Meta démantèle un réseau de désinformation sur la guerre en Ukraine

Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé mardi avoir démantelé un important réseau de désinformation sur la guerre en Ukraine mené depuis la Russie (Photo, AFP).
Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé mardi avoir démantelé un important réseau de désinformation sur la guerre en Ukraine mené depuis la Russie (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 27 septembre 2022

Meta démantèle un réseau de désinformation sur la guerre en Ukraine

  • Au centre de l'opération figuraient environ 60 sites internet imitant les sites de médias reconnus, dont les journaux allemands Spiegel et Bild, le quotidien anglais The Guardian ou l'agence italienne ANSA
  • Mais des journalistes d'investigation ont commencé à mettre en doute l'authenticité de ces sites, poussant Meta à ouvrir sa propre enquête

NEW YORK: Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé mardi avoir démantelé un important réseau de désinformation sur la guerre en Ukraine mené depuis la Russie, ainsi qu'un réseau de plus faible ampleur ciblant, depuis la Chine, les Américains à l'approche d'élections importantes.

L'opération russe a débuté en mai et visait principalement l'Allemagne, mais aussi la France, l'Italie, l'Ukraine et le Royaume-Uni , a expliqué David Agranovich, un responsable de Meta, lors d'un point presse avec des journalistes.

Au centre de l'opération figuraient environ 60 sites internet imitant les sites de médias reconnus, dont les journaux allemands Spiegel et Bild, le quotidien anglais The Guardian ou l'agence italienne ANSA.

Le réseau russe y postait des articles critiquant l'Ukraine et les réfugiés ukrainiens, ou soutenant la Russie, avant de les partager sur YouTube, Facebook, Instagram, Telegram, Twitter ou des sites de pétitions en ligne.

Mais des journalistes d'investigation ont commencé à mettre en doute l'authenticité de ces sites, poussant Meta à ouvrir sa propre enquête.

"Il s'agit probablement de l'opération d'origine russe la plus importante et la plus complexe que nous ayons interrompue depuis le début de la guerre en Ukraine", avec "une combinaison vraiment inhabituelle de sophistication et de force brute", selon M. Agranovich.

D'un côté, l'imitation de sites existants, dans plusieurs langues, a nécessité un "investissement technique et linguistique important", a-t-il relevé.

De l'autre, la propagation des articles sur les réseaux sociaux s'est principalement faite via l'achat de publicités ou de faux comptes peu aboutis, souvent détectés automatiquement par les systèmes d'alerte de Meta.

Au total, la société californienne dit avoir bloqué 1.633 comptes, 703 pages et un groupe sur Facebook ainsi que 29 comptes sur Instagram.

Le réseau opéré depuis la Chine et repéré par Meta, beaucoup plus petit, a tenté plusieurs opérations, dont deux ciblant les Américains.

Dans la première, de faux comptes se sont fait passer pour des conservateurs et abordaient des sujets comme les armes à feu ou l'avortement, ou encore critiquaient Joe Biden. Les messages étaient principalement en anglais mais aussi parfois en chinois ou en français.

Dans une autre opération, de soi-disant progressistes critiquaient les positions du parti républicain sur les armes à feu ou l'avortement, ou visaient personnellement des politiques républicains.

C'est la première fois qu'une opération de désinformation se focalise à la fois sur des démocrates et des républicains en soulevant des sujets polémiques à l'approche des élections législatives de mi-novembre, a souligné Meta.

Le même réseau basé en Chine a aussi ciblé les internautes tchèques avec des informations critiquant le soutien de leur gouvernement à l'Ukraine et sa politique envers la Chine, et a plus généralement tenté de propager des informations sur des problématiques géopolitiques critiquant les Etats-Unis.

Au total, concernant ce second réseau, Meta a bloqué 81 comptes, 8 pages et un groupe sur Facebook ainsi que deux comptes Instagram.

La société a précisé n'avoir pas assez d'éléments pour incriminer des groupes particuliers en Russie ou en Chine.


La Chine a lancé des manœuvres militaires comme « punition sévère  » envers Taïwan

Les manœuvres ont débuté jeudi à 07H45 (23H45 GMT mercredi) et doivent durer jusqu'à vendredi, a indiqué dans un communiqué Li Xi, le porte-parole du théâtre Est de l'armée chinoise.
Les manœuvres ont débuté jeudi à 07H45 (23H45 GMT mercredi) et doivent durer jusqu'à vendredi, a indiqué dans un communiqué Li Xi, le porte-parole du théâtre Est de l'armée chinoise.
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  • Le ministère taïwanais de la Défense a "condamné fermement" ces exercices et annoncé avoir "déployé des forces maritimes, aériennes et terrestres (...) pour défendre la liberté, la démocratie et la souveraineté" du territoire
  • Ces exercices surviennent trois jours après le discours d'investiture de Lai Ching-te

PEKIN: La Chine a encerclé jeudi Taïwan avec des navires et des avions militaires, dans le cadre de manœuvres présentées par Pékin comme une "punition" contre son nouveau président Lai Ching-te et les forces "indépendantistes" de l'île.

Le ministère taïwanais de la Défense a "condamné fermement" ces exercices et annoncé avoir "déployé des forces maritimes, aériennes et terrestres (...) pour défendre la liberté, la démocratie et la souveraineté" du territoire.

La porte-parole de la présidence taïwanaise a elle déploré "le comportement militaire provocateur" de Pékin.

Ces exercices surviennent trois jours après le discours d'investiture de Lai Ching-te. La Chine avait jugé ces propos comme un "aveu de l'indépendance de Taïwan" et avait menacé les autorités taïwanaises de "représailles".

La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949 et l'arrivée au pouvoir des communistes.

Les manœuvres ont débuté jeudi à 07H45 (23H45 GMT mercredi) et doivent durer jusqu'à vendredi, a indiqué dans un communiqué Li Xi, le porte-parole du théâtre Est de l'armée chinoise.

Elles se déroulent "dans le détroit de Taïwan, au nord, au sud et à l'est de l'île de Taïwan, ainsi que dans les zones situées autour des îles de Kinmen, Matsu, Wuqiu et Dongyin".

Ces dernières îles sont situées à proximité immédiate de la côte est chinoise.

Les gardes-côtes chinois ont annoncé dans la foulée avoir lancé un "exercice de maintien de l'ordre" près des îles taïwanaises de Wuqiu et Dongyin.

De son côté, Taïwan a fait décoller quatre avions de chasse de la base de Hsinchu, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Taipei, aux environs de 13H locales.

Des images diffusées par les garde-côtes taïwanais montrent des officiers ordonnant par haut-parleur aux navires chinois de quitter les lieux.

"Vos mouvements affectent l'ordre et la sécurité de notre pays, veuillez faire demi-tour et quitter nos eaux restreintes dès que possible", clame l'un des officiers dans une vidéo publiée par les garde-côtes sur les réseaux sociaux.

Les gardes-côtes taïwanais ont également déployé leur flotte en mer.

« Blocus »

Ces manœuvres constituent une "punition sévère pour les actes séparatistes des forces +indépendantistes de Taïwan+ et un avertissement sévère contre l'ingérence et la provocation des forces extérieures", a indiqué Li Xi.

La Chine continentale, dirigée par le Parti communiste, dit privilégier une réunification "pacifique" avec le territoire insulaire de 23 millions d'habitants gouverné démocratiquement. Mais elle n'a jamais renoncé à employer la force militaire.

Baptisées "Joint Sword-2024A", ces nouvelles manœuvres impliquent l'armée de terre, la marine, l'armée de l'air et l'unité des fusées.

L'objectif est de "tester les capacités de combat réelles conjointes des forces du commandement", a indiqué le porte-parole.

A la télévision d'Etat chinoise CCTV, Zhang Chi, professeur à l'Université nationale de Défense à Pékin, a indiqué que les manœuvres visaient à "imposer un blocus économique sur l'île" en "étranglant" le port de Kaohsiung, stratégique pour Taïwan.

Un tel blocus permet de couper "les importations d'énergie vitales pour Taïwan" et "bloquer le soutien que certains alliés des Etats-Unis fournissent aux forces +indépendantistes de Taïwan+", selon lui.

S'exprimant à Canberra, le général américain Stephen Sklenka a jugé la situation "inquiétante".

CCTV a publié une carte montrant les neuf zones où se déroulent les exercices. La plus proche de l'île de Taïwan semble située à moins de 50 kilomètres des côtes.

Lors de sa prestation de serment lundi, Lai Ching-te, qualifié par le passé de "dangereux séparatiste" par Pékin, avait appelé la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires".

Les séparatistes taïwanais "seront cloués au pilori de la honte pour l'histoire", avait réagi mardi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

« Fausse route »

Cette semaine, la Chine a également répliqué en sanctionnant plusieurs entreprises américaines pour dénoncer la vente d'armes par les Etats-Unis à Taïwan.

Depuis l'arrivée au pouvoir sur l'île de Tsai Ing-wen (2016-2024), dont le parti, le même que Lai Ching-te, considère ce territoire comme déjà indépendant, les autorités taïwanaises ont renforcé leurs liens avec les Etats-Unis.

"S'appuyer sur les pays étrangers, c'est faire fausse route", a indiqué jeudi l'armée chinoise dans un message montrant d'impressionnantes et menaçantes images d'avions de chasse, de navires et de missiles.

"La patrie doit être réunifiée et sera inévitablement réunifiée", a-t-elle affirmé.

Les précédents exercices militaires chinois d'ampleur autour de Taïwan avaient eu lieu en août 2023, une "sévère mise en garde" selon Pékin après une visite de M. Lai, alors vice-président, aux Etats-Unis.

Pékin avait aussi lancé des manœuvres d'une envergure historique en août 2022 après la visite sur l'île de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis.

"L'exercice actuel s'appelle Joint Sword-2024A, ce qui signifie probablement qu'il y en aura plusieurs cette année", le "A" laissant entendre qu'il s'agit du premier d'une série, indique l'analyste Bill Bishop dans sa lettre d'information Sinocism.

Un conflit dans le détroit de Taïwan, même si la plupart des experts excluent cette hypothèse à court terme, aurait un effet dévastateur pour l'économie: plus de 50% des conteneurs transportés dans le monde transitent par ce détroit et l'île produit 70% des semi-conducteurs de la planète.


La Russie remet six enfants Ukrainiens à leurs familles

La commissaire présidentielle russe aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova (au centre), s'assoit avec des enfants ukrainiens avant leur départ de Russie vers l'Ukraine dans le cadre d'un accord négocié par le Qatar, à l'ambassade du Qatar à Moscou le 19 février 2024 (Photo, Fournie).
La commissaire présidentielle russe aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova (au centre), s'assoit avec des enfants ukrainiens avant leur départ de Russie vers l'Ukraine dans le cadre d'un accord négocié par le Qatar, à l'ambassade du Qatar à Moscou le 19 février 2024 (Photo, Fournie).
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  • La CPI a émis il y a plus d'un an un mandat d'arrêt contre M. Poutine et Mme Lvova-Belova pour déportation d'enfants
  • Les six garçons âgés de 6 à 17 ans, dont deux frères, ont été remis à leurs familles dans l'enceinte de l'ambassade du Qatar à Moscou

 

MISCOU: Les autorités russes ont remis mercredi à leurs proches six enfants ukrainiens retenus en Russie après une médiation du Qatar, a annoncé l'agence russe d'Etat Tass, le Kremlin étant accusé d'avoir orchestré la déportation de milliers de mineurs d'Ukraine.

Les six garçons âgés de 6 à 17 ans, dont deux frères, ont été remis à leurs familles dans l'enceinte de l'ambassade du Qatar à Moscou en présence de représentants de la commissaire à l'enfance du Kremlin, Maria Lvova-Belova, qui est poursuivie, tout comme le président russe Vladimir Poutine, pour déportation d'enfants par la Cour pénale internationale (CPI).

20.000 mineurs

L'Ukraine réclame le retour de près de 20.000 mineurs "déportés ou déplacés de force" en Russie depuis le début de son assaut le 24 février 2022.

La CPI a émis il y a plus d'un an un mandat d'arrêt contre M. Poutine et Mme Lvova-Belova pour déportation d'enfants.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit à l'AFP dans un entretien la semaine passée qu'il comptait mettre en avant trois dossiers prioritaires à la conférence internationale sur la paix en Ukraine, prévue mi-juin en Suisse : celui des enfants déportés, de la libre-navigation en mer Noire et de la protection des infrastructures civiles.

La Russie n'est pas conviée à cette grande réunion à laquelle des dizaines de pays participeront, et Kiev espère que ceux-ci, parmi lesquels des Etats entretenant des relations avec Moscou, feront pression ensuite sur le Kremlin.


Israël interdit un direct d'AP sur Gaza puis rétropédale sous la pression de Washington

Capture d'écran extraite d'une vidéo AP montrant une vue générale du nord de Gaza vu du sud d'Israël, avant sa saisie par les responsables israéliens le mardi 21 mai 2024 (Photo, AP).
Capture d'écran extraite d'une vidéo AP montrant une vue générale du nord de Gaza vu du sud d'Israël, avant sa saisie par les responsables israéliens le mardi 21 mai 2024 (Photo, AP).
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  • Dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF, Israël se situe à la 101e place sur 180
  • Le 5 mai, Benjamin Netanyahu s'est appuyé sur la loi votée par le Parlement début avril pour annoncer l'interdiction de la chaîne et la fermeture de ses bureaux

 

JERUSALEM: Sous la pression de la Maison Blanche, Israël est revenu mardi soir sur sa décision d'interrompre la retransmission par l'agence américaine AP de sa vidéo en direct de la bande de Gaza ravagée par plus de sept mois de guerre entre Israël et le Hamas.

"Etant donné que le ministère de la Défense souhaite examiner la question des diffusions et le risque pour nos forces, j'ai ordonné d'annuler l'opération et de rendre l'équipement à l'agence AP" jusqu'à ce que le ministère de la Défense se prononce, a indiqué le ministre israélien des Communications Shlomo Karhi.

Cette décision a été annoncée après que le gouvernement américain a indiqué être "en contact direct" avec le gouvernement israélien et lui avoir demandé de rétablir le direct.

Associated Press avait annoncé plus tôt dans la journée que son direct vidéo sur le territoire palestinien avait été coupé par Israël qui accuse l'agence de presse de violer une loi ayant permis aux autorités israéliennes d'interdire la chaîne qatarie Al-Jazeera sur leur territoire.

Cette décision a immédiatement suscité de vives réactions à l'étranger, du secrétaire général de l'ONU, pour qui il s'agit d'un développement "plutôt choquant", à la Maison Blanche qui a demandé à Israël de rétablir le direct vidéo.

AP a attribué la coupure à "une utilisation abusive par le gouvernement" de Benjamin Netanyahu de la loi votée début avril qui permet d'interdire la diffusion en Israël de médias étrangers "portant atteinte à la sécurité" de l'Etat.

AP a déclaré que les autorités avaient saisi sa caméra et son matériel de diffusion.

Après le rétablissement du direct, l'agence a ajouté: "Bien que nous soyons satisfaits de cette évolution, nous restons préoccupés par l'utilisation de la part du gouvernement israélien de la loi sur les radiodiffuseurs étrangers et la faculté des journalistes indépendants à travailler librement en Israël".

En parallèle, dans un article relatant les faits, l'agence a précisé que des agents du ministère des Communications sont arrivés dans l'après-midi sur le site d'AP à Sdérot dans le sud d'Israël, à la lisière de la bande de Gaza, et ont saisi le matériel.

Ces fonctionnaires ont remis à AP un document, signé par le ministre des Communications Shlomo Karhi, alléguant que l'agence violait la nouvelle loi sur la radiodiffusion étrangère, toujours selon l'agence.

«Mises en garde»

Le ministère des Communications a indiqué dans un premier communiqué que "les photographes d'AP photographient régulièrement la bande de Gaza depuis le balcon d'une maison à Sdérot", en mettant aussi "l'accent sur les activités de soldats (israéliens) et l'endroit où ils se trouvent".

Les règles de la censure militaire israélienne imposées à la presse dans le cadre de la guerre à Gaza interdisent la publication d'images ou d'informations susceptibles de permettre de localiser des installations militaires ou des soldats israéliens.

"Le gouvernement israélien a décidé qu'il n'autoriserait pas Al-Jazeera qui soutient le Hamas terroriste à diffuser depuis Israël", souligne le texte, précisant qu'AP, qui compte la chaîne qatarie parmi ses clients, avait reçu "des mises en garde" d'inspecteurs du ministère des Communications mais qu'elle n'en avait pas tenu compte.

«Extrêmement préoccupante»

L'annonce de la coupure avait été dénoncée par l'association de la presse étrangère (FPA) qui y a vu "une décision scandaleuse" et le signe qu'Israël est sur une "pente glissante".

Dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF, Israël se situe à la 101e place sur 180.

"RSF est soulagée du retrait d'une décision scandaleuse mais AP n'aurait jamais dû être empêchée de couvrir Gaza, pas plus que les autres médias. L'interdiction d'Al-Jazeera doit aussi être annulée et la communauté internationale doit lui apporter le même soutien qu'elle a manifesté aujourd'hui", a commenté RSF après le rétablissement du direct.

"La décision d'Israël de restreindre le travail d'AP est extrêmement préoccupante et constitue une attaque claire contre la liberté de la presse", a pour sa part réagi Phil Chetwynd, directeur de l'information de l'AFP, en demandant aux autorités israéliennes de "revenir immédiatement" sur leur décision et "permettre à tous les journalistes de travailler librement et sans entrave".

Les autorités israéliennes ont souvent critiqué la couverture par Al-Jazeera de l'actualité en Israël et dans les Territoires palestiniens où la chaîne compte de nombreux correspondants.

Le 5 mai, Benjamin Netanyahu s'est appuyé sur la loi votée par le Parlement début avril pour annoncer l'interdiction de la chaîne et la fermeture de ses bureaux, pour une période de 45 jours renouvelables.

M. Netanyahu a dans le passé accusé Al-Jazeera d'être "un organe de propagande du Hamas et d'avoir participé activement" à l'attaque sanglante menée en Israël le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien.

Cette attaque a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 252 personnes alors emmenées comme otages, 124 sont toujours retenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée.

Israël a juré d'"anéantir" le Hamas et lancé une offensive dans la bande de Gaza, entraînant la mort d'au moins 35.647 personnes, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du territoire palestinien dirigé par le Hamas.