La révolution dans la révolution

Le régime révolutionnaire a réussi à récupérer l'État révolutionnaire qui s'était éloigné du droit chemin qui avait été fondée en 1979. (Photo, AFP)
Le régime révolutionnaire a réussi à récupérer l'État révolutionnaire qui s'était éloigné du droit chemin qui avait été fondée en 1979. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Samedi 26 juin 2021

La révolution dans la révolution

  • Alors qu'ils rétablissaient la République islamique, les partisans de la refonte ont réalisé qu'il n'y avait pas moyen d'éviter une révolution au sein de l'État
  • Cependant, il n'est pas non plus exagéré d'imaginer que la révolution au sein de la révolution déclenche une révolution contre elle

Le 18 janvier, l'establishment au pouvoir (Bureau du chef suprême) a fermé l'espace de la déviance politique qui existait depuis 30 ans, au cours duquel la vie politique en Iran consistait en une compétition entre deux courants politiques (réformiste et conservateur) et les fondements de la deuxième République islamique d'Iran ont été posées. Cette  dernière est l'héritière de la légitimité de la République islamique révolutionnaire, qui a été établie par l'ayatollah Khomeiny et a maintenu un caractère singulier (révolutionnaire) jusqu'à sa mort en 1989. Le régime révolutionnaire a réussi à récupérer l'État révolutionnaire qui s'était éloigné du droit chemin qui avait été fondée en 1979.

En route pour que les choses reprennent leur cours initial, l'institution du Guide suprême a exclu alliés et rivaux, de la justice, du parlement et de la présidence, dans le but de mettre fin à trois décennies de dynamisme interne qui ont divisé la République islamique en deux projets en compétition pour définir la nature de l'État et de la révolution. Ce dynamisme est apparu sur la scène après le décès du fondateur du guide suprême, l'ayatollah Khamenei, et ces tendances politiques se sont transformées en deux mouvements politiques à part entière après l'accession de Mohammad Khatami à la présidence en 1997.

Alors qu'ils rétablissaient la République islamique, les partisans de la refonte ont réalisé qu'il n'y avait pas moyen d'éviter une révolution au sein de l'État, qui a ouvert la voie à la révolution contre la révolution pour la rendre plus conforme à la vision du guide suprême Ali Khamenei, qui a appelé pour avoir choisi un « jeune gouvernement révolutionnaire ». Et c'est cette formule sur laquelle l'establishment au pouvoir se base, qui sauvera le régime islamique du dépérissement et préservera son caractère. Cela était évident dans le discours prononcé par Khamenei à l'occasion du Norouz (le nouvel an iranien) le 21 mars. Parlant des élections présidentielles, il a déclaré qu'elles sont « d'une grande importance », tant du point de vue interne, avec le rajeunissement qu'il apportera avec un gouvernement dynamique, ou du point de vue extérieur, car il nous renforce en tant que nation.

 

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Élection présidentielle algérienne du 7 septembre: Louisa Hanoune officiellement candidate du PT

Louisa Hanoune, SG du PT (Photo, El Watan).
Louisa Hanoune, SG du PT (Photo, El Watan).
Short Url
  • Le Parti des travailleurs (PT) a mis fin, hier, au suspense qui a entouré  l’identité  du candidat du parti à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre
  • Louisa Hanoune, trois fois candidate  (2004, 2009, 2019) à la présidentielle sous le régime de Bouteflika entre en lice

«Nous serons capables de surmonter les obstacles  pour entrer dans une bataille décisive, et non pas des élections ordinaires», affirme la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, à l’issue du vote du conseil national.

Le Parti des travailleurs (PT) a mis fin, hier, au suspense qui a entouré  l’identité  du candidat du parti à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre. Louisa Hanoune, trois fois candidate  (2004, 2009, 2019) à la présidentielle sous le régime de Bouteflika entre en lice. Un poids lourd qui devrait animer davantage la scène politique, à moins de trois mois de ce rendez-vous électoral.

Hier, à l’issue des travaux du comité central,  les membres de cette instance ont approuvé à l’unanimité  la candidature de Mme Hanoune au prochain scrutin présidentiel. Dans sa prise de parole pour annoncer la résolution du parti, Ramdane Taazibt, ex-député, est revenu sur les raisons de la participation du parti à cette échéance. Une participation en relation, entres autres, avec «la conjoncture mondiale et  la situation interne du pays». Il a évoqué ce qui se passe à Ghaza, l’extension de  la guerre au Liban, le Yémen…et le rôle «néfaste» des Emirats.

Le parti ne peut être, selon lui, «ni commentateur ni observateur» dans une telle situation, d’où sa décision de participer avec son propre candidat. A travers la présentation de son candidat sur la base de son programme et de ses objectifs, Hanoune s’est dite prête à se jeter dans cette bataille. Elle s’est engagée à défendre le projet politique et social du parti dans l’ensemble  des régions du pays.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Prix des Critiques Arabes : Le film tunisien « Les Filles d’Olfa » rafle trois prix à Cannes

Le musicien tunisien Amine Bouhafa a également remporté le prix de la meilleure musique pour le film saoudien « Hajjan » d’Abou Bakr Chawki (Photo, La Presse).
Le musicien tunisien Amine Bouhafa a également remporté le prix de la meilleure musique pour le film saoudien « Hajjan » d’Abou Bakr Chawki (Photo, La Presse).
Short Url
  • Il s’agit des prix de la meilleure réalisation, du meilleur montage et du meilleur film documentaire
  • Par ailleurs, une projection officielle du film « Camp de Thiaroye » est prévue ce soir dans la salle de cinéma Bonwell

Le film tunisien « Les Filles d’Olfa » de Kawthar Ben Hania a remporté trois prix lors de la huitième édition des Prix des Critiques pour les films arabes, organisée par le Centre du cinéma arabe en marge de la 77e session du Festival de Cannes (14‑25 mai 2024).

Il s’agit des prix de la meilleure réalisation, du meilleur montage et du meilleur film documentaire.

Le musicien tunisien Amine Bouhafa a également remporté le prix de la meilleure musique pour le film saoudien « Hajjan » d’Abou Bakr Chawki.

Par ailleurs, une projection officielle du film « Camp de Thiaroye » est prévue ce soir dans la salle de cinéma Bonwell, dans le cadre de la rubrique « Classics Cannes 2024 ».

Il est à noter que ce film a été restauré par la Fondation du cinéma mondial en partenariat avec le Ministère Tunisien des Affaires Culturelles et le Ministère Sénégalais de la Culture et du Patrimoine, avec le soutien financier de la Fondation Hobson/Lucas et en coopération avec l’Association du Cinéma du Sud.

 

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Kader Bueno : un tour de magie et d’humour à Casablanca

Short Url
  • Très connu sur les réseaux sociaux, Kader jongle avec brio entre le close-up, l’illusion et le stand-up
  • Au début du spectacle «Un tour de ma vie», Kader a partagé l’événement qui a marqué sa vie et l’a poussé à s’intéresser à la magie. Il a été confronté à une épreuve difficile, une brûlure au troisième degré alors qu’il n’avait que deux ans

Le 18 mai, Kader Bueno, l’artiste aux multiples talents, a offert au public du Megarama Casablanca une soirée hors du commun, mêlant magie et humour avec brio. Cet événement, qui entre dans le cadre de sa première tournée au Maroc, était l’occasion de vivre une expérience artistique captivante pour les spectateurs de tous âges.

Très connu sur les réseaux sociaux, Kader jongle avec brio entre le close-up, l’illusion et le stand-up. Son mélange unique a su captiver et ravir le public marocain. Plusieurs tours dans la poche, il a partagé avec la présence des moments de sa vie et des tours hallucinants.

La magie... une thérapie

Au début du spectacle «Un tour de ma vie», Kader a partagé l’événement qui a marqué sa vie et l’a poussé à s’intéresser à la magie. Il a été confronté à une épreuve difficile, une brûlure au troisième degré alors qu’il n’avait que deux ans. Cet incident a marqué un tournant dans sa vie, l’amenant à découvrir la magie comme une forme de thérapie lors de ses nombreux séjours à l’hôpital. «J’ai trouvé une boîte de magie dans la salle de jeux de l’hôpital. C’était ma thérapie», confie-t-il. La magie est ainsi devenue son refuge, lui permettant de dévier les regards de ses cicatrices.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.