L'opération des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par des combattants kurdes, durera au moins 10 jours, selon un responsable, et bénéficie du soutien de la coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington
L'ONU a maintes fois mis en garde contre une détérioration de la situation sécuritaire à Al-Hol, véritable cité de tentes où vivent près de 62 000 personnes, dont 93% de femmes et d'enfants, dans le nord-est de la Syrie en guerre
Neuf hommes et une femme ont été interpellés et placés en garde à vue pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et pour «financement d'entreprise terroriste»
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la «criminalisation des activités militantes de kurdes en France et le ministère de l'Intérieur bien alignée sur celle du dictateur turc»
Fer de lance de la lutte anti-EI en Syrie, les FDS, soutenues par une coalition internationale dirigée par Washington, avaient annoncé le 23 mars 2019 avoir pris Baghouz
Le groupe jihadiste lance encore des attaques meurtrières dans le vaste désert syrien, visant les forces kurdes comme l'armée du régime de Bachar al-Assad
«Un avion de combat turc a pris pour cible des positions militaires des Forces démocratiques syriennes dans le village de Saida, près de la localité de Ain Issa»
«Les affrontements se poursuivent entre les deux camps depuis 24 heures (...) les forces turques ont du mal à avancer tandis que les FDS ont réussi à détruire un char turc»
Les Kurdes de Syrie ont restitué à leurs mères appartenant à la communauté yazidie d'Irak 12 enfants dont les pères sont des jihadistes de l'Etat islamique (EI)
Des dizaines de femmes et de jeunes filles de la minorité yazidie d'Irak enlevées et utilisées comme des esclaves sexuelles en Syrie par les jihadistes de l'Etat islamique sont rentrées en Irak
L'ONU enquête sur ces atrocités visant cette minorité kurdophone monothéiste ésotérique pour déterminer si elles constituent un «génocide»
Quelque 90 000 familles originaires de Sinjar sont encore déplacées, la plupart au Kurdistan, selon Ali Abbas, porte-parole du ministère irakien de la Migration