Les médias espagnols devront donc lui trouver un autre surnom, eux qui se plaisaient à l'appeler «el coletas» (l'homme à la queue de cheval)
Le fondateur et ancien leader de Podemos avait annoncé le 4 mai se retirer de la vie politique après la déroute de la gauche aux élections dans la région de Madrid
Le parquet général a requis la confirmation de la peine de quatre ans d'emprisonnement prononcée en juin 2020 par le tribunal correctionnel
Contraint à l'exil en 1984 après un coup d'État manqué contre son frère, il s'était installé en Suisse puis en France. Il se présente aujourd'hui comme un opposant à son neveu Bachar al-Assad
«La fin du régime d'exception ne veut pas dire la fin des restrictions», a insisté le ministre de la Justice Juan Carlos Campo
À la Une lundi des quotidiens espagnols, les images de fêtards se baignant dans une fontaine à Madrid ou dansant sur la plage à Barcelone, sans masque ni distance sociale, ont choqué
«On dirait le Nouvel An», disait Oriol Corbella, 28 ans, sorti dans les rues de Barcelone (nord-est) comme des centaines de jeunes
A part à Noël où les restrictions avaient été assouplies durant quelques jours, les Espagnols n'ont pas pu quitter leur région depuis le début de l'état d'urgence fin octobre
Selon le porte-parole de l'Audience nationale, la police a pu vérifier l'identité de la personne admise dans un hôpital de Logroño, dans le nord du pays, et confirmer ainsi qu'il s'agissait bien de Brahim Ghali
Brahim Ghali «est cité à comparaître le 1er juin», a confirmé à l'AFP le porte-parole de cette haute juridiction basée à Madrid
Une source directement impliquée dans l'affaire avait pourtant assuré lundi à l'AFP que M. Ghali avait été cité à comparaître mercredi en raison d'une plainte pour «tortures»
«Il a seulement été demandé à la police de le localiser et de vérifier s'il était en Espagne», a affirmé le porte-parole du tribunal