La diplomate a estimé que la Russie était dans l'obligation d'agir après que son invasion de l'Ukraine, grande exportatrice de céréales, a fait exploser les prix alimentaires dans les pays en voie de développement
Le rôle joué dans l'obtention de cet accord par la Turquie a néanmoins été salué par les responsables américains
La guerre qui va entrer le 24 juillet dans son sixième mois est livrée dans l'une des régions les plus fertiles d'Europe par deux des plus grands producteurs de céréales du monde
usqu'à 25 millions de tonnes de blé et d'autres céréales sont immobilisées dans les ports ukrainiens par des bâtiments de guerre russes et des mines terrestres posées par Kiev pour éviter un assaut amphibie
Kiev et Moscou ont paraphé deux textes identiques mais séparés, à la demande de l'Ukraine qui refusait de co-signer un document avec la Russie
Cet accord de deux pages, âprement négocié depuis avril sous l'impulsion de M. Guterres, va soulager les pays dépendants des marchés russe et ukrainien
Sur le théâtre militaire, 28 roquettes russes ont frappé la ville ukrainienne méridionale de Mykolaïv, non loin de la mer Noire
Des «progrès réellement substantiels» ont été réalisés, a commenté devant des médias après la fin des entretiens russo-ukrainiens en Turquie le secrétaire général de l'ONU
Le directeur du département des organisations internationales au ministère russe des Affaires étrangères, Piotr Ilitchiov, a confirmé la rencontre, tout en soulignant que Moscou avait une liste de demandes
Cette réunion quadripartite interviendra dans un contexte de hausse mondiale des prix des denrées alimentaires, due en partie à l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis le 24 février
Le Zhibek Zholy, qui était ancré dans la rade du port de Karasu, sur la mer Noire, a émis son dernier signal à une vingtaine de kilomètres des côtes turques dans la nuit de mercredi à jeudi
Selon l'agence de presse turque DHA, le cargo a coupé son transpondeur, l'appareil permettant le suivi des navires en mer
Dans la foulée de l'invasion russe, le cours du blé a grimpé jusqu'à plus de 400 euros la tonne en mai sur le marché européen, le double de l'été dernier
Les famines ne sont «jamais liées à la production alimentaire», «elles sont toujours causées par des problèmes d'accès», soulignait récemment Arif Husain, économiste en chef du Programme alimentaire mondial (PAM)