octobre dernier, une délégation de la FIFA s'est rendue dans le Royaume pour examiner les détails de la candidature. Comme proposé, 48 équipes participeront à des sites dans un seul pays pour la première fois dans l'histoire.

La délégation a visité les villes proposées pour accueillir le tournoi, a inspecté les projets sportifs et les installations incluses dans la candidature, et a passé en revue les autres préparatifs à venir.

Commentant l'annonce de la FIFA, le ministre des Sports, le prince Abdelaziz, a déclaré que l'attention illimitée, l'habilitation et le soutien reçus du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane ont contribué à ce que la candidature gagne la confiance de la communauté internationale.

Le président de la SAFF, Yasser Al-Misehal, a souligné que "par le biais du dossier de candidature, nous nous engageons à offrir une expérience exceptionnelle à tous les participants au tournoi, qu'il s'agisse des équipes ou des délégations participantes, et certainement aux fans et aux amateurs de football du monde entier".

Hammad Al-Balawi, chef de l'unité chargée du dossier de candidature, a déclaré que "le dossier de candidature du Royaume propose cinq villes hôtes aux caractéristiques culturelles et urbaines diverses qui permettent aux supporters et aux amateurs de football d'explorer des cultures et des expériences uniques dans différentes régions du Royaume".

En outre, a-t-il ajouté, dix autres sites d'accueil "contribuent à améliorer l'expérience des équipes participantes grâce à des camps d'entraînement et des installations sportives modernes, en plus d'offrir une grande accessibilité entre les villes".

Comme indiqué dans la candidature du Royaume, les matchs seront joués dans 15 stades répartis entre Riyad, Djeddah, Alkhobar, Abha et Neom, en plus des dix autres sites d'accueil à travers le Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com